
Affaire Maeva Rousseau – La cour d’assises du Val-d’Oise a condamné aujourd’hui Alain Berruet, 60 ans, à 20 ans de prison pour l’assassinat de Maeva Rousseau, assassinée à 23 ans devant son bébé avec une batte.
L’homme de 63 ans, ami d’enfance de Maeva, avait été inculpé d’acte de vengeance aveugle et sauvage et requis 30 ans de prison par le procureur.
Le crime était “exceptionnel et particulièrement grave”, selon la substitut du procureur Charlotte Huet, et il s’est produit une nuit d’avril 2012 dans un hameau du Vexin français, Chérence.
Alain Berruet, vêtu de bottes en caoutchouc, de gants de ménage roses et d’une batte de baseball, a surpris Maeva Rousseau sur son lit en pleine nuit, selon le parquet.
Avec cette arme, Alain Berruet avait déjà frappé Maeva quinze fois. La pièce entière était couverte de sang, du sol au plafond. Le bébé, dont le bras était coincé sous le corps de sa mère, a crié de douleur bien qu’il soit physiquement indemne.
Lors de l’audience, Alain Berruet, le crâne chauve, les yeux clairs et une croix autour du cou, a soutenu qu’il n’avait pas planifié ses actions, mais qu’il ne l’avait apparemment fait que pour son propre bénéfice.
Les Berruet étaient convaincus que Maeva et son mari devaient être tenus responsables du crime en raison de leur conviction qu’il s’agissait d’un acte criminel. Philippe Louis, l’avocat de M. Berruet, a fait valoir que le “raisonnement arithmétique” doit être utilisé avec prudence pour déterminer si oui ou non M. Berruet avait une “volonté de tuer” et une “préméditation”.
Mme Berruet a également écopé d’une peine de deux ans avec décompte du temps purgé pour “complicité dans la destruction de preuves” par le tribunal. Après le crime, elle lui avait ordonné de se débarrasser du sac à main de la victime.
Comme si elle était complètement sortie de son rocker, la femme s’est gardée derrière ses volets, où elle a également tenu un sanctuaire à la mémoire de son défunt mari. Afin d’entretenir l’idée de vengeance, elle “attise les flammes” avec son mari.
Mme Huet a affirmé qu’il s’agissait d’un meurtre.Tout découle de la vengeance. Celui qui est devenu fou après la mort de son unique enfant. Il avait trouvé le coupable en la personne de l’ex-petite amie de son enfant décédé.
En avril , une femme de ans nommée Mava Rousseau a été assassinée et battue à mort avec une batte de baseball. Alain Berruet, artisan de 63 ans originaire de Bray-et-Lû, est jugé pour meurtre devant la cour d’assises de Pontoise de lundi à vendredi.
La mère de Chérence, une nounou, a été assassinée dans sa propre maison devant son fils de 13 mois. De retour chez eux, Alan, leur ami de 26 ans, découvre le corps sans vie de la jeune femme.
Le mois d’avril “la porte n’était pas verrouillée”. Dans nos colonnes trois mois après l’événement, il expliquait avoir oublié de dire à Mava qu’il avait pris son double et qu’elle devait le laisser ouvert pour lui.
Je me suis précipité dans la chambre dès que j’ai entendu les cris de mon enfant. Je les ai découverts là-bas. Sur le lit, Maeva était la tête en bas, la tête penchée précairement dans les airs. Elle avait cessé de respirer et était morte.
Lorenzo était coincé sous son propre poids. Son bras était bleu. J’ai appelé le 18 avec le bébé en remorque. Alan utilise le massage cardiaque et le bouche-à-bouche jusqu’à l’arrivée des secours. Cependant, la réalité s’installe rapidement : il n’y a plus rien à faire. Une dizaine de coups dans le dos et à la tête ont été portés à Mava.
Alain Berruet, le meilleur ami du père de Mava, devient rapidement l’objet des soupçons des enquêteurs. L’artisan de Bray-et-Lû avait fait l’objet d’une plainte pour menaces de mort déposée par le couple quelques mois auparavant.
Leur fils, Rodolphe, a été tué dans un accident de voiture à Amenucourt, en France, le 21 août 2011. Il n’arrêtait pas de lui envoyer des textos, expliquant clairement ce qu’il pensait d’elle. Malgré tous les efforts d’Alan, il n’a pas réussi à persuader son ancien compagnon de changer d’avis. Il a fini par dire à la petite amie de Rodolphe tout ce qu’il avait fait. La nuit suivante, à la suite d’une dispute, le jeune homme est retrouvé mort.
On pense qu’il a été retrouvé mort dans un champ près de la Rd 37 Les gendarmes estiment que la vitesse excessive et l’alcool ont contribué au décès de Rodolphe. Alain Berruet et sa femme étaient convaincus que leur fils avait été tué par ces explications.
Le juin, l’artisan a été arrêté et s’il était au courant des faits, il a toujours nié la préméditation des crimes. Selon lui, il est venu à Chérence pour parler de la mort de son fils et a passé un marché avec la police. Cependant, les chercheurs ont constaté que la préméditation était toujours présente dans leurs conclusions.
