Sophie Binet Famille – Elle est également titulaire d’un CPE et a travaillé comme conseillère principale d’école dans les quartiers professionnels du Nord de Marseille. Sophie Binet est secrétaire générale du Syndicat CGT des Ingénieurs, Cadres et Techniciens depuis 2018. Elle est en charge des questions d’égalité femmes-hommes au siège syndical de Montreuil.
Ce sera un défi de taille pour le nouveau secrétaire général de la CGT d’unir le parti après qu’il ait été si profondément divisé au cours des derniers mois en raison de désaccords sur la mobilisation de la réforme des retraites. La CGT a également annoncé que Laurent Brun, le patron des CGT-cheminots, a été élu administrateur, faisant de lui l’équivalent du numéro deux du bureau, rejoignant Sophie Binet, largement saluée par les congressistes et qui a succédé à Philippe Martinez.
Céline Verzeletti, une ancienne candidate finalement évincée, fait également partie de l’équipe exécutive. Catherine Giraud, secrétaire générale du Syndicat de la Vienne, Nathalie Bazire, secrétaire générale du Syndicat de la Manche, Mireille Stivala, secrétaire générale de la Fédération de la santé et de l’action sociale, et Sébastien Ménesplier, secrétaire général de la CGT Mines et Énergie , ont également été élus.
Le directeur des salaires de la fédération, Boris Plazzi, ainsi que le secrétaire général du syndicat, Gérald Ré, et un membre du conseil d’administration de la fédération, Thomas Vacheron, font tous partie du personnel. Sophie Binet, la dirigeante nouvellement élue de la CGT, s’est engagée à poursuivre la collaboration de l’organisation avec les intersyndicalistes dans leur lutte contre la réforme des retraites.
Jusqu’à récemment, la CGT-Cadres était dirigée par la première femme de 41 ans élue au poste de secrétaire général du syndicat. Une femme a pris la tête de la CGT pour la première fois de son histoire. A l’issue de la 53e convention de son syndicat, tenue dans des conditions extrêmement tendues à Clermont-Ferrand le 31 mars, Sophie Binet a été élue secrétaire générale. Alors qu’on ne s’attendait pas à ce qu’elle succède à Philippe Martinez au début des réunions familiales cégétistes dans la ville du Puy-de-capitale Dôme, sa sélection fait un peu un choc.
La candidate préférée de M., Marie Buisson, était l’une des trois autres candidates notables. Martinez, qui avait été écarté par la nouvelle équipe de direction. Néanmoins, l’instance dirigeante de la CGT, le comité confédéral national (CCN), qui regroupe les syndicats régionaux et les fédérations, l’a rejetée. La nouvelle dirigeante aura les mains pleines pour tenter de rafistoler une organisation qui s’effondre depuis des mois, surtout après les discussions animées du 53e congrès annuel.
Philippe Martinez sait qui lui succédera. Et ce ne sera pas Marie Buisson ou Céline Verzeletti, car toutes deux n’ont pas réussi à convaincre l’instance dirigeante du syndicat, le Comité confédéral national. Vendredi 31 mars, Sophie Binet a pris ses fonctions de secrétaire général de la CGT des Cadres et Techniciens. Elle est la première femme à occuper ce poste, et elle est passionnée par le féminisme et l’égalité salariale pour les femmes.
Sophie Binet, 41 ans, est militante dans le domaine de l’éducation depuis ses débuts de militante étudiante et membre de l’Union nationale des étudiants de France (Unef). Depuis son élection à l’Unef en 2005, elle refuse de garder le silence sur la question du budget de l’éducation nationale pour 2006 au sein du Conseil national consultatif et représentatif de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ce qui donne? Elle a expliqué à l’AFP que c’était à cause d’un “manque d’éléments” de la part du gouvernement.
Les retraites ? Une ferme résolution jusqu’à la retraite.
Déjà, il a la réforme des retraites dans son viseur. Elle proteste contre la réforme des régimes spéciaux en octobre 2007. Quel dommage que “le gouvernement veuille faire sauter le verrou des 37,5 ans de régimes spéciaux pour pouvoir faire passer tout le monde à 42 ans”, déplore-t-elle. Travailler après l’âge de la retraite ne nous passionne pas du tout.
À 30 ans, elle rejoint le bureau exécutif de la fédération CGT en 2013 et se voit confier la responsabilité de promouvoir la parité hommes-femmes au sein du syndicat. Ses guerres sont nombreuses. Elle a lancé la campagne #viedemère en 2016 pour souligner la “discrimination” à laquelle sont confrontées les mères qui travaillent.
Un an plus tard, au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, elle s’inscrit comme signataire d’une tribune dénonçant les effets des décrets réformant le code du travail, qui, selon les auteurs, exacerbent “les inégalités professionnelles” entre les femmes et les hommes.
Sophie Binet critique le rapport 2019 sur les écarts salariaux hommes-femmes qui a été mis en place car il ne prenait pas en compte les revendications des syndicats, notamment en matière d’égalité salariale. Même après les récentes modifications du système de retraite, elle n’est pas plus flexible.
N’évoquez pas la médiation ou les accords gouvernementaux lorsque vous lui parlez. Début mars, elle avait déclaré à TF1info que le mouvement social avait été “instruit” par l’échec du rapport de 2010 sur l’âge de la retraite, se disant déterminé à continuer à se battre jusqu’à ce qu’il gagne. Nous ferons tout ce qu’il faut pour gagner.
Le signal est donné pour une mission qui s’annonce difficile. Sophie Binet aura la lourde tâche de raccommoder les divisions internes de la CGT à un moment où le bureau central du syndicat est aux côtés d’autres syndicats en opposition à l’exécutif.
Vendredi dernier, Sophie Binet a succédé à Philippe Martinez au poste de secrétaire général de la CGT. Militante de longue date, Sophie Binet, 41 ans, s’est opposée au CPE durant ses années étudiantes et à la loi travail en tant que secrétaire de l’Ugict. Elle prend également très au sérieux les questions d’égalité des sexes.
Sophie Binet, à la stupeur générale, a été élue vendredi secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT). Cette femme de 41 ans était une outsider dans la course à la succession de Philippe Martinez, où elle affrontait Marie Buisson, la favorite de la direction sortante, et Céline Verzeletti, la candidate soutenue par les grands centres. Elle fait face à une bataille difficile pour unir une conférence qui semblait profondément fracturée au Congrès.
Leader dans la lutte contre le CPE
Dès ses “15 ans”, Sophie Binet s’est engagée dans son syndicat. Dans un entretien à l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) en janvier dernier, elle déclare : « J’ai pris conscience des inégalités socio-économiques à l’école et j’ai commencé à m’impliquer dans la JOC (jeunesse ouvrière chrétienne) puis dans les mouvements au niveau secondaire. Elle se spécialise en philosophie à l’Université de Nantes et des mineures en anglais à l’Université du Nebraska à Omaha avant de rejoindre la…
Sophie Binet, ancienne conseillère principale à l’éducation à Marseille, a remplacé vendredi dernier Philippe Martinez à la présidence de la CGT. Depuis la création du syndicat en 1895, c’est la première fois qu’une femme est élue à ce poste.
Prise de contrôle dramatique de la scène syndicale. La candidature inattendue de Sophie Binet est apparue dans la matinée après une nuit de tractations en coulisses lors du 53e congrès de la CGT à Clermont-Ferrand. À 41 ans, elle devient la première femme à diriger le syndicat depuis sa fondation en 1895.
Marie Buisson, la fille du secrétaire général sortant Philippe Martinez, et Céline Verzeletti, une autre candidate, n’ont pas réussi à rallier leur candidature.
