
Qui Est La Petite Fille Dans César Et Rosalie – C’est un film sur Claude fait par Claude. Cela restera comme un moment important dans sa vie. Considérez l’extrême : s’il s’agissait d’un film de Robert Bresson, il n’y aurait pas eu de musique du tout. Et si c’est quelque chose comme L’Argent, c’est juste un jeu simple.
Si vous pouvez imaginer la naïveté de cet homme alors qu’il raconte sa propre vie, vous n’aurez aucun mal à comprendre ce qu’il dit. C’est parce que Sautet est en fait Serrault dans ce scénario spécifique. Des éléments autobiographiques étaient présents dans ses films précédents, mais il s’agit plutôt d’une synthèse.
Un élément étranger existait dans les autres films, et il l’a utilisé pour construire une intrigue. Là, il a raconté la majeure partie de l’histoire lui-même. Car une chose est sûre : Sautet ne pouvait pas se lancer dans quelque chose qu’il n’avait pas vécu de première main. Il m’a dit cela plusieurs fois, “le reste”.
Ce qui est intéressant, c’est qu’il y avait un problème d’acteur. Il espérait avoir Serrault quelques jours après avoir traîné avec moi. Je lui ai dit à l’époque qu’il se trompait car en le lisant, on pourrait penser qu’il s’agit d’un vieil homme qui kidnappe une jeune femme (Sandrine Bonnaire).
Par conséquent, cela ne fonctionnera pas. Et surtout, le reste ne fonctionnera pas. Pourtant, qui ne voudrait pas “essayer” un personnage comme Michel Serrault ? Le concept lui a donc de nouveau séduit.
Et l’actrice principale était Emmanuelle Béart et personne d’autre, quoi qu’il arrive ; le rôle était fait pour elle. De plus, elle a une ressemblance frappante avec Romy Schneider qui est étrange. Pour lui, c’était une façon de réfléchir sur sa carrière de cinéaste et, dans une moindre mesure, sur sa vie personnelle.
Claude croyait, avec Michel Serrault et peut-être le reste du monde, qu’il avait appris son texte à l’oreille de Michel. Non pas du tout. Un vide existait dans la mémoire de Serrault. Le problème a été grave dès la première semaine de tournage. Toutes les scènes tournées dans le café mettent en scène Serrault dans le rôle du contralto.
Et tous les jours, Claude m’appelait et criait. C’était la première fois qu’il essayait de me lancer à nouveau. Et là, c’était tous les soirs, comme s’il lançait à son acteur principal à travers moi : la sérénade.
Et je lui ai dit qu’il serait formidable (souper), mais Claude ne m’a pas cru : « Serrault, je vais virer de bord ! Dis-moi tout ce que tu veux savoir sur lui, je ne t’en veux pas ; il a besoin d’apprendre tout son texte. En réponse, je lui ai demandé : “Mais qui vas-tu prendre alors ?” Et puis il m’a dit : “Tu sais, tu es le genre de personne qui a joué dans Un bad fils : Jacques Dufilho.
Qu’est-ce que Dufilho En effet, il était un brillant acteur. Malheureusement, ce n’était pas le rôle. Au début, il ne ressemblait en rien à Claude. En attendant, Michel, je ne sais pas si Claude le lui a déjà dit, mais mettez côte à côte ces deux images de Claude et Michel en train de s’embrasser sur le plateau : deux sosies. En gros, il n’y avait pas une seconde qui pouvait passer avec Dufilho dans les parages.
Pour être honnête, je n’avais vu Romy Schneider que dans un autre film, Sissi, donc c’était une toute nouvelle expérience pour moi. Avec “César et Rosalie”, le box-office a voulu rendre hommage à l’actrice mythique.
Rosalie a vécu avec César, un ferrailleur issu du peuple et qui, à force de travail et de persévérance, a réussi matériellement. L’ex-mari de Rosalie, Antoine, est maintenant un peintre à succès et le père de son enfant.
Il y a un t-shirt avec un peu de flair estival et un brin de flair marin caché dans la boîte du film. Le t-shirt affiche bien en évidence les noms de César, David et Rosalie, indiquant que le porteur fait partie d’un trio romantique.
Il convient de mentionner que le film se déroule non seulement à Paris, mais aussi à Sète et enfin à Noirmoutier, où la maison aux volets bleus près du village de Viel sur la plage de Mardi Gras est responsable de la sensation distinctement vénitienne de l’image.
L’histoire commence à Schönau en Autriche en juillet 1953 lorsque Rose-Marie Albach-Retty, fille et petite-fille d’acteurs, se voit offrir un petit rôle dans le film Lilas blancs, pour lequel sa mère, Magda Schneider, a servi de vedette. C’était avant que je devienne Sissi. Le 29 mai 1982, l’une des plus grandes comédiennes vivantes, Romy Schneider, décède au petit matin à son domicile de la rue Barbet-de-Jouy à Paris.
Entre ces deux moments, une jeune fille a vécu, a été adorée trop tôt, puis s’est transformée en jeune femme, puis en amante amoureuse, en ménagère malheureuse, en mère déprimée, en actrice exigeante et enfin en grand-mère exaspérée.
J’ai essayé de reconstituer, par une chaîne logique de raisonnement, les personnes, les lieux et les sentiments qui auraient pu rester dans l’esprit de Romy dans les instants précédant sa mort. Finalement, ce sont les femmes qui m’ont le plus captivé. En l’occurrence, Catherine Hermary-Vieille a placé et remporté le pari.
Chaque mois, dans le livret qui accompagne le coffret d’un film, on apprend de petites bribes sur l’image, comme par exemple comment Catherine Deneuve a d’abord été retenue pour le rôle de Rosalie et Vittorio Gassman pour le rôle de César.
Puis on enchaîne sur mes pages préférées avec quelques recettes d’avant-fête : le bar citron et pomme de terre de Noirmoutier en plat et le flan vénitien en dessert. Le cocktail César est un mélange de vodka, de jus de tomate, de sauce Worcestershire et de sauce Tabasco.
