
A Qui Appartient La Voiture De Nahel – Sous le choc, le jeune homme a avoué qu’il se cachait de peur qu’un policier ne l’arrête. “Voir un ami mourir devant lui est assez dramatique. Peu importe que lui aussi ait pu être blessé par une balle perdue. Il est inévitable qu’il devra faire face à cela pour le reste de sa vie.
Soyez durs pour lui, a souligné la maman du passager. L’ami de Nahel devrait assister aux obsèques samedi après-midi à Nanterre. Sa mère a également confié qu’il n’arrêtait pas de pleurer depuis la mort de Nahel, mais il a promis de se présenter à l’enterrement.
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Il était assis à côté de Nahel tout au long de l’incident. Le Parisien quatre jours après la mort du jeune homme, abattu par la police à Nanterre ( Hauts de Seine). L’adolescent qui était assis sur le siège avant de la voiture lors de l’incident et qui s’est échappé immédiatement après car il était “paniqué” veut remettre les pendules à l’heure sur certaines des rumeurs qui ont circulé sur les réseaux sociaux.
« Contre-vérifications » (français)
Au bout d’un moment, ils ont été localisés sur la ligne de bus et “pris en chasse par les deux motards de la police”, comme il le dit. Ces derniers se sont ensuite enracinés. Ils sont arrivés tous d’un coup. Nahel a brisé la fenêtre, dit l’adolescent. Les deux motos sont garées côté passager de la voiture, l’une au-dessus de la porte conducteur et l’autre au niveau de l’aile avant.
“Le motard qui se tenait près de la fenêtre a crié : “Éteignez le moteur !” Le deuxième motard est entré par la fenêtre ouverte et a lui-même donné un coup d’arbalète. L’adolescent affirme que Nahel est actuellement “un peu sonné” et “paniqué”. Il ne savait pas quoi faire. Son esprit tournait, et il ne pouvait ni bouger ni parler. Il avait été sévèrement secoué.
La police, comme le voit le jeune homme, “a commencé à embrigader Nahel” à ce moment-là. Le policier posté à côté de la vitre côté conducteur aurait alors “passé par la fenêtre” et “jeté une autre croix”. ”Il a dit à Nahel, ”Éteins le moteur ou je te tire dessus” », raconte la version française de l’histoire. L’autre conducteur de cyclomoteur avait crié quelque chose comme « Je vais te mettre une balle dans la tête ! avant que la voiture ne le heurte par l’arrière.
Le jeune homme débute : « Il fallait que je fasse cette vidéo pour remettre les pendules à l’heure, car il y a beaucoup de faussetés qui circulent sur les réseaux au sujet de la mort de mon amie Nahel. Le troisième passager de la voiture conduite par Nahel décrit comment son ami a été assassiné par un policier le 27 juin dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux le 30 juin et vérifiée par BFMTV.La police devrait interroger ce témoin le lundi 3 juillet.
Le jeune homme commence, “On nous a prêté la Mercedes”, pour expliquer pourquoi lui et ses deux amis circulent dans un véhicule de luxe. Nous n’avions rien bu, pas d’alcool, pas de cocaïne, pas même un ballon. L’officier lui a posé la main sur l’épaule et a dit : « Ne bouge pas là où je t’ai mis une balle dans la tête.
30 juin 2023 — BFMTV (BFMTV)
Après quelques minutes d’attente, le témoin et moi nous sommes retrouvés sur la ligne de bus de l’avenue Joliot-Curie. Nous étions déjà en mouvement lorsque j’ai repéré les motos de police qui avaient commencé à nous suivre. Les gyrophares ont été installés. Nous nous sommes finalement arrêtés à l’intersection de la rue Pasteur-François Arago.
La pédale de frein aurait été relâchée s’il avait été heurté en travers.
