
Sophie Binet Cgt Cnews – Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, a été interpellée par un journaliste de CNEWS à la veille d’une manifestation contre la réforme des retraites le 6 avril. Elle s’est refusée à tout commentaire.
Je préfère ne pas commenter CNEWS pour le moment. Tels sont les propos tenus par le nouveau patron de la Confédération générale du travail (CGT) lorsqu’un de nos journalistes a tenté de l’interroger sur les espoirs du syndicat pour la onzième journée de contestation contre la réforme des retraites.
Cependant, Sophie Binet, responsable du cortège parisien, a répondu à plusieurs questions de journalistes de divers médias sur la nouvelle mobilisation. Pourtant, lorsque notre journaliste interrogeait le successeur de Philippe Martinez, « en quoi la mobilisation d’aujourd’hui modifierait-elle les règles du jeu ? le nouveau chef était visiblement ravi.
Une voix masculine, dans des mots à peine perceptibles, semble dire quelques secondes avant “c’est une question de CNEWS”, interrompant Sophie Binet alors qu’elle commençait à peine à répondre. Au final, le nouveau patron CGT ne répond pas à la question et dit à la place : “Na, mais je ne veux pas répondre à CNEWS”.
Pourtant, lorsque notre journaliste a tenté d’aller au fond de ce refus dans les règles de l’art, on lui a donné l’explication suivante : « Parce qu’en réalité, je ne vais pas sur vos plateaux. C’est malgré le fait que Sophie Binet insiste sur le fait qu’elle parlera à “tous les médias” après avoir été refusée.
Une décision qui a irrité certains et mérité l’appréciation d’autres.
Toute la conversation n’a pas duré plus de trente secondes ; le ton est resté cordial d’un bout à l’autre, mais la conviction des déclarations en disait long. Moins d’une semaine après son élection, Sophie Binet a mené le cortège intersyndical lors de sa première manifestation nationale en tant que secrétaire générale CGT, au coude à coude avec ses alliés CFDT.
Parce qu’en fait, je ne vais pas sur vos plateaux », répond le syndicaliste d’un air froid. La femme avec qui il parle est persistante, plaidant que c’est le moment de répondre à tous les francophones. Vous ne voulez pas nous faire de critiques, n’est-ce pas ? Oh non, réfutation du leader de la CGT et tout sourire ici.
Au détriment du pluralisme
Fini le silence, mais la journaliste de CNews s’obstine, alors elle demande : “Vous choisissez le média à qui vous vous adressez, non à la diversité des médias » (« la preuve que non », coupe la journaliste).
Lorsque la vidéo de l’incident a été partagée sur les réseaux sociaux, elle a suscité diverses réactions, allant des critiques de ceux qui y voyaient une attaque sectaire contre la liberté d’expression et la presse (comme la députée girondine Edwige Diaz, qui a plaisanté, “de grands démocrates ! ») aux louanges de ceux qui y voyaient une justification du rôle de Sophie Binet en tant que secrétaire générale. «
“Comme quoi, refuser de nourrir la bête est faisable; Sophie Binet l’a fait”, assure le psychiatre et rédacteur en chef de LCI Gérard Miller. “Quand une journaliste de CNews apprend que son employeur ne valorise pas la liberté d’expression et s’oppose à la diversité sur le lieu de travail, elle se met en colère.”
Alors qu’elle participait à une manifestation parisienne contre la réforme des retraites le 6 avril, la patronne CGT Sophie Binet a refusé de répondre aux questions des journalistes de CNews alors qu’elle était détenue par Vincent Bolloré. Interrogé sur la mobilisation d’aujourd’hui lors d’une conférence de presse impromptue tenue en pleine manifestation, le dirigeant de la CGT a vu le drapeau rouge et a répondu : “Je ne souhaite pas répondre à CNews”.
Sophie Binet a assuré au micro du journaliste qu’elle ne s’adresserait qu’aux médias « qui protègent la liberté d’expression et la diversité des opinions. Le journaliste cachant le micro a riposté, « la preuve que non ». Le « Midi News » de Sonia Mabrouk a diffusé la scène en direct, et cela a provoqué une vive réaction sur le plateau.
