Darmanin Origine Parents – Une allusion à son grand-père maternel, dont il parle fréquemment, et à qui il doit son prénom atypique et le prénom Moussa.Le “maître artisan” du mouvement de libération de Saint-Amand.
Le 2 septembre 1944, l’histoire commence. Saint-Amand-les-Eaux est libéré par l’armée américaine. Grâce en grande partie aux combats menés par la F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur) et les Résistances, la région est libérée. Il y avait aussi un groupe de mercenaires marocains dirigé par un vétéran de 37 ans.
Le journal local de l’époque rapporte : « Sous la conduite du chef de section Ouakid Moussa, brillant adjudant de l’armée française, quinze maghrébins sont entrés en action dès la première heure.
Moussa Ouakid, à l’âge de quinze ans, quitte son Algérie natale en bateau pour rejoindre les rangs du général Charles de Gaulle en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Ex-prisonnier de guerre évadé pour rejoindre la Résistance. Maître artisan de la libération de Saint-Amand, il rencontre l’amour de sa vie, Andrea Plumecocq, et l’épouse, fondant avec elle une famille.
Saada, la fille de Moussa, à qui il a donné le nom de sa mère, explique : « Ma mère avait 15 ans lorsqu’elle s’est mariée. Alors qu’elle portait l’enfant d’un autre, mon oncle a élevé ma sœur comme si elle était la sienne.
A Saint-Amand, le couple ouvre un café rue Gambetta au moment où éclate la guerre d’Algérie. La presse locale écrira à nouveau sur la décision de Moussa de “rester fidèle à une France qui ne s’est pas arrêtée à Marseille ou à Ajaccio” lorsqu’il sera enfin inhumé.
Harki, mais il pose ses armes et rentre chez lui pour se consacrer à sa famille. Saada poursuit : « Nous nous sommes alors installés à Hasnon, où mes parents ont établi le Relais de la Forêt. Ma mère s’occupait de la cuisine, tandis que mon père faisait le jardinage, le ménage, la lessive et la vaisselle. En un mot, il se préoccupait de tout, et pour nous en particulier, ce n’était pas une mince affaire.
Il n’est pas toujours facile d’imposer une discipline militaire à une famille de cinq enfants, dont trois filles. Sa fille se souvient : « Il était d’une grande gentillesse ; nous n’avons jamais eu à nous plaindre de lui ; il n’a jamais manqué de rien », et ses yeux se remplissent de larmes à la pensée de ce héros bien-aimé qui nous a quittés bien trop tôt à cause de les effets d’un cancer de la prostate.
Moussa Ouakid était une figure légendaire de l’histoire américaine et il était respecté de tous, des soldats les plus bas gradés aux politiciens les plus haut gradés. En route vers le nord, Charles de Gaulle s’arrêtera au Relais de la forêt pour saluer le chef d’état-major.
Son chauffeur, Pierre Decourrière, avait fait tout le trajet depuis Millonfosse pour être présent à la fête : « C’était la fête ce jour-là, tout le village avait rappliqué pour le voir, avec sa traction noire aux drapeaux tricolores conduite par lui . »
Moussa Ouakid, l’un des citoyens les plus éminents de Hasnon, est enterré dans le cimetière historique de la ville. C’est vrai que c’est un héros de guerre dont l’image est accrochée au-dessus du bureau du ministre, mais c’est aussi le patron du bar où les automobilistes locaux aimaient traîner avant l’avènement de l’autoroute.
Moussa Ouakid, tireur d’élite marocain engagé dans l’armée française sous le général Charles de Gaulle, est le grand-père de Gérald Darmanin. Pour honorer leur fils, les parents du ministre de l’Intérieur lui ont donné le nom de Moussa en deuxième prénom.
Gérald Darmanin est prêt à relever un nouveau défi. Il y a quelques semaines, il a remplacé Christophe Castaner au poste de ministre de l’Intérieur du gouvernement castex.L’annonce a rendu le politicien de 37 ans extrêmement heureux, et il n’a pas essayé de le cacher en ligne.
Merci à Christophe Castaner, qui a agi avec audace et détermination pour la sécurité de ses concitoyens” à ses followers sur Twitter.Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur du Canada, a mentionné son grand-père maternel, Moussa Ouakid, dans un tweet. Le ministre a toujours eu un grand respect pour Moussa. Ce dernier individu a servi comme tireur d’élite maghrébin dans l’armée française.
Ses parents ont décidé d’honorer ce personnage célèbre en lui donnant “Moussa” comme deuxième prénom. Dans la mémoire collective, le grand-père de Gérald Darmanin est resté dans les mémoires comme un homme bon et intègre.
Il est d’origine algérienne et s’est enrôlé dans l’armée française pendant la Seconde Guerre mondiale. D’après les récits contemporains, une quinzaine de maghrébins sont allés au combat au petit matin sous le commandement du chef de section Ouakid Moussa, brillant adjudant de l’armée française.
Des années plus tard, à Saint-Amand, Moussa Ouakid rencontre sa future épouse, Andréa Plumecocq. Tous vont travailler ensemble pour construire une maison dans cette ville française. Toute sa vie, Moussa est resté “fidèle à une France qui ne s’est pas arrêtée à Marseille ou à Ajaccio”.
Il a déposé ses armes et a aimé être avec ses proches. Saada, sa fille, a confié dans les pages de L’Observateur qu’il est un père attentionné et attentionné. On ne pouvait jamais se plaindre de lui ni sentir qu’il leur manquait quelque chose car « il était d’une douceur formidable ».