
Tom Le Duault Cause De Sa Mort – Le verdict est tombé le 25 mai 2023 : LDC Bretagne perçoit 300 000 euros de dédommagement, et le directeur du site de Lanfains écope de deux ans de prison avec sursis. La douleur des parents de Tom Le Duault ne sera jamais oubliée, mais justice a été rendue.
Aujourd’hui marque le décès de Tom Le Duault, 18 ans. Robin Lecat, qui dirigeait LDC Bretagne au moment de l’accident, et Patrick Viaud, qui a été nommé nouveau dirigeant de l’entreprise en mars 2022, siègent tous les deux sur le banc des accusés.
Mort par étouffement
Tom, un étudiant en école de commerce dont les parents voulaient lui apprendre l’importance du travail acharné, a commencé sa première journée de travail en tant qu’agent de développement communautaire (CDD) dans l’entreprise où sa mère, Isabelle, travaille depuis 28 ans. . . Un travail d’été y avait été fait en juillet et août.
À ce moment-là, il aurait dû être occupé à emballer des cartons. Mais dès le départ, il a été chargé de remplacer un travailleur malade dans la “carcasse de frigo”, où des centaines de livres de venaison sont stockées dans des caisses-palettes d’un poids combiné allant jusqu’à 500 livres.
À 9 h 30, il a commencé son quart de travail, malgré le fait qu’il avait été blessé au travail quelques semaines auparavant, l’obligeant à s’absenter du travail pendant 18 jours. Tom a décidé de vider les coffres à l’aide d’un gerbeur, un engin encore plus compliqué à faire fonctionner qu’un transpalettes.
Seul et sans surveillance. Surtout parce que son binôme français-analphabète s’est éloigné. Tom travaillait dans une pièce en forme de L où personne ne pouvait le voir ni l’entendre à cause du bourdonnement constant des machines.
Les secours ont été appelés à 10h47. Le corps de Tom a été extrait d’entre deux plateaux de charcuterie, et il a reçu un massage cardiaque. La mort du garçon a été découverte à 12h30 par le Samu, arrivé à 11h06. L’opinion médico-légale était que la mort avait été causée par asphyxie.
Conçu pour le tas
Les conclusions de l’enquête sur le lieu de travail étaient sévères. Dans l’ensemble, le moteur qui obsédait Tom était en mauvais état. Même si les caisses enregistreuses devaient techniquement être ramassées une par une, il était généralement entendu que cela se ferait par groupes de deux ou trois. Tom n’avait pas d’équipement d’identification ou de sécurité et n’avait pas signé de dossier personnel.
Tom a peut-être suivi une formation pratique sur le tas pendant l’été, mais rien ne prouve qu’il ait reçu la formation théorique nécessaire.Une formation orale et brève est davantage axée sur l’exécution réelle du travail que sur la conduite sécuritaire de l’appareil de levage.
En référence à une récente inspection du lieu de travail, le président du tribunal
Tout le monde semblait penser que quelqu’un d’autre avait pris les rênes parmi les chefs d’équipe. L’épouse du président demande : « Comment expliquer que personne n’ait pu savoir qu’il avait besoin d’une formation supplémentaire ? Une carence dont Robin Lecat, la voix à peine audible, assure avoir été informé, « auquel cas j’y aurais remédié ».
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Des machines mal entretenues
Pendant ce temps, l’enquête policière a révélé que le gerbeur avait calé au milieu d’un mouvement avec ses roues hautes en raison d’un mauvais entretien et d’un manque de puissance de la batterie.Tom montait au sommet pour découvrir ce qui avait causé le blocage ou pour obtenir un fichier de suivi. Un coup dévastateur qui a déséquilibré l’énorme charge.
Le manque de formation est encore une fois mis en cause.La majorité des travailleurs présents ont admis qu’eux aussi ne comprenaient pas la signification de la lumière clignotante qui indiquait une panne de batterie.
“J’ai perdu mon enfant”
Le stockage des caisses-palettes est désormais possible sur deux niveaux, et tous les dysfonctionnements précédemment signalés ont été corrigés. Cela a rendu Jean-Claude Le Duault encore plus en colère; il a dit, “Gerber sur trois hauteurs, c’était inacceptable.” Et mon fils ne m’a jamais parlé de formation.
Pour Isabelle, des larmes de chagrin et de désespoir la noient. En attendant, elle est restée employée chez LDC pour une raison très simple : « Si je ne travaille pas, je deviens folle. » J’ai fait une erreur en vous faisant confiance, et cela me hantera à jamais. Je ne pourrai jamais accepter d’avoir perdu mon enfant. Il était tout seul, et tu n’as même pas pris la peine de t’occuper de Tom.
Isabelle DuaultIsabelle
Me Ralph Blindauer, avocat plaidant en matière civile, estime que les preuves et les témoignages sont convaincants. Selon lui, le signe d’un mauvais patron c’est “quand on fait le tour de l’usine tous les matins et qu’on ne voit rien, c’est qu’on ne veut rien voir”.