Le tonton flingueur éjecte le fabricant de sulfate. Pascal Praud, l’animateur de la matinale de CNews “L’heure des pros”, a consacré ce matin son éditorial d’ouverture à Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale de la CGT. Elle a annoncé hier en direct qu’elle ne répondrait pas aux questions de la chaîne d’information Canal+ sur la récente réforme des retraites. “Je ne veux pas répondre à CNews puisque je ne vais pas sur vos chaînes”, a-t-elle déclaré.
Des commentaires désobligeants qui ont nui à l’image publique de La Seize. « Madame Sophie Binet a refusé de répondre aux interrogations de CNews. Au nom du pluralisme, elle a jeté notre micro. une ouverture d’esprit, sinon elle risque d’être perçue comme faisant preuve d’un genre de sectarisme, d’intolérance et de dogmatisme qui rappelle une époque révolue ” Pascal Praud, un numéro d’équilibriste.
L’ Elle a quitté Matignon hier et est déçue que le Premier ministre semble fermé à la conversation. Maintenant, c’est elle qui le refuse… Mettons les choses au clair”, une imitation de Pascal Praud. pour poursuivre la réflexion.
“C’est ce qui nous distingue. Ici, la liberté d’expression est garantie sans frais. Ils parlent du lundi au dimanche chaque semaine. Ainsi, chaque fois que Madame Binet veut être entendue, elle est plus que bienvenue. sensibilités », Pascal Praud a terminé son quart de travail.
Vous pouvez regarder le segment qui a été diffusé ce matin sur “L’heure des pros” de CNews si vous visitez. Sophie Binet, la nouvelle secrétaire générale de la CGT, a refusé une interview à un journal en continu alors qu’elle était au cœur d’une protestation contre une réforme des retraites.
Première grosse pause de Sophie Binet à CNews. La nouvelle dirigeante de la CGT, qui a succédé à Philippe Martinez le 31 mars, a fait sa première apparition devant les caméras de CNews. Lors du cortège parisien du 6 avril pour la 11e journée de mobilisation, elle a catégoriquement refusé de s’entretenir avec un journaliste de la chaîne d’information de la société Canal+.
Vers 13h00, le journaliste lui a demandé : « en quoi la mobilisation d’aujourd’hui pourrait-elle modifier le rapport de force ? La secrétaire générale a commencé à répondre, puis elle a été ravie de voir le patron du réseau Canal+. Sophie Binet a été interrompue en disant : “Elle va changer la donne puisque, elle montre que… Non, mais je ne souhaite pas répondre à CNews.”
Le journaliste a persisté à essayer d’obtenir une réponse d’elle face à ce refus en lui demandant pourquoi elle ne leur donnerait pas la parole. Elle a dit : « Parce que je n’irai pas sur vos plateaux. Une réponse qui a été rejetée par le journaliste. “Oui mais là, c’est pour s’exprimer devant tous les Français, tu peux nous donner tes réfutations”, a-t-elle insisté. Le syndicaliste répliqua sèchement : “Et bien non, voilà.”
“Liberté d’expression et tolérance”
La conversation n’était jamais vraiment terminée. Apparemment choqué, le journaliste lui a demandé : « Vous choisissez les médias auxquels vous vous adressez ? Sophie Binet a commencé par “Je m’adresse à tous les médias…” mais la rédaction de CNews l’a interrompue par un “la preuve que non”. Pour insister, elle ajoutera “qui garantissent la liberté d’expression et la pluralité” à la fin de sa phrase.
Sonia Mabrouk a partagé une partie de son étonnement face à l’enchaînement sur le plat. de CNews ont exprimé leur choc et/ou leur indignation. Vous devriez lever la main si vous voulez partager vos pensées, n’est-ce pas ? Il serait impoli de ne pas répondre à un journaliste sur le terrain, n’est-ce pas ?
Alors, j’ai complètement raté le coche là-dessus…” Le journaliste politique Florian Tardif a exprimé ses regrets sur Twitter. Vous pouvez voir la séquence sur puremedias.com. Un peu plus tard, Laurent Berger (CFDT) a répondu aux questions de la chaîne.
