
Sylvain Tesson Jeune – L’auteur et voyageur français Sylvain Tesson explore le globe de toutes les manières possibles, que ce soit à vélo, en train, à cheval ou à pied. Il a parcouru le globe en long, en large et en profondeur, et ses récits de voyage sont toujours passionnants, poignants et débordants de poésie.
Sylvain Tesson est né le 26 avril 1976 à Paris. Il fréquente le lycée Passy-Buzenval, où il rencontre son futur compagnon de voyage, Alexandre Poussin. Au lycée Claude-Debussy de Saint-Germain-en-Laye, Sylvain Tesson enseigne également la khâgne et l’hypokhâgne.
Titulaire d’un DEA de géopolitique de l’Institut français de géopolitique, il est géographe de formation. Sylvain, malgré son jeune âge, attend avec impatience ses voyages. À l’âge de 19 ans, il se lance dans un voyage à vélo à travers le désert du centre de l’île. La prochaine étape est de se diriger vers l’Indonésie, à savoir Bornéo, pour commencer la spéléologie.
Sylvain Tesson, 21 ans, et son ami Alexandre Poussin ont fait le pari fou de faire le tour du monde à vélo en 1993. Leur premier récit de voyage naît de cette aventure. La publication de 1996 On a Roll on Earth. Rédigé comme une collaboration entre les deux jeunes voyageurs, il détaille leur voyage d’un an à travers 31 pays et 25 000 miles exténuants tout en transportant seulement 1 000 $ entre eux.
En 1997, Sylvain et Alexandre reprennent la route pour entamer leur randonnée à pied dans l’Himalaya. Cinq mois et cinq mille kilomètres du Bhoutan au Tadjikistan, avec une traversée clandestine du Tibet pour faire bonne mesure. Sylvain Tesson et Alexandre Poussin ne détournent pas les yeux d’effroi en nous racontant l’histoire de cette odyssée fantastique dans La Marche dans le ciel (sorti en 1998).
Sylvain Tesson est un nomade à la fois amoureux et passionné par le monde qui l’entoure. C’est un esprit libre et un nomade aventureux qui n’attend rien du chemin qu’il choisit. C’est sans doute grâce à ce mode de vie que Sylvain est capable d’accomplir des exploits tels que traverser à cheval les steppes d’Asie centrale, participer à des expéditions archéologiques au Pakistan et en Afghanistan, ou encore découvrir la Sibérie en suivant les traces de prisonniers évadés. du Goulag.
Dans une cabane sur la rive sud du lac Baïkal en Sibérie, Sylvain Tesson a vécu pendant six mois un isolement complet et la vie solitaire d’un ermite. Qualifier Sylvain de « citoyen du monde » serait un euphémisme. Il a vécu très peu d’aventures et visité très peu de pays. Dans ses récits et ses mémoires, écrits d’une plume à la fois poétique et cynique, il décrit l’absurdité de l’expérience humaine.
Alors que Sylvain Tesson a affronté de nombreux dangers lors de ses voyages, on lui a rappelé le 20 août 2014 qu’il n’est pas indestructible malgré son penchant pour l’aventure. Il est stgophile depuis la puberté ; il aime grimper sur les choses et en tomber; en effet, il a fait une chute de plus de dix étages en descendant l’extérieur d’une maison à Chamonix.
Un accident de voiture plonge Sylvain Tesson dans un coma artificiel pendant huit jours, et à son réveil, il souffre d’une paralysie faciale et d’un nouveau regard sur la vie. Toujours partant pour l’aventure, Sylvain Tesson multiplie les plans de voyage. Il est le fils du docteur Marie-Claude Tesson (1942-2014) et du journaliste Philippe Tesson (1928), et le frère de l’actrice Stéphanie Tesson (1969) et de la critique d’art Daphné Tesson (1978).
Il a une formation en géographie et est titulaire d’un diplôme de géopolitique de l’Institut français de géopolitique. En 1991, il part pour sa première expédition en Islande, et en 1993, lui et Alexandre Poussin font le tour du monde. Ici commence la vie d’aventurière de la jeune femme.
De plus, il parcourt les steppes d’Asie centrale avec sa compagne de voyage de longue date, l’exploratrice Priscilla Telmon, parcourant plus de 3 000 kilomètres (km) du Kazakhstan à l’Ouzbékistan. En 2003-2004, il retrace le parcours des évadés du Goulag vers la liberté en lisant « La longue marche » de Slavomir Rawicz (1955). Ce voyage l’emmène à pied de la Sibérie jusqu’en Inde.
En 2010, il a finalement achevé un plan longuement discuté en passant six mois (février-juillet) en ermite dans une cabane du sud de la Sibérie, sur les rives du lac Baïkal. Publié l’année suivante sous la forme d’un essai autobiographique intitulé “Dans les forêts de Sibérie”, il remporte le Prix Médicis essai en 2011 et est adapté au cinéma par Safy Nebbou en 2016.
Il écrit également de la fiction dans un style poétique qui se moque souvent de l’absurdité de l’expérience humaine. Avec « Une vie à coucher dehors », il remporte le Prix Goncourt de la nouvelle 2009. Il a contribué à de nombreuses publications et est l’auteur de nombreux avant-propos et critiques de films.
Après avoir remis le manuscrit de “Bérézina” à son éditeur en août 2014, il tombe tragiquement d’une maison à Chamonix et est ensuite placé dans un coma artificiel. Depuis lors, il a complètement récupéré sa santé. Sorti en janvier 2015 (Prix des Hussards), “Bérézina” raconte le voyage de l’auteur en side-car sur la route empruntée par la Grande Armée russe lors de son retrait de la guerre de Crimée. En 2016, il publie un récit autobiographique intitulé “Sur les chemins noirs”.
En 2019, il remporte le prix Renaudot pour son livre “La Panthère des neiges”, dans lequel il raconte sa rencontre avec le photographe animalier Vincent Munier, qui l’invite à observer les derniers léopards des neiges dans leur Tibet natal. Un membre honoraire de l’Institut d’étude des phénomènes extraordinaires est Sylvain Tesson (INREES).
Dans sa jeunesse, il côtoie ses deux sœurs, l’actrice Stéphanie Tesson et la critique d’art Daphné Tesson. Ses parents, Philippe Tesson et Marie-Claude Tesson-Millet, étaient également journalistes. Il fréquente le lycée parisien Passy-Buzenval, où il rencontre d’autres admirateurs d’Alexandre Poussin.
