Germaine Sablon Fils – Quiconque entendra la voix de la sobre, juste et sensible Germaine Sablon sera choqué d’apprendre que l’histoire a fait tort à sa notoriété réelle. Pourtant, en 1951, elle est qualifiée de Française la plus renommée… avec Françoise Rosay, selon un journal britannique.
En Suisse, elle était encore considérée comme l’une des très grandes stars de la scène disco française aux côtés d’Edith Piaf. Une telle injustice s’explique probablement par sa curiosité insatiable, qui l’a amené à embrasser d’autres styles et à élargir ses horizons géographiques,
ainsi que par sa farouche indépendance et sa ferveur patriotique, qui l’ont porté à travers les moments les plus sombres du XXe siècle. Jean Cocteau l’appelait un “cœur chantant” qui ne renonçait qu’à une nature authentique, pleine et audacieuse.
Germaine Sablon, née au Perreux-sur-Marne en 1899, a reçu une solide formation musicale aux côtés de ses frères Marcel, futur directeur de théâtre, André, compositeur et chef d’orchestre, et Jean Sablon, vedette internationale.
Elle prend des cours d’harmonie et de piano auprès de Charles Dullin et étudie le chant classique auprès de Bora Lévy. Germaine espère un jour percer dans le monde de l’opéra-comique. Elle a eu une performance notable dans Les Cloches de Corneville à la Gaîté-Lyrique, mais après 1915, elle s’est concentrée principalement sur l’opérette.
Elle a eu deux garçons, Pierre et André, après avoir quitté sa profession après avoir épousé et divorcé de Maurice Bloch en 1918 et s’être installée avec son nouveau mari, Jean Legrand.
En 1931, elle retourne à Paris, où elle grave ses premiers albums et entame sa première tournée de chant. En 1933, elle déménage à l’ABC et, inspirée par l’interprétation de son frère Jean de Here we fish (enregistrée en 1934), écrit un pendant féminin.
En tant que fan de musique française contemporaine, Germaine suit les traces de pionniers comme Mireille, Pills and Tabet, Jean Tranchant et son propre frère, Jean Sablon, interprétant une musique avec un rythme frais et des paroles poétiques accompagnées de futurs poids lourds de l’industrie.
comme Wal-Berg, Fred Adison, Michel Warlop et André Ekyan. Un amour comme le nôtre (Django Reinhardt et Jean Sablon). Une modernité qui n’exclut pas les classiques (comme “Aux Marches du Palais”) ou les emprunts (comme “Mon Légionnaire” de Marie Dubas, de 1937) sans sacrifier l’intégrité d’un style distinctif et original. En 1936 et 1939, Germaine fait deux autres apparitions sur la scène ABC.
L’artiste Germaine Sablon est une gagnante.
Le 19 juillet 1899, à Perreux-sur-Marne, France, Germaine Berthe Sablon est entrée dans le monde. Son père, le compositeur Charles Sablon, était sage-femme et sa mère était infirmière. Elle est l’une des quatre frères et sœurs, qui envisagent tous de poursuivre une carrière dans l’industrie du divertissement.
Jean deviendra un crooner reconnu, tandis que Marcel dirigera le Palais de la Méditerranée à Nice dans son nouveau rôle de directeur. André poursuivra une carrière en musique en tant que compositeur et chef d’orchestre. Dès sa plus tendre enfance, Germaine était entourée de musique. Elle a commencé très tôt sa formation musicale en étudiant le piano et la voix classique.
À l’âge de 16 ans, elle commence à jouer dans des opérettes en 1915. Elle épouse Maurice Bloch en 1918, mais elle s’inquiète très vite à l’idée de passer ses journées à ne faire que des travaux ménagers.
Après avoir divorcé en 1921, elle se remarie le lendemain avec le chanteur Jean Legrand, dont le père est propriétaire du Journal de Valence. Elle a eu des jumeaux, qu’elle nomme Pierre et André, à la maison.
Une brave résistante, Germaine Sablon.
Germaine Sablon n’était pas seulement une patriote et une combattante de la première heure, mais elle était aussi une grande star en France avant la guerre.
Elle s’est enrôlée dans l’armée au début des hostilités en 1939 et a servi sur le théâtre de la guerre.
Pendant la Grande Guerre, il y avait de longues accalmies entre les conflits, alors les gens trouvaient des moyens de passer le temps avec des activités comme le sport, la musique et le théâtre. Les troupes auront droit à des performances de vedettes, dont Sarah Bernhardt.
Germaine Sablon chantera pour les soldats qui gardent la ligne Maginot tant que le théâtre restera ouvert jusqu’à la guerre de 39-45. Elle décide rapidement qu’elle veut rendre un plus grand service, alors elle commence à travailler comme infirmière.
Germaine Sablon a refusé d’accepter le cessez-le-feu et l’occupation de la France, elle a donc rejoint la Résistance en secret. De nombreux patriotes français ordinaires ont trouvé l’inspiration dans l’appel du général de Gaulle à rejoindre la Résistance le 18 juin 1940.
Germaine Sablon s’est enfuie en zone libre dans le sud de la France en 1940. Elle a rejoint la résistance sans en parler à personne, et elle ne trouvera pas que son amant, Joseph Kessel, était un résistant jusqu’à bien plus tard.
Avec l’aide d’André Gillois et d’André Girard, elle organise le départ et l’embarquement de nuit des officiers français, polonais et alliés à destination de Londres dans le cadre du réseau d’évasion Hugo.
Après la trahison de son groupe, elle s’enfuit au Portugal puis en Espagne avant d’arriver à Londres en février 1943. Sur la Résistance, il y a trois pistes. Ce dernier espère inclure une chanson dans son film tchapeau peut servir à la fois de cri de ralliement et de symbole emblématique de la Résistance.
La RAF déposera les cahiers, avec le texte, sur les régions capturées. Le chant des partisans a servi de substitut à “La Marseillaise” interdite par les nazis pour certains. Elle a été jouée lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon en 1964, ainsi qu’aux funérailles d’autres résistants tombés au combat.
La bataille pour la liberté de Germaine Sablon continue. Son fils est blessé dans les guerres de Libye et de Tunisie, et au commandement de la 1ère Division française libre, elle se retrouve à servir comme infirmière dans les ambulances de Lady Spears.