Nasser Sari Gendarme – C’est dans ce cadre que je fus invité pour la première fois à une réunion organisée par l’UFA le 8 mars 1950, à la salle Padovani (El Kettani) à Bab el oued en ma qualité de président de l’AFMA, dont la secrétaire générale était Nefisa Hamoud et dont la secrétaire générale adjointe était Fatima Zekkal. Je me souviens avoir cité un de ses discours à la louange du P.P.A. et le mouvement indépendantiste. Cependant, j’avais auparavant applaudi bruyamment après avoir entendu une citation de Staline puis de Roosevelt sur la nécessité de la libération des peuples colonisés.
Les premiers contacts de l’A.F.M.A. avec la F.D.I.F. (Fédération Démocratique Internationales des Femmes) ont été facilités par l’U.F.A., et en conséquence, nous avons reçu notre première invitation à assister à une conférence FDIF à Genève. Notre secrétaire générale, Nefissa Hamoud, sera présente à cette conférence internationale pour représenter notre entreprise.
Là, des personnalités pré-révolutionnaires ont affirmé que le FDIF avait joué un rôle important dans la publicité du soulèvement armé du peuple algérien et, en particulier, des contributions des femmes à la guerre de libération menée par le FLN et l’ALN.
Les événements du 1er novembre 1954 ont suivi naturellement les actions de milliers de militants. En même temps que le M.T.L.D. a été anéantie, l’AFMA a été dissoute et la plupart des militants de notre organisation ont rejoint les rangs du F.L.N. En tant qu’individus.
À partir de ce moment-là, j’ai été étroitement surveillé, surtout après avoir été président de l’AFMA (la Fédération américaine des musiciens). Cela dura jusqu’à ma première expulsion en novembre 1955. Après la dissolution de l’Assemblée nationale en 1956, les lois d’exception furent abrogées et je pus retourner à Alger. Entre-temps, le 5 décembre 1955, Nassima Hablal est placée en garde à vue. C’était la première fois qu’une femme faisait cela à Alger.
Au cours du même mois, Nefissa Hamoud effectue son premier voyage au maquis (wilaya III), après quoi il est chargé de s’assurer que tous ceux qui doivent s’y rendre reçoivent une formation médicale à Alger.
Je la retrouve donc en pleine immersion dans le FLN qui monte en puissance sous la houlette d’Abane Ramdane. Je l’ai intégrée dans une cellule de liaison et d’hébergement affectée notamment à Abane et Benkheda. C’est chez elle que j’ai vu Abane pour la première fois. En ce qui concerne Benkhedda, nos chemins se sont croisés plus d’une fois, tant au PPA qu’à l’AEMAN.
Abane m’a demandé de faire des recherches sur les nombreuses façons dont les femmes peuvent contribuer à la lutte, en particulier en milieu urbain. Il semblait qu’il approuvait mes efforts. Peut-être qu’il a eu des idées pour la plate-forme Soummam à partir de là. Tous les services de police algériens recherchaient les coupables, ils avaient donc besoin d’un refuge sûr pour dormir pour la nuit, au plus. Ils devaient souvent déménager.
Là, la question de l’entourage devenait parfois limpide. Je vais utiliser Nefissa comme exemple. Elle n’avait pas de partenaires amoureux et était heureusement célibataire. Sa maison faisait office de bureau, pour ainsi dire. Elle vivait avec sa fiancée, une femme célibataire nommée Louisa.
Au fil du temps, de plus en plus d’hommes ont commencé à entrer et à sortir, à s’y rassembler et même à y passer la nuit (comme ce fut le cas avec Abane). Elle avait évidemment de grandes questions à lui poser. Pas une seule inquiétude ne m’est venue à l’esprit. Sans entrer dans trop de détails, je lui ai proposé de l’étoffer. Ce serait plus sûr que de la laisser dans le noir. Ce qui s’est passé s’est réellement passé, et Louisa s’est comportée admirablement tout au long de l’épreuve.
Les habitants de Perpignan misent sur l’unité et la solidarité de quartier comme rempart face à la menace du Covid-19, qui a déjà particulièrement touché Saint-Jacques et Vernet. Pour cette raison, ils s’unissent pour prévenir une “surinfection” en sensibilisant, en aidant les personnes âgées dans leurs activités quotidiennes, en travaillant pour garder les rues propres et en emportant avec eux leurs peurs et leurs paroles.
Ils ne garderont pas le secret. Au début, être confiné au Vernet ou à Saint-Jacques était éprouvant. Cependant, de nos jours, il est respecté par au moins 85% des personnes. Certains jeunes de 18 à 30 ans restent. Sinon, aucun jeune ne serait dehors et toutes les personnes âgées seraient à l’intérieur.
C’est tout simplement une psychose. Toutes les personnes que vous connaissez ont un ami ou un membre de la famille malade ou hospitalisé. Maintenant, c’est plus stable qu’avant. Depuis deux jours, personne n’est mort. Ici aussi, il y a de l’espoir, et nous allons gagner ce combat.
