Jacques Hyver Âge – Michel Maury-Laribière, vice-président du Conseil du mécénat français et patron d’une entreprise de tuileries, est enlevé le 28 juin 1980 en Charente.. Le chef du SRPJ bordelais, le commissaire Bardon, prend les commandes.
Quatre mois après son arrestation initiale, Jacques Hyver, 29 ans, a également été arrêté. À un moment donné, il a assassiné un propriétaire de boîte de nuit. Hyver, qui a été condamné à douze ans de prison, tente de voler une banque suisse à deux reprises. Des aveux et l’exécution de sa peine ont abouti à la libération du criminel en 2005.
Il n’existe aucun document historique qui nous permettrait de recréer la composition démographique de la population en question sur la base des résultats des funérailles, en particulier celles d’un passé lointain. La seule manière d’avancer dans une reconstruction paléodémographique dans ces situations est d’utiliser une grande variété d’indices issus de l’archéologie et de la biométrie, ainsi que, plus récemment, des indicateurs collectés via la biologie génétique.
Pour le cas précis de l’épidémie de peste qui ravagea la Provence au XVIIIe siècle, pour laquelle nous disposons de nombreux documents d’archives et de données ostéologiques, Michel Signoli, Isabelle Séguy, Jean-Nol Biraben et Olivier Dutour proposent une comparaison des apports archéoanthropologiques et démographiques. approches.
Alors que les archives historiques des pestes des XVIe et XVIIe siècles sont assez fragmentaires, leur étude comparative qui combine les deux méthodologies offre un soutien plein d’espoir à l’analyse de ces événements.
Les anthropologues biologiques combinent généralement les résultats de ces deux types de recherche lorsqu’ils examinent les sociétés humaines passées. Un sous-ensemble de ces méthodes est bien connu des historiens et des démographes car il s’appuie sur des informations contenues dans un large éventail de documents historiques.
L’autre est liée à l’analyse des données squelettiques découvertes lors des fouilles archéologiques dans le but de déterminer la composition démographique des sociétés préhistoriques. Ces informations sont cruciales pour le domaine de la paléodémographie.
Dans cet article, nous utilisons une méthode comparative pour illustrer comment les domaines de l’anthropologie et de la démographie pourraient travailler ensemble pour mieux comprendre les sociétés anciennes. Ces deux méthodes ont eu peu d’occasions d’engager un dialogue fructueux sur leur sujet commun jusqu’à présent.
Il est vrai que ce type d’analyse comparative ne peut être utilisé que dans des circonstances extrêmement particulières, typiquement celles qui portent sur les époques modernes et contemporaines .
Nous avons décidé de mettre notre stratégie à l’épreuve dans un scénario très précis, à savoir un déclin démographique provoqué par une épidémie. La peste se distingue parmi les crises épidémiques pour plusieurs raisons : elle a été reconnue très tôt dans l’histoire, elle s’est produite fréquemment dans l’Antiquité ainsi qu’à l’époque médiévale et contemporaine marquée par de grandes pandémies, et elle était extrêmement destructrice sans traitement.
L’infection de l’homme par Yersinia pestis a un profil quantifiable et « qualitatif » grâce à ces caractéristiques.Notre véritable travail de terrain a commencé en 1994, avec la fouille des jardins du Couvent de l’Observance, qui servait de sépulture aux victimes de la “Grande Peste” de Marseille en 1722. C’était la première fois qu’un cimetière collectif de les pestiférés avaient été systématiquement exhumés.
Des inquiétudes ont été exprimées tant sur le terrain qu’en laboratoire quant à la manière de donner un sens aux nouvelles données anthropologiques découvertes (Dutour et al., 1994 ; Signoli et al., 1997b ; Signoli et Dutour, 1997).Faute de contexte, il a été difficile d’apporter des réponses satisfaisantes aux questions qui se sont posées lors de cette fouille.
Ces questions portaient sur la chronologie et la méthode des enterrements, ainsi que sur le traitement des corps et la structure paléodémographique inhabituelle de l’échantillon.La nécessité de valider ces résultats par rapport à des données provenant d’autres sources est devenue évidente.
Alors que les premiers résultats d’un site régional (celui de Délos à Martigues) étaient prometteurs, il était clair qu’une enquête plus approfondie sur des sites présentant des caractéristiques similaires était nécessaire.
D’autre part, davantage de recherches sur les conséquences de l’épidémie de peste sur la population locale à l’époque étaient essentielles. Nous avons donc dû regarder en arrière dans le passé pour essayer de vérifier un “modèle” de l’impact de la peste sur les gens. Avec ce modèle, nous pouvons mieux comprendre nos découvertes paléodémographiques.
Lorsque nous essayons de déterminer à quel type de crise nous sommes confrontés et à quoi elle ressemble, nous pouvons apprendre davantage des archives historiques que des restes osseux. Malgré l’abondance de documents écrits du XVIIIe siècle, c’est grâce aux découvertes archéologiques que nous pouvons confirmer l’authenticité des coutumes funéraires et collecter des échantillons pour des études de biologie moléculaire qui peuvent confirmer le diagnostic de la peste.
Pour nous, ce travail n’est que le début d’une enquête sur les pandémies de peste qui finira par englober des périodes encore plus anciennes pour lesquelles les archives biologiques sont la seule source d’information connue. Au départ, il était donc indispensable de confronter les archives biologiques et historiques pour évaluer la crédibilité des données ostéo-archéologiques.
En ce qui concerne l’aspect démographie historique de notre étude, nous avons choisi de travailler sur sept localités qui ont toutes souffert de la pandémie de peste qui a frappé la Provence de 1720 à 1722. Il s’agit d’Aubagne, Cassis, Puy-Sainte-Réparade, Marseille, Martigues , Salon-de-Provence et Vitrolles.
Nous avons basé notre travail sur des documents originaux (registres paroissiaux, recensements de la population, listes des malades et des blessés, etc.) qui n’avaient pas été traités jusqu’à présent, ou étudiés pour répondre à d’autres problèmes. Au total, environ 14 000 documents relatifs à ces domaines ont été analysés (dont 8 000 concernaient des personnes victimes d’une crise démographique).