Joséphine Japy Parents

Répandez l'amour du partage
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Joséphine Japy Parents – L’actrice et comédienne Joséphine Japy est née à Paris le 12 juillet 1994. À 10 ans, elle fait ses débuts au cinéma aux côtés de Jean-Pierre Marielle et Jacques Villeret dans Les mes grises d’Yves Angelo (2005). Quatre ans plus tard, elle partage la vedette avec Denis Podalydès dans Neuilly sa mère de Gabriel Julien-Laferrière ! en tant que jeune ami du héros.

Dans Le Moine de Dominik Moll de 2011, adapté du roman de Matthew Gregory Lewis, elle incarne Antonia, qui assouvit les convoitises du moine (Vincent Cassel). Il devrait concourir pour le César de la meilleure percée féminine en 2012. L’actrice ne cesse d’élargir sa palette en incarnant France Gall dans le film Cloclo, réalisé par Florent Emilio Siri et interprété par Jérémie Renier dans le rôle du regretté chanteur Claude François.

Pour “rester ancrée dans la réalité”, Joséphine Japy poursuit cependant ses études à l’Institut d’études politiques de Lyon tout en poursuivant sa carrière de cinéaste. Puis elle apparaît aux côtés de Lou de Laâge dans Respire, le deuxième long métrage de Mélanie Laurent, dans le rôle de Charlie.

En 2016, elle partage l’affiche du film à suspense Irréprochable aux côtés de Marina Fos. Elle fait ensuite une apparition dans L’Echappée en 2017 aux côtés de Nekfeu et Karidja Touré. Mon père m’a fait découvrir Chaplin, en commençant par Les temps modernes, à un âge où la plupart des enfants baignent dans Disney. Mon enthousiasme initial a été piqué par La mélodie du bonheur.

Quand j’avais trois ans, je voulais être une bonne sœur comme Julie Andrews dans ce film. Du coup, j’ai été immédiatement et profondément marqué par le cinéma. C’est ce que nous a révélé l’actrice Joséphine Japy alors qu’elle se détendait à la terrasse d’un café du 9ème arrondissement de Paris, juste avant de prendre un congé bien mérité de l’école et du tournage.

Pour la sœur aînée de la petite fille autiste, jouer dans la cour de récréation était une forme d’évasion, un moyen d’éviter ou de faire face à la dure réalité à laquelle elle était confrontée en laissant vagabonder son esprit. Quand j’avais sept ans, mes camarades de classe et moi avons monté une pièce où nous avons mélangé “La grammaire est une chanson douce” de Mary Poppins et Erik Orsenna. J’aime beaucoup les films de Mary Poppins.

Et quand je suis rentré de la représentation au Théâtre Hébertot, j’étais triste comme la mort. En riant hystériquement, elle explique : “J’avais l’impression que je n’avais rien d’autre à faire, comme si ma vie était terminée. Ses parents se chargent de l’inscrire dans un cours de théâtre. Ensuite, tout se mettra en place. Elle est célèbre pour ses performances dans les bars et les clubs.

Et Hollywood s’intéresse rapidement à elle. Son premier goût du ciel sera dans les âmes sombres d’Yves Angelo, en tant que fille d’un aubergiste. Et c’est un vrai point négatif. Quand j’avais 10 ans, j’ai réalisé que jouer de la musique était un métier après avoir vu Jean-Pierre Marielle jouer et interagir avec moi avec une incroyable générosité.

Et je suppose que je pourrais envisager de faire la mienne dans le futur. » Quatre ans plus tard, elle réapparaît dans Neuilly, ta mère, la comédie produite par Djamel Bensalah qui devient un tube inattendu en plein été. Première tentative réussie, puis cours de théâtre avec Jean-Laurent Cochet.

Cependant, Le Moine lui permet de franchir un obstacle supplémentaire. Devant la caméra de Dominik Moll, elle campe Antonia, une jeune femme qui prend soin de sa mère malade avec compassion et force. Toute la grâce et l’intensité de Joséphine Japy peuvent être glanées d’une seule rencontre avec le personnage majeur de Vincent Cassel, qui adopte un personnage animalier.

À la fois surprenant par sa vulnérabilité juvénile et impressionnant par sa douce maturité. Le processus de casting est ce qui a conduit à sa sélection. Elle a été décontenancée parce qu’elle avait supposé qu’ils avaient été complètement trompés. Mais le directeur de Harry, un ami qui ne vous fait aucun mal, l’a vu venir.

Le travail qu’il a fourni pour incarner pleinement ce personnage compliqué dans un film tout aussi compliqué semble s’évanouir sur le plateau comme par magie. Et Joséphine Japy s’impose comme l’une des jeunes réalisatrices les plus prometteuses du cinéma français contemporain.

Le 14 mars 2012, éteignez vos écrans. Dans Cloclo de Florent Emilio Siri, elle incarne France Gall face à Jérémie Rénier. Une autre montagne à gravir, et elle vient de terminer le tournage de celle-ci. Ce fut une telle révélation. Avant de plonger dans le rôle, j’imaginais une gentille petite fille qui chantait innocemment. L’anis suce, incapable de déchiffrer quoi que ce soit d’autre.

J’ai également lu des biographies et écouté sa musique, ainsi que visionné de nombreuses vidéos la mettant en vedette. Et j’ai calculé sa force et son intelligence vitale. Elle a traversé des moments difficiles quand elle avait mon âge, notamment dans sa relation avec Claude François. Il y a une pression supplémentaire sur un acteur qui incarne un personnage dont le public comprend des personnes encore en vie et qui pourront voir le film.