Ainsi, un groupe de volontaires dirigé par Djeloul Khiter, Lino Gimenez, Nasser Sari, Nick Gimenez, Kamel Belkebir et d’autres ont décidé de faire quelque chose au-delà de “l’assistance fantastique” du personnel médical et de prêter main forte à la lutte à leurs propres conditions. Motivés et indignés par les “commentaires haineux et discriminatoires” tenus à l’encontre de leurs communautés sur les réseaux sociaux.
Nous n’avons pas du tout besoin de cela. En ce qui concerne le virus, ce ne sont plus plusieurs communautés qui ont été durement touchées ; il s’agit plutôt d’un groupe de personnes vivant dans la même région. Nous encourageons les personnes âgées, malades et fragiles à rester chez elles afin que nous puissions leur être utiles.
Leurs courses sont faites ; ils recherchent des bidons d’essence et des flacons de médicaments. Ensuite, nous nous déplaçons et sensibilisons à la propreté des rues, même si les nettoyeurs de rue font beaucoup de travail (parfois même en porte-à-porte).
Aidez à faire entrer les camions de nettoyage dans les rues de Saint-Jacques
C’était leur idée de donner un coup de main aux services municipaux “déjà en marche” pour faciliter les tâches d’assainissement et de nettoyage. Il est vrai que certaines personnes sont grossières et irrespectueuses et jettent des ordures par la porte ou par la fenêtre parce qu’elles ont trop peur pour marcher jusqu’aux bennes à ordures, mais la grande majorité des gens sont patients et prennent soin de garder leur maison propre.
L’importance de la propreté et de l’hygiène dans la prévention de la propagation des germes et des bactéries ne peut être surestimée. Pour l’horaire du nettoyage et du défilé de la Saint-Jacques, nous aimerions conclure une entente avec les services municipaux de la ville afin de le partager avec le public.
Et puis les habitants ont demandé à se garer sur la place Casssanyes actuellement vide afin que les rues puissent être dégagées pendant la nuit pour un accès plus facile aux véhicules d’entretien. Il n’y a aucun moyen de répondre pour le moment.
En attendant, le groupe de relations publiques s’emploie à faire passer les “messages prioritaires” de ses voisins. Peut-être plus qu’ailleurs, ils plaident pour qu’on leur laisse “le choix de prendre de la chloroquine et des antibiotique en cas d’infection ou de prévention”.
De plus, ils exigent des masques Covid-19, des gants et des tests de crachat “au plus vite” comme ils le font partout en France. Djeloul Khiter ajoute : « Nous ne voulons pas rester assis les bras croisés en attendant l’apocalypse. Les zones les plus vulnérables, comme la nôtre, devraient recevoir ces équipements en priorité afin de stopper l’épidémie. vraie réponse. Parce que la captivité ne peut pas durer éternellement. Ici, nous le savons tous.
Le 8 mars 1910, à Copenhague, à l’instigation de Clara Zetkin, des délégués de divers pays décident de célébrer chaque année la Journée internationale de la femme. Commémorant la première marche des femmes à New York le 8 mars 1857, lorsque les ouvrières réclamaient, entre autres, les mêmes conditions de travail que les hommes et le même salaire.
Cependant, ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que les réalisations des groupes de femmes qui ont lutté contre le fascisme et le nazisme ont été largement reconnues et célébrées dans le monde entier.
L’Union des femmes algériennes (U.F.A.) a été le premier groupe féminin d’obédience communiste à célébrer le 8 mars. Ils étaient majoritairement européens et travaillaient sous la direction de Lucette Larribère (Mme Hadj Ali).
L’Association des femmes musulmanes d’Algérie (AFMA) a été le premier groupe de ce type à être formé en juillet 1947, lorsque le Parti du peuple algérien (PPA) est devenu le Mouvement pour le triomphe de la liberté démocratique (MTLD).
Il était dirigé par des femmes qui avaient déjà combattu dans les premières PPA clandestines féminines. cellules en 1946. Des universitaires français actifs dans l’AEMAN (l’Association des Etudiants Musulmans d’Afrique du Nord) et des femmes qui enseignaient l’arabe à la P.P.A. et les medersas gratuites affiliées au campus de l’OU et les associations d’étudiants musulmans.
Je citerai parmi les dirigeantes et les responsables à différents niveaux : Nefissa Hafiz, chez qui se réunissaient les premières cellules féminines du P.P.A, Malika Mefti, Baya Larab, Salima Belhaffaf, L’objectif de l’AFMA était de faire prendre conscience aux femmes de leur valeur dans la société en les encourageant à rejoindre le mouvement de libération nationale œuvrant pour l’indépendance complète du pays.
À une époque où l’ensemble de la population, hommes et femmes confondus, subissait la domination coloniale, il était hors de question d’exiger des droits sexospécifiques. L’ensemble de la population est alors appelé à se rassembler autour d’une cause commune, l’indépendance nationale.