Mort De Julie Douib – Il la menace de violence si elle n’écoute pas l’enregistrement dans lequel il exprime des remords d’avoir des enfants avec elle. Il a promis de le remplacer “J’aimerais que le policier s’explique. La dernière fois que nous avons vu Julie Douib, elle était isolée socialement.
Il lui était interdit d’utiliser les réseaux sociaux ou de contacter ses amis sur l’île de Rousse, elle ne pouvait donc même pas s’y rendre seule. Elle était nerveuse et renfermée. Selon l’enquêteur, Julie Douib se plaignait toujours. Bruno Garcia l’a inscrite dans une salle de sport en 2014 afin qu’elle “travaille des parties particulières de son corps” et “ne l’embarrasse pas” pendant ses vacances à Miami.
Un bruit de “clash” peut être entendu sur plusieurs autres enregistrements. Il n’est pas rare que les deux enfants du couple soient présents lors de scènes violentes. Lorsque le stand de bijoux de Julie Douib au salon est retourné par Bruno Garcia, Benjamin réconforte sa mère tandis qu’ainé nettoie le bazar. Les enfants s’affairent à séparer le riz en grains individuels.” L’assistant de l’enquêteur en est arrivé à cette conclusion.
Il y a 146 cas de fémicides non résolus en France en 2019, mais elle est plus qu’un chiffre : la trente et unième. La mort de Julie Douib, 34 ans, à L’Ile-Rousse (Haute-Corse) a suscité l’indignation générale et est devenue un cri de ralliement contre les violences conjugales (du 3 septembre au 25 novembre 2019).
Le procès de Bruno Garcia-Cruciani, 44 ans, accusé du meurtre de la jeune mère de ses deux fils, aujourd’hui âgés de 13 et 10 ans, se déroulera à Bastia du jeudi 10 juin au mercredi 16 juin devant la cour d’assises. en Haute Corse. L’homme apparemment désemparé s’est rendu à la gendarmerie de L’Ile-Rousse à 11h25 le 3 mars, moins d’une heure après avoir tiré trois fois sur Julie Douib dans son appartement de la petite ville balnéaire avec son pistolet semi-automatique Glock 17.
Bien que Bruno Garcia-Cruciani ait remis son arme et ses munitions à l’armée, il a nié avoir planifié toute activité criminelle ; qu’il l’ait fait exprès ou non afin de faire face à une incarcération permanente pour son crime sera un sujet vivement débattu.
Selon le résumé de l’ordonnance d’inculpation dont Le Monde a eu connaissance, le dernier coup de feu a été tiré alors que la victime était au sol, ensanglantée, accroupie sur le balcon, et se protégeant de la main.
Les derniers mots de la victime avant de s’évanouir ont été adressés à sa voisine du dessous, réveillée par le tumulte et qui s’était retrouvée sans le vouloir face à Bruno Garcia-Cruciani dans la cage d’escalier de l’immeuble : “Ça m’a tué”.
La formation a révélé qu’il avait non seulement installé un silencieux dans le canon du pistolet, mais avait également recherché en ligne “la peine de mort pour meurtre” deux jours plus tôt. Depuis le 6 février, il a consulté 309 pages en ligne sur les voyages, posant des questions telles que “comment puis-je m’installer en Thaïlande ?” et “quel temps fait-il à Marrakech.
Dès ce jeudi à L’Île-Rousse, France, le procès de l’ex-petit ami de Julie Douib pour son meurtre en 2019 peut débuter (Haute-Corse). Un féminicide qui a déclenché un militantisme sans précédent et conduit à la création d’une marche de sensibilisation aux violences faites aux femmes.
Dès jeudi, Bruno Garcia-Cruciani comparaîtra devant la cour d’assises de Bastia. Cet homme de 44 ans a avoué s’être rendu dans la maison de son ex-petite amie où il avait deux enfants de 8 et 10 ans, et avoir braqué une arme sur elle avant de se rendre à la police. Lui et son ex-petite amie s’étaient séparés en septembre 2018.
La voisine qui a trouvé la femme de 34 ans en train de glousser de sang sur son balcon a révélé : “Elle vient de dire : “Ça m’a tuée”.” Cela fait un mois qu’elle ne me dit plus : “Il va me tuer, il va me tuer. ,” et nous voici.
La victime, son père et Bruno Garcia-Cruciani avaient tous porté plainte contre lui dans les mois précédents, alléguant divers actes de violence, vols, diffamation et autres atteintes à la vie privée.
Après la mort de sa fille, Lucien, le père de Julie Douib, avait organisé une marche silencieuse pour protester contre ce qu’il considérait comme un échec systémique et une absence de réponse. Pour le bien de nos jeunes, nous devons faire la guerre. Nous nous battons pour qu’il paie pour ce qu’il a fait”, avait-il ajouté en novembre de cette année.
Francesca Seatelli, l’avocate des deux enfants du couple et partie civile dans l’affaire (avec les parents de Julie), a déclaré qu’elle espère que “ces enfants aient enfin la place qu’ils ont voulue dans cette procédure et qu’ils soient enfin entendus en tant que victimes”. ” au prochain procès.
Bruno Garcia-Cruciani a “piégé” son ex-petite amie, et le jour de l’incident présumé, il s’est présenté chez elle avec un Glock 17 équipé d’un silencieux, selon l’enquête. C’est alors qu’il a appuyé trois fois sur la gâchette, la frappant deux fois : une fois dans la chambre des enfants et une autre sur le balcon d’où elle s’était échappée, la touchant mortellement à la poitrine et au bras gauche.
Deux témoins au procès en appel de Bruno Garcia, reconnu coupable du meurtre de son ex-petite amie Julie Douib en mars 2019 sur l’île de Rousse, ont témoigné le deuxième jour des brutalités répétées que Garcia a fait subir à la jeune femme. Il y a un total de 297 clichés d’hématome et 54 arguments enregistrés. C’est ce qu’a découvert la police en enquêtant sur la mort de Julie Douib.
