
Olivier De Kersauson Malade – Le grand animateur et journaliste Philippe Bouvard n’est plus des nôtres. D’abord coursier au service image du Figaro, il est ensuite devenu rédacteur en chef de France-Soir et est aujourd’hui chroniqueur pour Paris Match et Le Point. Il a longtemps été au sommet des Grosses Têtes, et aujourd’hui, avec son nouveau livre, Le petit monde de Don Bouvard, il revient sur le devant de la scène.
Invité sur la scène C à Vous le 5 octobre pour la promotion, il n’a pas hésité à partager quelques détails personnels sur sa santé. Il a commencé : « Je dois vous avertir que la vieillesse m’a donné de sérieux handicaps. j’entends très mal aussi.”
Alors Anne-Elisabeth Lemoine a demandé : « C’est pour ça que tu es assise à mes côtés ? Ce que dit le principal interrogé : “Pas du tout, même si c’est agréable d’être si proche. C’était une excuse pour se rapprocher de vous”.
Philippe Bouvard est déterminé à montrer son côté humoristique, alors il fait ceci : “On ne peut pas vivre jusqu’à 93 ans comme moi sans céder un peu à la nature. Ce qui compte vraiment quand on fait notre métier, c’est qu’on il reste des cellules cérébrales “C’est fini, alors.
Philippe Bouvard n’évoque pas ici pour la première fois sa grande vieillesse. C’est sur l’antenne de France Info qu’il a révélé son identité quelques jours seulement après la parution de son précédent livre, On s’en souviendra. “Il lui avait d’abord assuré : “J’ai le sentiment d’avoir fait ce que je voulais faire, et de l’avoir fait complètement”, avant d’ajouter : “Je ne peux pas me C’est un coup de chance que les gens m’aient accepté malgré les défauts que le métier que j’ai choisi m’a permis de surmonter”.
Philippe Bouvard a précédemment indiqué qu’il ne serait pas perçu comme ayant vieilli avec les années. Il avait précédemment dit: “Je ne reviendrai pas de 92”, puis a précisé: “Cela m’est tombé dessus sans que je m’en aperçoive, ou j’ai dû traverser les années 70, 80 et 90, mais je ne ‘ Je ne sais pas parce que je ne l’ai pas vu arriver.”
Le fait qu’on lui dise qu’il n’était pas assez bon, selon ses propos, a été ce qui l’a le plus frappé « en avançant vers la mort, et je n’ai toujours pas l’impression que ma vie est finie. Il y a une contradiction ». Il a dit des choses très émouvantes sur la scène C à Vous. J’ai l’impression de ne pas avoir tout accompli et j’aurai 93 ans, mais l’âge n’atténue pas le feu de l’enthousiasme, dit-il.
Alors que beaucoup de gens repoussent leur retraite jusqu’à ce qu’ils puissent enfin se détendre, Philippe Bouvard n’en fait pas partie. Après avoir dit : « J’ai ressenti l’ennui que guettait celui qui a travaillé tout le temps et toute sa vie », il a dit qu’il comprenait le sentiment. Vous devez donner l’impression que vous avez toujours quelque chose à dire.
Parfois on se trompe, mais il faut toujours écouter et regarder ses contemporains, donc il n’y a pas d’autre moyen que de passer par les médias », poursuit l’emblématique journaliste. Après des années à être étiqueté « l’affreux jojo », il affirme “Il y a eu plus d’affreux que moi, mais c’est vrai qu’à l’époque, mon audace ne faisait que faire sourire”, dit-il ironiquement.
Enquête Sur le point de prendre le départ du Vendée Globe, dimanche 8 novembre, Romain Attanasio est un des rares à évoquer ce mal pas très glorieux, qui touche une bonne partie des navigateurs professionnels. Selon le médecin du bord, deux marins sur trois sont touchés.
Pouvez-vous imaginer le début des aventures océaniques apocalyptiques d’Eric Tabarly ou d’Olivier de Kersauson avec eux discutant de leurs nausées et de leurs maux de tête ? Médecin et directeur médical du Vendée Globe Jean-Yves Chauve sourit : “Bien sûr que ne, à leur époque on n’avouait pas ses faiblesses.” Les pilotes sont désormais moins timides sur le sujet en question, même si personne ne veut entrer dans les détails.
Romain Attanasio, qui prend également le départ de la course avec son amie et mère de son enfant, Samantha Davies, avoue : “C’est vrai que c’est pas très glorieux comme image à renvoyer au public.” Quand il s’agit de concurrents directs, il dit « Motus », car « c’est une indication qui peut leur servir ». Le sujet n’est plus tabou chez les marins et les travailleurs portuaires.
Serait-il vraiment si crucial d’avoir cette information, alors? Oui, en raison des graves problèmes causés par cette maladie, qui touche environ un marin, pêcheur, militaire sur trois et dont la gravité est très variable.
Le médecin résume succinctement : « Certains sont plus sensibles que d’autres sans qu’on puisse expliquer pourquoi. « Je sais que j’aurai mal au ventre à force de tousser les trois premiers jours, que je ne pourrai pas manger , et que les manœuvres seront difficiles”, prédit Romain Attanasio.
Dans quelle mesure le mal de mer peut-il être responsable de certains avaries ostensiblement mécaniques ou associés à une mauvaise fortune maritime ? « On ne le dit pas, mais oui, c’est probable », pense le docteur Chauve, qui en tête des noms qu’il ne donne pas, secret médical oblige. Mais il donne aussi une formule utilisable à tout départ de novembre : les fameux « trois F » (faim, froid et fatigue), auxquels il ajoute un quatrième, le f de… frousse.
