Valérie Kaprisky Jeune – Elle naît Valérie Chérer le 19 août 1962 mais opte finalement pour le nom de jeune fille de la mère lorsqu’elle se décide à tenter sa chance en tant qu’actrice. Elle voit la ville de Cannes, où elle a grandi et où son amour du cinéma s’est nourri, à travers l’objectif d’un projecteur de cinéma. Cependant, l’actrice subit un revers dévastateur avant de pouvoir prendre la place qui lui revient sous les projecteurs.
La rupture de sa vie survient alors qu’elle n’avait agi que dans de minuscules rôles. Jean Becker s’apprête à réaliser une version cinématographique de L’Été meurtrier, un roman populaire de Sébastien Japrisot. Tant le réalisateur que le scénariste avaient jeté leur dévolu sur Isabelle Adjani dans le rôle principal d’Elle, mais son refus a été contré par les séquences de nus du film. Becker organise alors des centaines d’auditions pour des comédiennes.
Parmi elles se trouvaient Jeanne Mas et Valérie Kaprisky, cette dernière ayant finalement été choisie pour le rôle. Elle commence à étudier le scénario, mais alors l’impensable se produit : Isabelle Adjani change d’avis et accepte le rôle qui lui vaudra le César 1983 de la meilleure actrice. Au bout d’un an, Christopher Frank approche Valérie Kaprisky, qui a récemment terminé le tournage avec Richard Gere dans À bout de souffle, pour jouer le rôle de Chris dans son prochain film, L’année des méduses.
Elle y incarne une Lolita d’une vingtaine d’années qui, alors qu’elle est en vacances avec sa mère sur la Côte d’Azur, tombe amoureuse d’un homme beaucoup plus âgé (incarné par le regretté, a déploré Bernard Giraudeau). Comme pour le drame tout aussi scandaleux et sensuel d’Andrzej uawski, La Femme publique, sorti la même année, celui-ci lui apportera la célébrité.
Valérie Kaprisky tourne ensuite La Gitane de Philippe de Broca, mais à la fin des années 80 commence à se laver de ne se voir proposer que des rôles dénudés. “C’est vrai que j’ai soudainement développé un problème de nudité.
Comme la plupart des rôles féminins dans les années 1980 exigeaient exactement cela, je n’avais pas d’autre choix que de l’accepter. Mais j’ai eu l’impression que personne ne se souvenait de rien au-delà de cela. À un moment donné, l’idée de me réveiller nu sur un plateau me paraissait insupportable.
Même si elle a fait de fréquentes apparitions à la télévision dans des émissions comme Joséphine Ange-gardien, Commissaire Magellan et Sections de recherches, elle n’est apparue que dans une douzaine de films entre 1990 et 2014. Plus récemment, elle a joué le journaliste Jo Réal dans le drame de France 2 acclamé par la critique. Un si grand soleil.
Cependant, elle quitte la série au cours de la deuxième saison. Les fans peuvent actuellement trouver la presque sexagénaire sur Netflix, où elle partage la vedette avec Jean-Claude Van Damme, Alban Ivanov, Miou-Miou et Eric Judor dans la comédie The Last Mercenary.
Née à Neuilly-sur-Seine sous le nom de Valérie Chérès, Valérie Kaprisky s’installe à Cannes à l’âge de huit ans, lorsqu’elle est fascinée par Romy Schneider en descendant la Croisette en 1975 et découvre le monde du septième art.
Après cela, elle décide de poursuivre une carrière dans la comédie et revient à Paris pour s’inscrire aux cours de théâtre de Florent. Le premier grand rôle de Valérie Kaprisky est dans le film Les hommes préfèrent les grosses de Jean-Marie Poiré en 1981, après avoir déjà participé à plusieurs tournages commerciaux.
L’année suivante, elle décroche un rôle majeur dans Aphrodite, et l’année suivante, Jim McBride la choisit pour jouer aux côtés de Richard Gere dans l’adaptation américaine d’A bout de souffle de Godard, made in USA. Avec sa carrière d’actrice bien engagée, la jeune actrice n’a pas l’intention de ralentir. Devant la caméra d’Andrzej Zulawski en 1985, elle se transforme en La Femme publique sulfureuse, ce qui lui vaut une nomination aux Césars de la meilleure actrice.
Dans L’Année des méduses (1984), Valérie Kaprisky partage la vedette avec Bernard Giraudeau et Caroline Cellier en adolescente séductrice et manipulatrice. Puis, dans la comédie de Philippe de Broca, elle incarne une Gitane bouleversante. En 1991, elle incarne Milena, une femme mystérieuse au passé romantique.
Quelques années plus tard, dans Mère retrouvant sa passion après une rencontre inattendue en mouvements de désir, on la retrouve (1997). Actrice rare, Valérie Kaprisky a préféré les films méticuleusement et avec réserve. En 1995, elle apparaît dans le film Dis-moi oui d’Alexandre Arcady et dans le drame Une place parmi les vivants de Raoul Ruiz en 1995 (2003).
Sa volonté d’expérimenter de nombreux genres est attestée par son jumelage du genre polaire avec Mon petit doigt m’a dit… (2005) et du drame social avec Kad Merad et Jacques Gamblin dans Les Irréductibles (2006). En 2007, elle signe “Le Cœur des hommes 2” de Marc Esposito puis rejoint “Les Envoyés”, Gérard Lanvin et Jugnot (2009).
Valérie Kaprisky, une habituée du petit et du grand écran (Commissaire Valence, Le Clan Pasquier, Joséphine ange gardien), est à l’affiche de la comédie romantique Tricheuse en 2009. Si elle est apparue dans Salaud, on t’aime de Claude Lelouch (2014) aux côtés de Johnny Hallyday et Eddy Mitchell, l’actrice est sensiblement moins active dans le cinéma depuis 2010.
Elle se consacre en revanche du petit écran, où elle multiplie les rôles dans des séries télévisées à succès comme Joséphine, ange gardien, Julie Lescaut, ou encore Section de recherches. En 2018, elle devient actrice régulière de la soirée dramatique de France 2 Un si grand soleil. Elle dépeint le personnage récurrent de Jo dans la série.
Le 19 août 1962, à Neuilly-sur-Seine, France, l’actrice Valérie Chérer est née. Mais lorsqu’elle a finalement décidé de tenter sa chance au cinéma, elle a rapidement adopté le nom de jeune fille de sa mère. Et le calcul a été gagnant puisqu’elle a été une véritable icône du septième art français dans les années 1980.