C’est une responsabilité unique, bien sûr. J’ai fait un effort pour recréer ces moments de sa vie aussi précisément que possible, tout en évitant les clichés fatigués. On peut dire sans se tromper que France Gall était complètement naïve. C’est elle qui a rompu avec Claude François ;

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En 2016, j’écrivais sur ce même site combien j’aimais l’adaptation cinématographique d’un autre livre de Sylvain Tesson, réalisé par Safy Nebbou et intitulé Dans les forêts de Sibérie. Teddy (Raphael Personnaz), chef de projet média, cherche à satisfaire un besoin de liberté en s’installant dans une cabane isolée sur les rives glacées du lac Baïkal en Sibérie.

J’ai quitté le théâtre avec l’envie d’acheter le livre de Sylvain Tesson et le mantra du film “Maîtriser le temps, vivre intensément chaque instant” après avoir vu ce film qui insuffle de la vie et célèbre l’émerveillement.

Un problème sérieux dans le monde toujours connecté d’aujourd’hui, où il est trop facile d’avoir l’impression d’avoir perdu la capacité de profiter de l’ici et maintenant, même si vous en capturez de plus en plus que jamais auparavant dans l’histoire.

Je dirais la même chose avec le film de Denis Imbert, Sur les chemins noirs, basé sur l’essai éponyme de Sylvain Tesson, publié pour la première fois en 2016 chez Gallimard et déjà vendu à 532 000 exemplaires, et qui raconte le voyage de Tesson à travers la largeur et la longueur du désert.

Sylvain Tesson est tombé d’un toit en 2014. Allongé sur son lit d’hôpital, il a fait la promesse suivante : “Si je m’en sors, je traverserai la France à pied.” Moins d’un an après avoir fait cette promesse, il se fraye un chemin à travers la diagonale du vide, du Mercantour à la Manche.

Un soir d’ivresse retrouve Pierre (Jean Dujardin), explorateur et écrivain, déboulant de plusieurs étages dans cette brillante adaptation (coécrite par Denis Imbert et Diastème).Cet incident l’a plongé dans un coma profond.

Alors qu’il était allongé dans son lit d’hôpital après avoir été ramené à la vie, il s’était promis de parcourir la France à pied, du Mercantour au Cotentin. Une aventure unique et hors du commun pour découvrir la beauté de la France rurale, votre moi intérieur et le monde au-delà.

“Je suis tombé au bord de la nuit et je me suis écrasé le visage contre le sol”, a-t-il écrit. Voix off, poésie et utilisation judicieuse des oxymores donnent au voyage de Pierre une douce allure au fur et à mesure qu’il progresse.

Il est possible que ce film vous inspire l’envie d’une évasion douloureusement belle, si vous n’en avez jamais ressenti l’envie, loin de l’agitation, des clinquants et des obligations de nos vies ultra connectées, où l’on perdent si souvent de vue ce qui est vraiment important.

L’une des maximes d’Épicure était : « Déguise ta vie ». Selon Sylvain Tesson, auteur du livre dont est adapté le film de Denis Imbert, “Il y avait donné un dessein aux voies noires”. Il cite également la remarque de Napoléon au général de Caulaincourt.

Il y a deux sortes d’hommes : ceux qui commandent et ceux qui obéissent. Il devrait y avoir une troisième colonne pour les “hommes en fuite”, à son avis. Fuir, c’est être le commandant : « Fuir ! C’est comme abandonner le contrôle et laisser le destin suivre son cours.

Ces deux passages peuvent résumer la stratégie introspective de Sylvain/Pierre : brouiller les pistes et fuir. Une évasion courageuse. Une fugue qui célèbre l’inquiétude, l’unicité, l’indépendance et l’esquive. Ces sentiers le ramènent à la nature, où il peut renouer avec lui-même et découvrir sa vraie nature, libérée de la superficialité et de la cruauté du monde extérieur.

Le but du mouvement est de se redresser et de se regarder droit dans les yeux. “Mon espoir était dans le voyage; si je réussissais, je serais à nouveau guéri.” Un papier froissé au fond de son sac contient l’unique raison pour laquelle il voulait voyager à travers la France. Au final, nous avons tous un bout de papier logé au fond de notre sac, virtuel ou non, qui nous sert de frein ou de moteur, d’ancre au sol ou de poussée dans les airs et vers nos rêves.

Les animaux sauvages voyagent souvent par des “chemins noirs” inexplorés qui n’apparaissent pas sur les cartes. Le chemin de ce loup solitaire vers la rédemption n’est pas facile – c’est un chemin semé d’embûches, et un chemin dans lequel il (et nous) devons apprendre à faire la paix avec le brouillard et les lacunes.

Le sujet du film m’a rappelé un 2008 film de Sean Penn intitulé Into the Wild, qui racontait l’histoire d’un jeune homme du nom de Christopher McCandless qui, à 22 ans, reçoit son diplôme d’études secondaires et, avec lui, sa lettre d’acceptation à Harvard et le début d’une formation structurée, vie matérialiste et finalement épuisante.

Il décide alors de quitter sa famille sans un mot d’explication, de brûler son argent, de vendre sa voiture pour pouvoir explorer et découvrir la nature à pied, et de changer de nom pour repartir à zéro sous une nouvelle identité. Et surtout, sa vie passée. Une vie différente.

Il prévoit de voyager à travers les États-Unis, à travers les champs de blé du Dakota du Sud, les rapides turbulents du Colorado, les communes de la sous-culture hippie de Californie et l’agitation de son propre esprit jusqu’à ce qu’il atteigne sa destination finale : le grand État d’Alaska, où il peut à nouveau se retrouver « dans la nature », seul et en harmonie avec la nature. La même recherche de vérité et d’indépendance. La digression s’arrête là.

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