
Valérie Pécresse Accident œil – C’était très humiliant» : Valérie Pécresse évoque le douloureux souvenir de son bizutage d’étudiante. Ce lundi matin, la présidente de la région Ile-de-France s’est exprimée sur le bizutage qu’elle a eu en tant qu’élève de prépa.
Tout, sauf un souvenir agréable. Le débat sur le bizutage est de retour dans l’actualité alors que les lycéens et les étudiants de première année reviennent sur le campus pour commencer la nouvelle année universitaire.
Même s’il y a eu beaucoup d’institutionnalisation autour de cette pratique persistante, elle est encore parfois controversée. Surtout à cette époque et avant ces tristement célèbres événements de « week-end d’intégration », où les choses ont dégénéré dans le passé.
Face à ce constat, une campagne massive de sensibilisation sur les réseaux sociaux a été lancée par le Comité National de Lutte contre le Bizoutage. Europe 1 a interrogé lundi Valérie Pécresse, ancienne ministre française de l’éducation et membre du cabinet de Nicolas Sarkozy, sur la campagne.
Et l’actuelle présidente de la région Ile-de-France est revenue sur son passage à l’école Sainte-Geneviève de Versailles en classe préparatoire aux grandes écoles de commerce. «Pendant une semaine entière, mon internat a eu un bizutage enfermé en isolement.
Ce fut un processus long et difficile, comme elle l’a apparemment rappelé au téléphone. C’était physiquement épuisant car on nous faisait dormir dans nos lits puis nous nous réveillions à 5 heures du matin pour aller crapahute dans la boue, un peu comme dans un service militaire.
« Que les étudiants jouent au gendarme !
Comme un écho à ce qui s’est passé la semaine dernière à Nîmes (Gard), où une enquête a été ouverte suite au bizutage d’étudiants en médecine, dont certains ont déclaré avoir subi des “simulacres d’actes sexuels”, des “insultes à caractère sexiste” et des “propos humiliants”. », Valérie Pécresse a décrit un incident « très humiliant » survenu lors de son propre bizutage.
Par exemple, j’ai été un jour choisi pour « sucer le pin de la zèle », ce qui impliquait de se coucher face contre terre sur une estrade, les yeux fermés, tout en étant nourri d’une substance inconnue. D’accord, c’était une saucisse, mais c’était vraiment humiliant.
Valérie Pécresse a profité de cette tradition pour exhorter les élèves à respecter sa dignité en disant : « On sait très bien ce qui est humiliant, comme on sait très bien ce qui est drôle ». Celle-ci s’ajoute au Code pénal qui réglemente le bizutage et sanctionne les dérogations à celui-ci (l’article 225-16-1 précise les peines pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende). Et les étudiants doivent faire partie de la police, sinon le système ne fonctionnera pas.
Lors de la cérémonie d’exaucement des voeux du maire LR de Poissy, Karl Olive, mercredi soir, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (LR) a levé le voile. Alors que beaucoup sont curieux de connaître son choix de chaussures, elle a expliqué pourquoi elle utilisait des baskets de basket-ball ces derniers jours. Pendant mes vacances, j’ai été victime d’un accident de vélo au château de Versailles.
En commençant son discours, elle a dit: “J’étais en promenade quand je suis tombée sur un poteau, et le poteau a gagné; j’ai deux membres fracturés.” Karl Olive l’a invitée sur scène avec un taquin bienveillant : “II y a side jeun’s chez our presidente de region Ile-de-France ce soir ça me plaît beaucoup.”
Valérie Pécresse, candidate à la présidence en 2016, a défrayé la chronique lors des élections régionales de 2010. Le représentant du Parti républicain de l’époque a été accusé d’avoir commis un délit de fuite. Avec Marion Van Renterghem, il a écrit le livre 2019 Et c’est cela qui changea tout, dans lequel ils racontent un événement mystérieux.
Valérie Pécresse est-elle coupable d’un délit de fuite ? Si une femme dirige aujourd’hui la région Île-de-France en politique, ce n’était pas le cas il y a dix ans ; en 2010, elle s’est présentée aux élections régionales pour la droite et a perdu. Une perte qui s’est accompagnée d’un incident étrange : le candidat républicain a été accusé d’avoir fui le pays le soir de l’élection.
Cet incident est relaté dans son livre de 2019, Et c’est cela qui changea tout, écrit avec Marion Van Renterghem. L’actuelle présidente française a raconté avoir reçu un appel d’une amie alors qu’elle rentrait chez elle tard dans la nuit. Il l’avait alors informé : « Une instruction est ouverte contre vous au tribunal de Nanterre pour accident de voiture avec crime de fuite », ajoutant : « La victime a remarqué votre plaque de minéralogie et a porté plainte ».
L’adversaire d’Emmanuel Macron imaginait alors sa carrière politique s’effondrer en disant : “Le ciel me tombe sur la tête”. En un instant, j’ai vu ma carrière politique se terminer par un procès à scandale. Elle a poursuivi en expliquant qu’elle n’avait aucune idée de ce dont elle était accusée, car elle n’avait “jamais eu d’accident de voiture”. Son amie affirme que l’accident s’est produit sur l’autoroute A13, qu’elle emprunte tous les matins pour se rendre au travail.
