
William Thay Femme – William Thay, président du Millénaire, un groupe de réflexion gaulliste spécialisé dans les politiques publiques, raconte la fois où son compte Twitter a été désactivé pendant une courte période.Voici son fan club : « L’engagement des citoyens envers la démocratie a été radicalement modifié par l’essor des médias sociaux.
Internet, qui a été fondé sur le principe d’ouverture, devient de plus en plus fermé et avilit le discours public. Comme beaucoup d’internautes, j’ai eu mon compte Twitter suspendu, et j’ai pensé qu’il pourrait être utile de partager ce qui s’est passé afin que vous n’ayez pas la même expérience.
Les plateformes de médias sociaux, qui étaient censées promouvoir un dialogue ouvert, sont plutôt devenues les nouveaux gardiens d’un discours acceptable. De nos jours, ce ne sont pas le gouvernement ou les législateurs mais les forums en ligne qui déterminent les limites de la liberté d’expression.
De Mélenchon à Suspension
Mon récit commence par un rebondissement (fil Twitter) sur l’agenda économique de Jean-Luc Mélenchon le 2 juin dernier. J’y développais les raisons pour lesquelles, selon moi, sa stratégie de relance était vouée à l’échec, mettant en parallèle les plans ratés de Chirac en 1975 et de Mauroy en 1981. Puis j’ai dit que Mélenchon “tue des flics” parce qu’il promeut rhétorique “anti-flic”.
Ces deux idées sont chronologiquement liées à la suspension de mon compte Twitter et de celle de certains de mes collègues de mon entourage intime. Si ces déclarations sont sincères, elles ne violent pas le droit à la liberté d’expression protégé par le bloc de constitutionnalité. Cependant, Twitter est le leader de l’industrie et le contenu partagé sur la plate-forme doit respecter les conditions d’utilisation bien connues que les utilisateurs acceptent lors de leur inscription.
La lutte prolongée pour rembourser leur dette
En conséquence, comme quelques-uns de mes collègues, mon compte Twitter a été temporairement désactivé. À notre grande consternation, aucune raison ne nous a été donnée pour cette décision. Il n’y a pas beaucoup de façons de sortir de ce bourrage pour le récupérer maintenant. En fait, le service peut interdire des utilisateurs ou supprimer des messages que le réseau social juge incompatibles avec ses directives communautaires.
Par conséquent, les raisons sont suffisamment larges et vagues pour donner à Twitter une grande marge de manœuvre quant à leur degré d’appréciation. Par conséquent, la plate-forme a la capacité de réguler arbitrairement l’espace de parole privilégié des personnalités politiques.
L’activité de mon compte Twitter a repris grâce au courage de personnalités publiques et de personnalités médiatiques qui ont repris la conversation en ligne. La société m’a ensuite expliqué ma suspension, qui était probablement due à une violation de la politique anti-spam, et m’a demandé de présenter des excuses honorables.
Vous pouvez accepter cela pour reprendre l’utilisation du réseau social, ou vous pouvez le refuser et subir la mort sociale car vous ne pourrez plus créer de nouveaux comptes.La multiplication des comptes haineux sur cette plateforme pose la question, combien d’utilisateurs français sont arbitrairement suspendus. Certains membres du groupe de réflexion ont été suspendus sans explication, alors qu’ils ont été élus par le pays et sont donc considérés comme des représentants du peuple.
Le mal démocratique
De cette façon, j’ai eu les mêmes difficultés que d’autres utilisateurs de Twitter ont signalées. Le forum n’est plus un lieu de débat, mais plutôt une scène sur laquelle déterminer qui sera autorisé à prendre la parole. Nous sommes confrontés à un groupe dont la stratégie de signalisation est conçue pour éliminer ceux qui ne pensent pas de la même manière qu’eux.
L’objectif n’est plus de mettre en évidence les failles de l’argumentation, mais plutôt de les faire taire pour qu’elles disparaissent de la vue du public. Même si mes soupçons sont fondés, je ne saurai jamais avec certitude si la campagne de Mélenchon a utilisé cette tactique contre moi.
Cependant, cela soulève de sérieux doutes quant à la capacité de prendre en compte les opinions des autres, ce qui est essentiel dans une société démocratique. Le fait que la NUPES et son président soient si attrayants pour les régimes autoritaires ne pourrait que renforcer ces sentiments.
Plus généralement, mes propres expériences et celles d’autres utilisateurs en matière d’abus, de harcèlement et de censure soulèvent des problèmes démocratiques concernant une plateforme qui contrôle de plus en plus ce qui peut être dit en public.
La révolution Internet a permis de grands progrès pour l’humanité, et c’est une réalisation qui mérite d’être protégée. Mais le projet initial a été victime de déviations, notamment l’orgueil des dirigeants de plateformes qui agissent comme s’ils étaient supérieurs aux États souverains, et le développement de certains groupes qui corrompent la démocratie.
Ces personnes préfèrent éviter le débat plutôt que de s’engager avec le point de vue opposé. Revenons donc à l’esprit originel de la démocratie et discutons-en ; J’espère que ma propre expérience pourra soulever des questions et susciter un débat sur le rôle des plateformes en ligne.
