Sylvie Retailleau Mari

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Sylvie Retailleau Mari – Le président de la République a donné un nom à un modèle en nommant Sylvie Retailleau à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

A Orsay, où elle a obtenu son doctorat et est devenue professeur en 2001, elle est physicienne et experte en nanoélectronique. Maître de conférences en sciences physiques, elle a également été présidente de l’Université Paris-Saclay, qu’elle a contribué à hisser au rang de 13 % de la capacité de recherche française.

En 2020 et 2021, cette institution, au statut expérimental, était classée 14e et 13e du classement de Shanghai, où les grandes universités américaines occupaient respectivement la première et la deuxième position, avec 48 000 étudiants et 9 000 chercheurs et enseignants-chercheurs.

L’ambition de Sylvie Retailleau de “construire une université d’un nouveau type à la française” est sans fard dans cet entretien. La secrétaire générale du Snesup-FSU Anne Roger s’inquiète de cette nomination.

Le financement de projets doit se généraliser pour que la recherche soit financièrement viable », dit-il. C’est exactement l’inverse de ce que nous recherchons, dit-elle, en matière de financement fiable et répétable de la recherche.

Sylvie Retailleau représente « un modèle d’une université d’excellence très attachée au classement de Shanghai, qui n’est pas tout à fait le modèle de l’enseignement supérieur et de la recherche français », selon Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du SGEN-CFDT.

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Il ne faut donc pas modifier les grandes lignes , avec une politique de concentration des établissements dans les domaines d’excellence les plus en vue. – Il espère cependant que le président de la République a déclaré qu.

il faut modifier la manière d’interagir avec les partenaires sociaux, pour que ce modèle puisse au moins être abordé et c’est ce que nous voulons », poursuit-il : Alors que Boris Gralak, le secrétaire général du SNCS-FSU.

Souhaite une discussion sociale « normale », il regrette que son syndicat ait été exclu de la négociation salariale s. Peu importe que le mot « innovation » soit supprimé du nom de son ministère ; elle est encore confrontée à de nombreux problèmes urgents, comme la réforme des bourses sur critères sociaux.

En raison de l’ampleur des initiatives à l’université Paris-Saclay, ceux qui avaient glissé son nom à l’oreille d’Emmanuel Macron en 2017 ont fait valoir qu’il était trop tôt pour l’installer comme ministre.

Sylvie Retailleau, 5 ans, est aujourd’hui ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sous la houlette d’Emmanuel Macron. Il représente l’ascension exceptionnelle de l’université dans le classement de Shanghai tout au long du mandat de cinq ans en tant qu’associé de physique appliquée.

L’établissement était classé 14e du pays en août 2020. C’est la première fois qu’un restaurant français entre dans le Top 15 depuis le début du classement en 2003. L’enseignement supérieur et la recherche français sont enfin reconnus internationalement à leur niveau actuel.

Emmanuel Macron mentionné. La mise en place du plan France 2030 en octobre 2021, par exemple, est l’un des nombreux événements majeurs auxquels Sylvie Retailleau s’est fait un devoir d’assister pour que le chef de l’Etat puisse “voir” les universités.

Emmanuel Macron y voit l’incarnation de l’idéal d’une université “aux normes internationales”, comme le veulent certains présidents d’université. Saclay n’est pas Bordeaux ou Poitiers, il lui faudra donc appliquer la “différenciation” qu’il réclame.

À Saclay, où elle travaillait, elle devait composer avec des employés aux prises avec des problèmes de santé mentale. De plus, des critiques sur une sélection pleinement assumée – à l’établissement public expérimental qu’elle dirigeait.

la sélection à l’entrée pour certains des cours était totalement revendiquée. Il appartiendra à Sylvie Retailleau de gérer les informations sensibles. Les réformes boursières françaises ont été promises à de nombreuses reprises au cours du précédent mandat de cinq ans, mais jamais réalisées, selon Emmanuel Macron.

Puisque 40 % des jeunes qui ne vivent plus chez leurs parents « sont en dessous du seuil de pauvreté », « je veux refondre le système des bourses et des APL, car beaucoup de jeunes qui, quand ils ne peuvent plus vivent avec leurs parents, ne sont pas aidés correctement », a-t-il expliqué.

Emmanuel Macron a exprimé sa tristesse que les étudiants “les plus nécessiteux” soient “trop ​​peu aidés” et que “le lien avec les aides au logement soit extrêmement mal fait”, alors qu’un tiers des étudiants sont désormais boursiers. Certains étudiants croient qu’un lien entre l’aide sociale et l’emploi peut exacerber l’écart entre ceux qui doivent travailler pour payer leurs études et ceux qui ne le font pas.

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