Il a poursuivi en lui disant que “tu as doublé tout le monde avec tonne gyrophare, l’autre voiture s’est entassée, le conducteur s’est auto-diagnostiqué avec une attaque de lapin et a dû être transporté à l’hôpital” à cause de sa conduite imprudente. Mais je n’ai jamais fait ça ! s’exclama Valérie Pécresse. Tu m’imagines revenir au gyrophare sur l’autoroute, non ?
Un “faux témoin” ?
La candidate LR a d’abord été décontenancée par l’annonce que la date présumée du fugitif serait le 27 octobre 2009, car elle était alors en vacances pour la fête de la Toussaint. Je l’appelle et je la réveille”, a-t-elle écrit dans son journal.
Puis, le lundi 27 octobre « dans l’après-midi », sa mère lui a dit qu’elle était arrivée. Bingo ! La “preuve absolue” de son innocence a été découverte par Valérie Pécresse. C’était “un faux témoignage et un démenti calamiteux”, a-t-elle dit. Et pour conclure cet épisode : « On se donne à fond en primaire pour étiqueter le candidat conservateur aux midterms. Quelle remarquable coïncidence !
La présidente de la région Île-de-France s’est exprimée sur Europe 1 sur l’humiliation qu’elle a vécue en tant qu’étudiante. Et en ce moment, le Comité national de lutte contre l’esclavage lié aux préjugés a lancé une campagne de sensibilisation du public.
Un aller-retour expérientiel. Dans l’épisode d’Europe 1 de lundi, Valérie Pécresse a détaillé ses expériences en tant qu’élève de prépa, en s’attardant sur les brimades qu’elle a subies. Le Comité national contre le bizutage a lancé une campagne de sensibilisation sur les médias sociaux juste avant la période des week-ends d’intégration qui sont devenus coutumiers dans ces établissements, donc le moment n’est pas fortuit.
Pendant une semaine, nous avons institutionnalisé un bizutage dans mon internat. Ce fut un processus long et difficile. (…) Physiquement, c’était épuisant parce qu’ils nous faisaient dormir dans nos lits puis nous réveillaient à cinq heures du matin pour aller crapahute dans la boue, “un peu comme un service de poubelle militaire”, comme l’a dit un ancien ministre de rappelle le ministère de l’Enseignement supérieur de Nicolas Sarkozy.
Que signifie “Sucer la pin du zèle” ?
L’actuelle présidente de la région Ile-de-France donne des exemples supplémentaires de l’humiliation qu’elle et d’autres élèves du lycée Sainte-Geneviève de Versailles ont subie lors de la préparation de leur entrée dans les grandes écoles de commerce il y a 25 ans.
Lorsque l’on mange contre un mur, on adopte la position méridienne (dos contre le mur, genoux fléchis à angle droit), en posant ses bizuteurs sur ses organes génitaux. À la fin de la semaine, certaines personnes paniquaient vraiment”, se souvient-elle, poursuivant, ” quelqu’un vous mettait une pilule dans la bouche. En d’autres termes, c’était une saucisse, mais c’était assez humiliant.
Les élèves doivent jouer le rôle de policiers.
La ministre Frédérique Vidal, successeur de Valérie Pécresse, a récemment lancé une insurrection contre ces pratiques, répandues dans certains milieux étudiants et plus encore aux États-Unis. Selon l’article 225-16-1 du Code pénal français, les contrevenants de cette catégorie sont passibles d’une peine de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende.
Et ce sont les élèves qui devraient faire la police, précise le préfet de la région Île-de-France… En complément : le dossier de campagne de Soumaré a été revu, Pécresse tente de reprendre le crédit de la campagne, Marie-Luce Penchard est indifférente aux résultats des élections régionales, et l’affiche d’Alain Joyandet évoque un énième candidat.
Le tarif du métro m’a tué.
Cependant, la requête n’avait pas de courants sous-jacents désagréables. Interrogé sur le prix d’un ticket de métro sur France Info, le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon a menti. “Un ticket de métro, s’il vous plaît. Hésitant, le président du syndicat des transports IdF (Stif) a dit :
“Euh… moi je ferais plutôt référence au carnet, c’est 15 euros.” Un carnet de dix tickets vous fera reculer 11,60 euros, l’informe l’animateur, la gaffe a fait le bonheur de ses détracteurs. Nathalie Kosciusko-Morizet, la patronne de l’UMP dans l’Essonne, s’interroge, “Méconnaissance des tarifs ou annonce de hausse si réélection ?”
Le candidat de Seine-et-Marne Yves Jégo défend un article de son blog avec les mots “Incroyable mais vrai”. Et le porte-parole de Valérie Pécresse, Frédéric Valletoux, l’a dit dans un communiqué : Alors qu’il était président de région pendant 12 ans, Huchon « a été pris en flagrant délit d’ignorance ».
La représentante UMP de la Seine et Marne, Chantal Brunel, répond “Trop c’est trop” en réponse aux blagues sur la mine démoralisée de Valérie Pécresse ou sur les cernes. La première, diffusée sur France Inter, déclarait que le candidat UMP serait “le chien que tout le monde regarde, mais que personne n’adopte” si l’humain avait l’équivalent d’une station thermale.
La seconde, c’est lorsqu’il s’est tourné vers Europe 1 et qu’il a vu ce qu’il appelait “un visage de femme qui a été vaincue” ou “une femme qui a été battue” : “en regardant le visage de Valérie Pécresse, on est obligé de se confronter à la brutalité de l’arène politique. »
