Taille Sacha Distel – Guitariste, compositeur et chanteur de jazz français Sacha Distel, de son vrai nom Alexandre Distel, est né le 29 janvier 1933 à Paris (13e arrondissement) et mort au Rayol-Canadel-sur-Mer le 22 juillet 2004.
En plus d’être le neveu de Ray Ventura, la mère de Sacha Distel, Andrée Ventura (1902-1965), était une ancienne pianiste lauréate du Conservatoire. Son père, Loyina (Léonide) Distel, est né à Odessa et s’installe à Paris après la révolution de 1917.
Le 7 février 1942, les autorités françaises arrêtent sa mère pour interrogatoire. Constant Domaigné, professeur au Collège de l’Immaculée-Conception de Laval, l’a sécrété avec un groupe de douze autres enfants juifs. Pour détourner les soupçons des soldats allemands stationnés sur le campus, il est inscrit sous le nom d’Alexandre Ditel sur les registres du collège.
Fernande Chaboche, employée de maison Distels à La Baconnière, était sa correspondante. En février 1943, ses parents lui confient l’enfant. Après la libération de Laval en août 1944, il demeure à l’institution jusqu’à ce qu’il retrouve sa mère.
Une entreprise chimique appartenant à son frère est à l’origine de l’arrivée de son père en France en 1917. Il entre à l’école d’ingénieur chimiste dans le but de travailler dans l’usine de son frère, mais celui-ci doit fuir au Mexique pour des raisons financières. Une fois que son père a appris à réparer les choses, il est devenu marchand d’électroménagers.
Alors qu’il n’avait que trois ans, il s’est inscrit à la maternelle et a commencé le cours préparatoire huit jours plus tard. C’était un petit prodige en matière de piano. Sauf lorsque Ray a installé son orchestre à Paris, il n’a jamais pu voir son célèbre oncle Ray Ventura, qu’il admirait beaucoup.
Pour une représentation du dimanche après-midi, Sacha Distel rejoint son orchestre et joue avec eux du petit saxophone. Dès l’âge de six ans, il participe à un concours de crochet radio dans lequel il remporte le premier prix pour sa capacité à imiter Maurice Chevalier.
La police française a détenu sa mère pendant l’occupation pour des raisons politiques plutôt que parce qu’elle était juive. Cependant, elle n’a pas été expulsée de la prison du Cherche-Midi. Il a commencé à jouer du piano et à chanter pendant la détention de sa mère pour tenter d’empêcher la police de l’emmener (il avait 9 ans à l’époque).
À l’initiative de son père, Fernande Chaboche se voit confier ses soins à La Baconnière 9. Constant Domaigné le cache, ainsi que treize autres enfants juifs, au Collège Immaculée-Conception de la rue Crossardière à Laval, où il est inscrit sous le nom d’Alexandre Ditel , afin d’échapper aux soldats allemands stationnés sur le campus.
En août 1944, Laval est libéré de prison et il reste au collège jusqu’à ce qu’il retrouve sa mère, disparue depuis la guerre.
Lycée Janson de Sailly d’abord, puis Lycée Claude-Bernard. Il était un élève moyen de 14 ans dans les deux écoles. La passion de Sacha Distel pour le jazz s’est développée au fil du temps grâce à son oncle Ray Ventura. Les Collégiens sont son orchestre, et il assiste souvent à leurs répétitions et enregistrements.
Taille Sacha Distel : 1 mètre 68
C’est en 1947 qu’il demande à Henri Salvador, le guitariste de l’orchestre du film Mademoiselle S’Amuse de lui apprendre l’art de séduire les femmes avec son instrument. Alors qu’il jouait dans les Noise Makers, l’orchestre du lycée du 16e arrondissement de Paris (le Lycée Claude-Bernard) aux sonorités jazz de la Nouvelle-Orléans, il devient son élève à 16 ans.
Lorsque Ray Ventura apprit cela, il l’invita à un événement de l’Alhambra à l’hiver 1948. L’orchestre de Dizzy Gillespie s’y produisit. Sacha a été initié au bebop par Paul Misraki, Bruno Coquatrix et André Hornez. Hernani est enfermé dans un duel féroce dans la pièce.
Le lendemain, Sacha Distel met tout en œuvre pour que les Noise Makers le rejoignent dans son nouveau passe-temps. Cette tentative ratée de sauver l’orchestre aboutit à la formation de deux groupes rivaux : les « Irreducibles » à la Nouvelle-Orléans de Guy Wormser et les « Aficionados » de Sacha Distel, qui jouaient du cool jazz et du bebop.
Sacha Distel prend son envol en rencontrant Hubert Damisch, saxophoniste et amateur de cool jazz (devenu plus tard historien de l’art).
Outre Jean-Marie Ingrand (basse), Mimi Perrin (piano) et Jean-Louis Viale (batterie), ils ont remporté le trophée du meilleur petit orchestre moderne à la Coliseum Jazz Night (Hubert Damisch et Sacha Distel remportant des prix comme saxophoniste ténor et guitariste ). Sur la recommandation de Jean-Louis Durand, le café-restaurant Sully d’Auteuil les engage pour jouer tous les samedis après-midi.
Après l’obtention de son bac, Sacha Distel se lance dans une carrière de musicien qu’il débute l’année suivante. Alors qu’il est à New York pour apprendre l’anglais et travailler comme éditeur, Ray Ventura l’y envoie à l’âge de 19 ans.
Il débute comme guitariste de jazz dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés et du Quartier Latin, dont le Caveau de la Huchette, à son retour à Paris.
