
Sophie Binet Enfants – Sophie Binet a pris une part active aux questions environnementales au niveau exécutif de la CGT. Sophie Binet, en collaboration avec l’Ugict-CGT, a lancé à l’automne 2022 le “Radar travail et environnement” pour aider les travailleurs et les managers à “peser sur la transformation écologique de leur entreprise ou collectif”.
Selon l’AFP, l’objectif de Le Radar est de donner aux employés la possibilité d’évaluer l’état actuel de la politique environnementale de leur entreprise ou de leur gouvernement, de faire des recommandations éclairées sur la base de cette évaluation, puis de faire pression sur la haute direction pour qu’elle mette en œuvre ces recommandations.
Sophie Binet affirme que l’objectif premier du Radar est « d’ancrer dans l’entreprise la lutte pour l’environnement, d’en faire un combat syndicaliste quotidien ». Car la question environnementale est « intimement liée au mode de production capitaliste ».
Sophie Binet, défenseur des lanceurs d’alerte, siège au conseil d’administration de la Maison des Lanceurs d’Alerte, fondée en 2018. Le syndicaliste a signé plusieurs engagements, dont un pour Le Monde en 2021, pour améliorer les droits des tireurs d’alerte et assurer leur sécurité.
Ils permettent la divulgation d’informations, comme l’incident du Médiator impliquant Irène Franchon et Stéphanie Gibaud, qui a mis à nu les pratiques commerciales douteuses de la banque UBS. Un collectif écrit : « Sans ces révélations, de nombreux scandales financiers, sanitaires et environnementaux resteraient inconnus du grand public, et les auteurs de ces méfaits resteraient impunis ». Qui est Sophie Binet, la première femme secrétaire générale de la CGT ?
Sophie Binet a été nommée vendredi la nouvelle secrétaire générale de la CGT, choquant tout le monde. Cet ancien CPE a été absorbé par l’UNef ; auparavant, il servait de référence au collectif mixte et était actif au sein de la conférence sur les questions environnementales.
Sophie Binet, âgée de 41 ans, est devenue la première femme à diriger la Confédération générale du travail (CGT) en 128 ans d’histoire. Cette élection a été annoncée vendredi matin après une nuit de tractations au cours de laquelle les deux têtes de liste, Marie Buisson (fille du secrétaire général sortant Philippe Martinez) et Céline Verzeletti, n’ont pas pu s’entendre sur un candidat unique.
Ancien CPE et membre de l’Unef
Née en 1982, Sophie Binet est une ancienne membre de l’Union nationale des étudiants de France (Unef). Avant de devenir CPE (Conseillère principale d’orientation) dans un lycée professionnel de Marseille puis de Seine-Saint Denis, elle a été une actrice de premier plan dans la lutte contre le Contrat premier embauche en 2006, alors qu’elle était étudiante à Nantes en philosophie.
Avec la lourde responsabilité de fédérer un syndicat en crise et en pleine bataille sur la réforme des retraites, Sophie Binet a été élue vendredi secrétaire générale de la CGT, entrant dans l’histoire comme la première femme à la tête du syndicat depuis la disparition de la CGT. fondée en 1895.
Les congressistes du 53e Congrès CGT de la banlieue de Clermont-Ferrand n’ont pas caché leur soulagement à la tribune et dans les couloirs après avoir enduré ce que certains ont appelé “le congrès le plus difficile” dans l’histoire de la CGT.
Isabelle Morere, de la fédération de la Santé, a témoigné : “Je suis ravie car Sophie est une jeune femme brillante qui portera nos valeurs jusqu’au bout et ne laissera rien échapper.”
Sophie Binet a été élue par le comité de la conférence nationale tôt le matin, après une nuit au cours de laquelle ni la candidate désignée du parti à l’envers, Marie Buisson, ni la candidate qui s’était discrètement ralliée depuis des semaines, Céline Verzeletti, n’ont obtenu la majorité des suffrages. voix.
Le discours de Sophie Binet a été chaleureusement accueilli et accompagné de cris militants alors qu’elle déclarait : « Nous avons vécu une convention difficile, compliquée et nous avons réussi grâce à notre sens des responsabilités communautaires à surmonter les difficultés.
Secrétaire générale de la Fédération des enseignants (Ugict) depuis 2018, Sophie Binet, 41 ans, est une ancienne membre de l’Union des étudiants (Unef), du Parti socialiste français (PS) et de l’Éducation nationale (CPE).
Elle est issue du vaste comité exécutif de la CGT, passionnée par les questions environnementales et l’égalité hommes-femmes, et a été la référence du groupe pour les femmes de divers horizons.
Elle a remercié Philippe Martinez, son prédécesseur, depuis le podium de la convention, en disant : “tu as réussi à arriver pour la première fois une femme à la tête de la CGT, et je sais que ça comporte particulièrement à coeur.”
La bonne nouvelle”
Symbole de sa volonté de rapprochement, son bureau exécutif comprend à la fois des membres du parti centriste, représenté par des personnalités comme Boris Plazzi, et de l’opposition, représentée par des personnalités comme Sébastien Menesplier (fédération Mines Energie) ou Laurent Brun (fédération des cheminots), promu au poste d’administrateur, faisant de lui le numéro deux de l’organisation.
D’après Mme. Dès le discours de Binet, la position officielle de la CGT sur la prochaine rencontre entre l’intersyndicale et le premier ministre a été précisée : “l’intersyndicale unie” rencontrera Elisabeth
Elle a néanmoins exprimé l’objection de la CGT à l’idée d’une médiation conformément à un “appel” voté jeudi soir au congrès, qui prend ses distances avec la proposition des intersyndicalistes et l’approbation de celle-ci par Philippe Martinez mardi.
Mme. Borne est ravie d’apprendre que “l’intersyndicale a répondu à son invitation” alors qu’elle est en déplacement dans la Nièvre. C’est aussi “une bonne nouvelle pour toutes les femmes”, selon elle, comme Mme. Binet a été élu à la tête de la confédération.
Cette élection vient couronner une semaine de congrès litigieux qui ont révélé de profondes divisions au sein de la CGT et la faiblesse de nombreux groupes face à la nouvelle administration, au premier rang desquels de puissantes fédérations industrielles (cheminots, énergéticiens, chimistes).
Une défaite historique pour Philippe Martinez et sa dauphine s’est produite le 24 mars lorsque les congressistes ont voté contre le rapport d’activité de la direction sortante avec 50,32 % des voix.
Certains cégétistes poussent toujours la CGT à rejoindre la Fédération syndicale mondiale (FSM), qu’elle a quittée en 1995, tandis que d’autres sont favorables à un renforcement des liens avec des syndicats plus éloignés comme l’Union libre et solidaire des travailleurs (FSU) et Solidaires.
Une source majeure de tension était la question de savoir si la CGT appartenait ou non à la coalition “Plus jamais ça” d’ONG et de groupes de défense que Marie Buisson a contribué à créer en mars 2020 ; la coalition comprenait des organisations comme Greenpeace et Oxfam.
Bien que « Plus jamais ça » ne soit plus mentionné dans la note d’orientation de la CGT, Mme Binet m’a assuré que l’organisation considère toujours que l’articulation entre les préoccupations environnementales et sociales est au cœur de sa mission.