Un témoin affirme que les tensions se sont rapidement intensifiées. Nahel a accédé à la demande de l’agent de baisser la vitre. Et il lui a déjà donné un coup d’œil. Le second officier aurait alors donné un coup croisé au conducteur avant de se positionner “au niveau du pare-brise de la voiture, face à Nahel”. À ce moment-là, “le premier officier au niveau de la fenêtre a passé un bras sur sa tempe et a dit :”
L’autre officier lui a ordonné de “lui tirer dessus”. À ce stade, selon le témoin, Nahel est frappé par une troisième croix, ce qui lui fait lâcher la pédale de frein. De ce fait, la voiture automatique aurait redémarré. Et le deuxième flic, qui s’était caché derrière le rideau, recula. Le témoin a dit : « À ce moment-là, son pied a appuyé sur l’accélérateur.
Je l’ai vu se tordre de douleur ; il tremblait, continua-t-il. Puis il sort de la voiture et s’enfuit. Je pensais vraiment qu’ils pourraient avoir raison de moi. Dans ce cas, j’ai triché”, explique-t-il. L’autre passager de la voiture, qui était resté immobile, a été interrogé par la police et placé en garde à vue.
Nahel, un garçon de 17 ans, a été abattu par la police à Nanterre le 27 juin, alors qu’il était interpellé pour une infraction au code de la route. Malgré les efforts du Samu, le jeune homme est décédé peu après avoir été touché. La colère de plusieurs politiciens et journalistes a été déclenchée par une vidéo de l’incident qui est devenue virale sur Twitter.
Des célébrités comme Kylian Mbappé et Omar Sy avaient également tendu la main aux proches de la victime. Les troubles ont tourmenté la France pendant plusieurs jours consécutifs. Nahel n’était pas le seul passager ; il y avait deux autres personnes dans la voiture avec lui. L’un a peut-être été appréhendé et placé en garde à vue pendant que l’autre s’enfuyait. Par la suite, il revient à Marseille, mais le jeune homme assis sur le siège passager avant rompt l’immobilité en demandant d’où vient le “Parisien”.
Lancez le moteur ou je vous tire dessus. »
Selon son récit, vers 8h10 du matin, il s’est retrouvé dans une Mercedes de location avec Nahel et un autre passager. Après avoir marché un moment, nous avons trouvé l’arrêt de bus sur l’avenue Joliot-Curie. Selon le reportage de “BFM TV”, il a déclaré : “Nous roulions quand j’ai vu les motos de police derrière nous.
Alors que le préfet de police de Paris Laurent Nuez a expliqué que le véhicule “a commis un premier refus d’obtempérer” avant d’être “bloqué dans le flot de la circulation. Selon lui, les flics leur ont ordonné d’arrêter, et c’est exactement ce qu’ils ont fait. Ils sont arrivés tous d’un coup. Interrogé sur ce qui s’est passé, le jeune homme a déclaré au « Parisien » que « Nahel avait baissé la vitre ». Le motard qui se tenait près de la fenêtre a crié : « Coupez le moteur ! Et il a donné un coup franc à la tête de Nahel.
Le deuxième motard “est entré par la fenêtre et lui a donné son propre carreau d’arbalète”, a-t-il déclaré. Il affirme qu’après cela, Nahel est devenu « un petit fils » et « paniqué ». Il ne savait pas quoi faire. Son esprit tournait et il ne pouvait ni bouger ni parler. Il était “véritablement traumatisé”, a-t-il dit. Les deux policiers auraient alors braqué leurs armes contre Nahel. Quelqu’un lui aurait alors dit de “couper le moteur ou je te tire dessus”.
J’ai déjà eu cette dispute
À ce stade, Nahel aurait retiré son pied du frein. Comme il s’agissait d’une voiture automatique, le conducteur faisait simplement un geste et le véhicule avançait tout seul. L’officier le plus proche de la fenêtre aurait crié à son partenaire de “lui tirer dessus” dans cette situation.
C’est ici, m’a assuré le passager, que le motocycliste qui était devant s’est retiré. Alors, son pied a appuyé sur l’accélérateur. Je le vis trembler de peur et d’angoisse. Nous avons franchi une barrière, a-t-il poursuivi.
