Famille Bebien – Vincent Bébien, sa femme Odette, et leurs deux enfants, Vincent-Salvator et Aline, sont retrouvés morts dans leur domicile de Saint-Andéol-le-Château (aujourd’hui Beauvallon) le 30 mai 1995. Un homme passera le reste de sa vie à prison, mais il ne saura jamais ce qui s’est passé. Dans ce podcast, nous revisitons ce quadruple assassinat.
Samantha Bébien, 25 ans, a perdu ses parents le 30 mai 1995 lorsque leur maison a brûlé et qu’ils ont été retrouvés morts. L’autopsie peut rapidement montrer qu’ils ont tous été tués par balles, grâce aux résultats rapides.
Des familles de Saint-Andéol-le-Château, dans le Rhône, sont interrogées par les gendarmes sur la mort mystérieuse d’une famille. Le 2 juin, ils ont terminé la perquisition de la maison sans trouver l’arme du crime. Tout au long de l’après-midi du 30 mai, les quatre victimes ont été tuées les unes après les autres.
Le mystère du meurtre de Saint-quadruple Andéol a été dévoilé par le marchand de journaux de la rue principale de la ville. Comme les Bébien habitent cette petite banlieue lyonnaise depuis plus d’une décennie, les rumeurs et les hypothèses ne manquent pas.
Il y a une appréhension. La directrice de l’hôpital où Odette Bébien travaille comme infirmière de nuit depuis 18 ans dit qu’elle était “une femme vraiment humaine”. Le départ à la retraite de Mme Bébien, une femme de 66 ans, devait intervenir le 8 juin. Dans la nuit
Du lundi 29 mai au mardi 30 mai, elle avait normalement assuré sa propre sécurité et était de retour chez elle à 7 h. Vincent , son mari depuis cinquante ans, est retourné travailler à l’usine FBC de Givors et est rentré chez lui à midi, comme il le faisait tous les jours.
Entre-temps, son fils Vincent-Salvator, un employé de vingt et un ans dans un supermarché, est arrivé. Aline, la sœur cadette d’Aline, était la dernière à la maison à 17h30. Elle était une élève de troisième.
La gendarmerie et la police ont dressé une chronologie des assassinats : les meurtriers ont passé l’après-midi dans le petit pavillon, et ont dénoncé, l’un après l’autre, à des intervalles divers, les membres de la famille Bébien.
Après cela, le pavillon aurait été incendié pour effacer toute trace de leur passage. L’arme du crime, un long fusil de calibre 22 déterminé par un examen des balles trouvées sur les lieux, n’a jamais été retrouvée.
Les études portent sur l’environnement familial. Outre ses frères et sœurs et ses parents, Vincent Bébien avait neuf épouses professionnelles et un large réseau familial et amical. En outre, les trois voyages de la famille en Tunisie, dont le dernier remonte au mois de mai, et le séjour d’une semaine d’un.
Tunisien chez eux durant l’hiver de l’année dernière ont été évoqués, ainsi que l’attestation d’hébergement délivrée par la ville de Saint-Andéol. Eric Bruyas, 27 ans, le fils du couple Bébien assassiné à Saint-Andéol-le-Château (Rhône) le 30 mai avec leurs deux enfants, a été condamné à mort à la prison Saint-Joseph de Lyon en début d’après-midi.
Elle avait été précédemment présentée au juge Gilles Raguin, qui avait indiqué qu’il faisait l’objet d’une enquête pour « assassinats et dégradations par incendie de meubles et d’immeubles avec des substances naturelles destinées à mettre en danger des innocents ».
Certains des souhaits d’Eric Bruys se sont réalisés. Les tombes de ses beaux-parents et de leurs enfants ont été découvertes par “accident”, affirme-t-il. Pour éviter d’étouffer sa femme, il aurait pu transformer cette saga en comédie en allumant un feu dans la maison.
Au fil du temps, il est devenu clair que les bouteilles d’huiles essentielles trouvées par terre appartenaient à Jeudi. Il a également reconnu avoir jeté dans le Rhin un canon à ciseaux 22 LR, qui, selon les experts, a été utilisé dans le triple meurtre.
Des gendarmes l’ont emmené au bord de la rivière et l’ont mis dans une cellule, où il a donné un emplacement approximatif pour l’arme présumée du crime, retrouvée vendredi matin. Mercredi, Eric Bruyas était interpellé par la gendarmerie de la commune de Givors, où il habite, à une dizaine de kilomètres du village de Saint-Andéol.
Samantha, sa femme et dernière enfant survivante de la dynastie Bébien, a été présentée de sa propre initiative aux gendarmes de Givors mercredi et jeudi, où elle était depuis longtemps entendue. Elle apparaît à l’improviste pendant le processus d’audition.
Les faits remontent au 30 mai. Les pompiers doivent agir rapidement une fois arrivés sur les lieux pour lutter contre une gêne généralisée. Ils découvrent les quatre corps de Vincent Bébien, 47 ans, sa femme Odette, 46 ans, et leurs enfants Vincent Salvator, 21 ans, et Aline, 16 ans.
L’utilisation du temps de chaque individu permet aux enquêteurs de déterminer qu’ils ont tous été tués entre. En l’absence de témoins, les enquêteurs fouillent dans tous les sens.