Néanmoins, il estime que “Robin Lecat n’est pas un monstre, il n’est qu’un pur produit de l’organisation du travail, quand tout est fait pour gagner du temps et de l’espace”.Bien que “rien ne puisse réparer un tel préjudice”, il demande que l’amende maximale autorisée par la loi soit infligée à l’entreprise et que l’accusé soit condamné à une peine de prison.
Les normes du gouvernement sont extrêmement strictes.La nomination d’un remplaçant pour le procureur soulève des inquiétudes quant à une prolifération des tâches, un lieu de travail désordonné et des informations qui ne seront pas transmises au directeur. Elle demande 15 mois de prison et une sursis s’ils se rencontrent.
Elle réclame l’amende maximale de 375 000 euros à la compagnie, rappelant que LDC Bretagne, la compagnie aérienne britannique, génère quatre milliards d’euros de revenus annuels.Tout en reconnaissant les dysfonctionnements de la formation, l’avocat de la défense utilise l’argument de la “dilution des responsabilités à tous les échelons” pour disculper Robin Lecat.
Il a plaidé pour le calme de son client et des excuses de la part de l’entreprise. Le verdict sera délibéré jusqu’au jeudi 25 mai 2023. Les proches et amis de Tom dans le public ont constamment appuyé sa photo contre eux.
Quand Isabelle couvre son visage, elle semble toujours avoir dans ses bras celui qu’elle appelle encore “mon bébé”. Le 29 octobre, une marche commémorative pour Tom Le Duault a eu lieu à Lanfains. La jeune étudiante en contrat saisonnier à LDC Bretagne a découvert le corps un an plus tôt. Elle et ses proches ne cessent de chercher des éclaircissements.
Tom Le Duault, Rennes, France, étudiant en BTS et saisonnier à l’abattoir LDC Bretagne, a été découvert mort le premier jour de son contrat le 25 octobre 2021, derrière un carton de 500 livres au siège de l’entreprise à Lanfains. Même un an plus tard, sa famille et ses amis cherchent toujours des réponses sur ce qui s’est passé.
Ils ont prévu une marche silencieuse à la mémoire des défunts pour ce samedi 29 octobre prochain, “pour faire avancer les choses”. Un public de plus de deux cents personnes a répondu à un appel à l’aide pour Isabelle et Jean-Claude Le Duault et leur fils Théo.
Le père de l’homme décédé a témoigné : “Nous n’avons toujours pas reçu de réponse.” Personne ne sait ce qui a causé la mort de notre fils ; il n’y a pas de pistes. C’est la tragédie ultime. Et Isabelle Le Duault d’ajouter : “On ne peut pas être maussade”. C’est totalement improbable. La place Saint-Brieuc a ouvert une enquête pour meurtre, toujours en cours à l’heure actuelle.
Ce samedi, en mémoire de leur fils, Tom Le Duault, dont la vie a été écourtée à un travail saisonnier dans un abattoir de Lanfains, ses parents mèneront une marche silencieuse. L’enquête n’a toujours pas révélé ce qui l’a tuée un an après le drame.
Tom Le Duault, Rennes, France, étudiant en BTS technico-commercial et intérimaire pour LDC Bretagne de Lanfains, a été retrouvé mort dans une caisse pesant 500 livres le premier jour de son contrat avec l’entreprise le lundi 25 octobre 2021.
Tom Le Duault, 18 ans, a été retrouvé mort dans un abattoir le 25 octobre 2021, à Lanfains (22). Le jeudi 30 mars 2023, les parents de Tom auront leur journée devant le tribunal de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc, où leur avocat plaidera que les accidents du travail “jamais par hasard”.
Sur ce plaintel (22), le 29 mars 2023. Le camping-car est garé à côté, sur le parking de la supérette du quartier. A l’intérieur, le chauffeur s’est garé et se détend dans le salon avec ses dossiers sortis. Vous y trouverez les cabinets de Me Ralph Blindauer, avocat au barreau de Metz spécialisé en droit social, et de son avocate associée, Sandrine Gasner.
Quand les deux peuvent s’évader un moment, ils s’installent dans les Vosges. Elle a ensuite dit : « Nous lavons les vêtements et partons. Toute leur existence est une existence nomade au service d’une cause connue sous le nom de « Code du travail ». Et en raison de l’énorme volume d’affaires nécessitant un avocat de la défense compétent. L’avocat précise : « Je fais d’énormes quantités de plans sociaux.
Le tout premier jour
Lors de son premier jour de travail, le 25 octobre 2021, un jeune employé comme saisonnier dans un abattoir de Lanfains – où travaille également sa mère – meurt écrasé sous une caisse enregistreuse.
Le jeudi 30 mars 2023, devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, l’avocat représentera les parents des habitants de Plaintel Tom, Isabelle et Jean-Claude Le Duault dans le procès pour homicide involontaire de la CLD Bretagne et de son directeur. Jamais par pure chance »Aider, c’est assumer la charge quotidienne presque insurmontable.
