Affaire Jean Pierre Mura – Malgré ses affirmations d’innocence, Jean Calas (1698-10 mars 1762) fut exécuté pour le meurtre de son fils à Toulouse, en France. Dans une société officiellement catholique, Calas était protestant.
1764 a vu l’exonération d’un homme qui avait été accusé par des opposants à l’Église catholique d’être coupable. Lui et sa femme, tous deux protestants, sont devenus un symbole de l’intolérance religieuse en France, avec François-Jean de la Barre et Pierre-Paul SirvenCalas.
Lorsque la France était un pays catholique, il n’y avait pas de droit légal pour les gens de pratiquer d’autres religions. À la suite de la dure persécution du protestantisme par le roi Louis XIV, les protestants étaient au mieux tolérés.Louis, descendant de Calas, devint catholique en 1756.
Un homme non identifié a été découvert mort dans la maison de Marc-Antoine Calas au rez-de-chaussée les 13 et 14 octobre 1761. Les spéculations allaient bon train selon lesquelles Jean Calas avait tué son fils parce qu’il envisageait de devenir catholique. Confrontés aux preuves, les Marc-famille d’Antoine ont d’abord affirmé qu’il avait été assassiné.
Parce que le suicide était considéré comme un crime odieux contre soi-même et que les cadavres des suicidés étaient souillés, ils se sont arrangés pour que le suicide de leur fils apparaisse comme un meurtre afin de couvrir leurs traces.
Cependant, malgré le témoignage de la gouvernante catholique de Calas Jeanne Vigneire et les allégations de suicide de Jean Calas, un tribunal de Toulouse a conclu que Jean Calas avait assassiné son fils. Après avoir été reconnu coupable, Calas a également été condamné à la torture. Jusqu’à ce qu’ils soient sortis de leurs orbites, ses bras et ses jambes étaient étirés à l’extrême.
Sa gorge était remplie de 17 litres d’eau (plus de 30 pintes). Sur la place de la cathédrale, il a été cloué sur une croix et une barre de fer a été utilisée pour briser chacun de ses membres en deux. Malgré le traitement brutal qu’il a subi, il a insisté pour maintenir son innocence.
Jean Calas est condamné à mort sur la roue par le parlement de Toulouse (tribunal de grande instance) le 9 mars 1762. Il meurt le 10 mars à l’âge de 64 ans, clamant toujours son innocence, après avoir été torturé sur la roue.
Le philosophe français Voltaire a été contacté à propos de l’affaire, et après que les soupçons initiaux de fanatisme anti-catholique aient été dissipés par ses allégations, il a lancé une campagne pour faire annuler la peine de Calas, affirmant que Marc-Antoine s’était suicidé à cause de dettes de jeu et de ne pas être capable de terminer ses études universitaires en raison de sa confession..
En 1764, après le succès des efforts de Voltaire, le roi Louis XV accueille la famille et fait annuler la peine. Il a été disculpé à titre posthume pour un “vice de procédure”, et non pour les accusations initiales.
Le roi versa à la famille 36 000 livres en compensation de l’exonération de Jean Calas en 1765.Cet incident a été utilisé par Voltaire, un critique bien connu de l’Église catholique, dans son traité sur la tolérance publié en 1763.
Alors qu’il était sur le point d’être démasqué, Jean-Claude Romand (né le 11 février 1954) a tué sa femme, ses enfants et ses parents afin de garder son identité secrète pendant 18 ans.
Pierre Crolet, son beau-père, est décédé le 23 octobre 1988, lors d’une chute d’un escalier. À l’âge de sept ans, il s’installe dans le village de Clairvaux d’Auvergne, où il grandit dans le Jura en France. Il fait ses études secondaires au lycée de Lons-le-Saunier.
Son inscription en classes préparatoires au lycée du Parc de Lyon est annulée après un trimestre en 1971. L’année suivante, il entre en médecine. Les examens médicaux de première et deuxième année n’ont pas été passés en 1975, malgré les assurances de Romand à sa famille proche et à ses amis qu’il les avait réussis. Ses parents ignoraient qu’il n’avait jamais obtenu son diplôme de médecine.
Romand s’est fait passer pour un chercheur à succès de l’Organisation mondiale de la santé et un professionnel de la santé pendant 18 ans (OMS). Selon lui, il avait mené des recherches sur l’artériosclérose et était en contact avec d’éminents politiciens.
Pour être honnête, il s’est simplement promené et a profité des informations gratuites disponibles dans le bâtiment voisin de l’OMS. Il était de Prévessin-Mons, en France, non loin de là.
À quelques reprises, il a fait semblant d’être en voyage d’affaires et est parti pour l’aéroport international de Genève, où il a séjourné dans une chambre d’hôtel pendant quelques jours pour lire des revues médicales et un guide de voyage sur les différents pays qu’il avait prétendu avoir visités.
En vendant un appartement, Romand et sa femme ont pu vivre de l’argent qu’ils avaient économisé, ainsi que du salaire de sa femme et de l’argent que lui avaient donné des proches, à qui on avait dit qu’il l’investissait dans divers fonds spéculatifs et entreprises étrangères.Un seul témoin oculaire, Jean-Claude Romand, peut témoigner du décès de Pierre Crolet le 23 octobre 1988.