
Affaire Grégory Villemin – Grégory Villemin, quatre ans, est retrouvé mort dans la Vologne, une rivière vosgienne, le 16 octobre 1984. Ce meurtre, connu avant même d’être commis pour son mystère et sa brutalité, restera comme l’un des plus importants crimes criminels. cas de l’histoire de France. Un nouveau groupe de suspects a été présenté et le premier juge d’instruction s’est suicidé, mais l’enquête n’a jamais pu faire la lumière sur les manipulations de la famille.
Denis Robert est également intrigué par la résolution du mystère et son analyse depuis plus de trente ans. Pour nous donner un regard neuf sur cette histoire macabre, il assume le rôle d’un observateur objectif et lucide, reprenant l’enquête en combinant témoignages de première main et perspective critique. Il y a une histoire où un coq infâme est toujours en liberté dans le monde fictif des oiseaux.
Jean-Marie et Christine Villemin, qui ont perdu leur fils Grégory, 4 ans, dans un tragique incident, attendent toujours des réponses à la question qui les hante depuis 28 ans : qui l’a tué ? Le 16 octobre 1984, le garçon disparaît du domicile familial de Lépanges-sur-Vologne, dans les Vosges.
La même nuit, son corps sans vie est découvert à sept kilomètres dans la Vologne, les pieds et les mains liés et le visage recouvert d’un chapeau. Près d’un demi-siècle s’est écoulé depuis le meurtre qui a secoué la France entière, et l’affaire n’est toujours pas close.
Des années d’enquête n’ont pas permis de découvrir l’identité de la personne responsable du meurtre du petit Gregory. L’enquête s’est d’abord concentrée sur les membres de la famille; Bernard Laroche, l’oncle paternel de Grégory et la première personne à être désignée comme suspecte par sa belle sœur, Murielle Bolle.
Cette personne a par la suite retiré ses accusations. Par la suite, le 29 mars 1985, Bernard Laroche est assassiné par Jean-Marie Villemin. La maman du bébé Gregory, Christine Villemin, a également été un temps suspecte avant d’obtenir un non-lieu en 1993. Une période douloureuse pour le couple, qui a été constamment filmé et scruté par les médias alors qu’il traversait le défi le plus difficile de leurs vies.
Jean-Marie et Christine Villemin, respectivement âgés de 64 et 62 ans, décident en 1988 de quitter Lépanges-sur-Vologne pour recommencer leur vie en toute intimité suite au décès de leur fils.
Jean-Marie et Christine Villemin se sont d’abord installés dans la banlieue parisienne d’Evry, comme le rappelait Paris Match en 2017. Pourtant, ils ne se sentent pas chez eux dans la ville car elle est, selon eux, trop froide et bétonnée. Lorsque cela se produit, le couple continue de résider dans l’Essonne, mais s’installe dans une maison près d’une forêt.
Leurs trois autres enfants, Julien (37 ans), Emelyne (32 ans) et Simon (14 mois) vont également grandir dans cette maison (25 ans). Il est né alors que son père, Julien Villemin, était en prison pour le meurtre de Bernard Laroche, comme le rappelait l’hebdomadaire à ses lecteurs. “Jean-Marie Villemin avait déjà dit : “La présence de Julien nous a sauvés”.
Quand Emelyne nous a rejoints, les choses se sont à nouveau nivelées.” Simon, le cadet, a reçu ce nom en hommage au juge Maurice Simon, qui, en 1987, a repris l’affaire du meurtre de Grégory et a statué en faveur de l’innocence de Christine Villemin. , malgré le fait que le premier président du tribunal, Jean-Michel Lambert, avait requis que la mère de l’enfant décédé soit traduite devant la cour d’appel des Vosges.Aujourd’hui, Jean-Marie et Christine Villemin évitent les regards et vivent tranquillement, mais ils n’ont pas renoncé à répandre la vérité sur la mort de leur enfant.
L’affaire Grégory Villemin sera-t-elle un jour close ? Le meurtre d’un enfant a laissé une marque indélébile sur le paysage judiciaire au tournant du XXIe siècle, alors même que de nouvelles analyses ADN laissent ouverte la possibilité que le crime ne soit jamais résolu.
Plus récemment, en 2006, Philippe Besson a publié un roman intitulé L’enfant d’octobre qui a été fortement influencé par l’incident et avait comme épigraphe une ligne d’un essai écrit par Marguerite Duras pour le magazine français Libération. “Absolument sublime” A qui de droit : Christine V.
Cet article fit grand bruit lorsque Marguerite Duras révéla sa ferme conviction que Christine Villemin avait assassiné son fils et, en même temps, qualifia le meurtre de “sublime”. Même si le sublime résulte d’un choc des contraires ou de la lutte de la liberté contre ce qui cherche à l’assujettir, contre son destin, le mélange des genres est déconcertant et le postulat d’innocence vole en éclats.
Marguerite Duras était souvent qualifiée et traitée de “folie” par celui-là même qu’elle prétendait absoudre. Même parmi les fans les plus dévoués de la romance, cet incident a provoqué un “différend de taille”.
L’écriture de Marguerite Duras semble être une tentative de remodeler l’espace donné en y ajoutant la profondeur du temps, que ce soit par la mémoire (rétention du temps) ou par l’imaginaire (pro-tension du temps). Ainsi, les mots émergent à l’intersection du mental et du physique. Pour Duras, la tâche de la littérature est de capter « cette écriture commune », qu’il définit comme une écriture « presque éparse, courte, pressée plus pour enregistrer les choses que pour dire ».
Cependant, l’imagination n’est pas la force motrice. Cependant, les romans fortement autobiographiques de Duras suggèrent que c’est la capacité de l’auteur à revisiter le monde réel qui est la plus importante, plutôt que la capacité de l’auteur à créer entièrement un nouveau monde (bien que, certes, tous les chemins mènent au même endroit).
Cependant, on ne peut pas justifier ses propres actes répréhensibles en pointant la liste beaucoup plus longue des transgressions de quelqu’un d’autre. Il est possible que le génie littéraire puisse être utilisé pour surmonter la controverse dirigée contre la présomption d’innocence. Maintenant, cependant, qui va se battre pour la littérature ? Et comment vous défendez-vous.