L’introduction des plateformes de médias sociaux a considérablement modifié l’engagement des citoyens avec le gouvernement représentatif. Internet, qui a été fondé sur le principe d’ouverture, devient de plus en plus fermé et dévalorise le discours public.
Comme de nombreux internautes, j’ai vu mon compte Twitter suspendu, et j’ai pensé qu’il pourrait être utile de partager ce qui s’est passé afin que vous ne viviez pas la même expérience. Les plateformes de médias sociaux, qui étaient censées promouvoir un dialogue ouvert, sont plutôt devenues les nouveaux gardiens d’un discours acceptable. De nos jours, ce ne sont pas le gouvernement ou les législateurs mais les forums en ligne qui déterminent les limites de la liberté d’expression.
De Mélenchon à Suspension
Mon récit commence par un rebondissement (fil Twitter) sur l’agenda économique de Jean-Luc Mélenchon le 2 juin dernier. J’y développais les raisons pour lesquelles, selon moi, sa stratégie de relance était vouée à l’échec, mettant en parallèle les plans ratés de Chirac en 1975 et de Mauroy en 1981. Puis j’ai dit que Mélenchon “tue des flics” parce qu’il promeut rhétorique “anti-flic”.
Ces deux idées sont chronologiquement liées à la suspension de mon compte Twitter et de celle de certains de mes collègues de mon entourage intime. Si ces déclarations sont sincères, elles ne violent pas le droit à la liberté d’expression protégé par le bloc de constitutionnalité. Cependant, Twitter est un maître dans son domaine, ainsi la parole sur la plateforme doit respecter les règles…
William Thay, gaulliste de politique publique et président du groupe de réflexion Le Millénaire, soutient que la confirmation de la macroéconomie représente à la fois une nouvelle offre politique et un nouveau clivage avec la structuration de trois blocs à gauche, au centre et à la droite.
L’arrivée d’Elisabeth Borne à Matignon signe la fin de deux époques. Une femme est nommée Premier ministre pour la première fois depuis Édith Cresson en 1992. Cette nomination signifie aussi une élucidation du logiciel politique maoïste. En fait, elle marque la fin du « de la même manière » alors que le gouffre entre la gauche et la droite se creuse avec l’avènement de l’extrême moyenne. Ce don politique dénote un système politique divisé en tiers.
Plus de “en même temps”
L’élection d’Emmanuel Macron en 2017 était une réponse à la volonté des Français de dépasser le clivage politique traditionnel entre la gauche et la droite. En fait, depuis 1981, les multiples changements de pouvoir entre la gauche et la droite n’ont pas réussi à aborder les phénomènes de mondialisation et le passage de l’ère keynésienne à l’ère néolibérale comme causes profondes de la détresse française.
Ainsi, en 2017, les Français ont exprimé un double refus : contre une revanche entre Nicolas Sarkozy et François Hollande et contre l’alternance automatique de la gauche et de la droite.
Le « en même temps » proposé par Emmanuel Macron permettrait à la France de dépasser les clivages partisans et de fédérer les modérés de gauche et de droite pour mieux s’adapter à la mondialisation. L’élection d’un Président de centre-gauche et d’un Premier ministre de centre-droit matérialiserait le croisement de clivages rendu possible par les nominations d’Édouard Philippe et de Jean Castex.
Cette proposition politique répondait aux ambiguïtés des deux grands gouvernants. des soirées.Le Parti socialiste, comme le Parti républicain (d’abord le RPR puis l’UMP), ne savait pas trop comment procéder à la réforme économique et à l’intégration européenne. Le Parti socialiste a été déraillé de sa conversion à l’économie de marché par l’attitude keynésienne et souverainiste de la Fronde, personnifiée par le gouvernement de François Hollande.
De l’autre, les Républicains sont séparés par leur propre aile populiste et souverainiste et les tenants d’une adaptation à l’allemande de la France à la mondialisation. La naissance de la macroéconomie trouve son origine dans l’incapacité des deux partis à choisir clairement une ligne entre l’aile populiste souverainiste et l’aile libérale européenne. Ainsi, Emmanuel Macron a permis aux deux factions libérale et européenne de travailler ensemble pour porter le projet d’adaptation de la France à la mondialisation.
La première chose que la nomination d’Élisabeth Borne confirme, c’est que la macroéconomie est l’offre du nouveau centre politique aux habitants du Pacifique Nord-Ouest. Tout d’abord, comme ses prédécesseurs avant lui, Emmanuel Macron a choisi quelqu’un au sein de sa propre famille politique. Du fait de cette décision, les clivages ne seront plus dépassés, et l’ère du « en même temps » touchera à sa fin.
Ensuite, plutôt que de choisir entre des idées de gauche et de droite, cette option facilite la confirmation et la mise en œuvre de la position macroéconomique. Enfin, cette nomination peut susciter des spéculations sur la viabilité à long terme de l’offre politique macrocentrée.
En fait, cela permet à Renaissance de se positionner comme un parti politique cohérent dans le but de durer sur le long terme, tout en fournissant une plate-forme politique distincte qui n’est pas simplement une synthèse des meilleures idées de la gauche et de la droite. Ainsi, un centre politique des extrêmes est proposé comme une alternative.
