Video Agression Femme Voilée Montpellier – Depuis le mardi 12 avril, les internautes partagent une vidéo virale. A Montpellier, on assiste à une rencontre entre un homme et deux jeunes femmes dont l’une était voilée.
Midi Libre apporte le témoignage d’un homme qui se dit victime d’un “comportement maladif” et défend sa version de l’histoire. Après que les deux femmes ont porté plainte, l’homme a été placé en garde à vue au commissariat central et a décidé de porter plainte lui-même.
Mardi 12 avril, que s’est-il passé à Montpellier ? Le dévoilement de la bagarre homme-femme qui a eu lieu dans la vidéo est devenu populaire sur les réseaux sociaux.Des centaines de milliers de personnes ont visionné le bref clip, qui dépeint l’incident sur les rives du Lez.
Cet incident entraînera les suites judiciaires qui s’imposent, tout comme le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh.Le jour de l’incident, les jeunes femmes ont déclaré avoir subi une agression raciste gratuite.
Une “fatwa” a rapidement été créée sur Internet pour identifier et localiser l’individu dans la vidéo. Lorsque Monsieur K. a décidé de porter plainte pour violation du droit à l’image, Midi Libre a pu entendre sa version des faits.
Il raconte que tout commence lorsqu’il emmène son chien en balade sur les bords du Lez près de l’Hôtel de Région en fin de matinée. Lorsqu’un teckel s’approche d’un banc avec cinq femmes assises dessus, dont deux portant le voile islamique, l’animal est délié.
“Crier comme un fou” est ce qu’il décrit comme faisant les jeunes femmes alors qu’elles deviennent visiblement terrifiées par le chien. Ils affirment également qu’un petit chien délié était présent : “Mes copains qui avaient peur du chien se sont levés sur un banc”, raconte l’un d’eux, selon la police.
En voyant cela, l’homme aurait “ri” et lâché “mais quelle religion d’idiots”, selon l’une des victimes qui a témoigné sur le compte Twitter de Decolonial News. Il ne l’a pas affirmé lors de son audition.
Il a été rapporté qu’il était la cible de menaces.”Ils m’ont rapidement demandé, en criant, d’attacher le chien et de le sortir de là car c’était le ramadan”, nous ajoute-t-il, avant de répéter à plusieurs reprises qu’ils “voulaient tuer le chien !”. ‘
J’ai insisté sur le fait que mon chien et moi pouvions toujours aller où bon nous semblait.Les jeunes femmes accusent l’homme de les insulter, le ton change rapidement et la situation empire.Après avoir été prié de “nettoyer” et insulté en arabe, il note qu’il a également reçu des commentaires homophobes.Puis, lorsqu’ils le poursuivent, il tente de s’enfuir et de continuer.
Le “comportement de malade” auquel il fait référence est le fait qu'”ils ont commencé à sortir leurs téléphones pour me filmer”.Les scènes sont filmées à ce stade. On essaie alors de m’arracher mon téléphone, mais je me défends. Ce dernier réussit alors à saisir et lancer un smartphone.
On voit clairement un téléphone volant dans la séquence en ligne, qui s’accompagne de cris de jeunes femmes. Il est difficile de mener une enquête lorsqu’il n’y a pas de témoins oculaires, et dans ce cas, les deux adresses ont de multiples motifs de discorde.
Mercredi 13 avril, l’homme s’est rendu au commissariat pour porter plainte pour violation de sa photographie. Pendant son interrogatoire, il a été détenu.L’accusation doit choisir de le garder ou non pour la nuit.
La sûreté départementale de Montpellier a placé en garde à vue un homme d’une quarantaine d’années soupçonné d’avoir agressé mardi une femme voilée et sa connaissance.
Il a porté plainte contre un abus homophobe en son propre nom. Le procureur appelle à une “prudence particulière” face à ces “versions contradictoires”.Marianne a appris par le procureur de la République que le parquet de Montpellier ouvrait une enquête préliminaire le même jour.
Une vidéo d’une partie de l’incident publiée sur les réseaux sociaux mardi soir est devenue virale. Un homme aux cheveux gris vêtu d’une tenue de sport rouge et noire s’en prend brutalement à ces deux adolescents dans les premières images.
Ils ont été pris il y a quelques heures.Un témoin a enregistré les événements survenus sur les rives des Rives du Lez non loin du commissariat.Les deux femmes, selon des sources policières de Marianne,
