
Pierre Dufour Abbé Mort – En 2003, le presbytère a été interrogé sur une plainte déposée par un paroissien ; il a reconnu avoir commis des agressions sexuelles sur des mineurs, dont des enfants de choeur, et sur de jeunes hommes majeurs mais “consentants” depuis les années 1960.
Cinq personnes, dont un prêtre, ont formé l’équipe de la défense civile pour le procès.En raison de la prescription de témoignages trop anciens, le tribunal n’a pu considérer que les affaires survenues entre 1993 et 2003.
Crise au Vatican
La nouvelle de l’arrestation et de l’interrogatoire du père Dufour a provoqué une onde de choc parmi ses paroissiens, qui le connaissaient surtout pour son charisme, son hospitalité et sa générosité.Mgr Laurent Ulrich, l’archevêque de Chambéry, a publié vendredi soir une déclaration aux catholiques de Savoie dans laquelle il exprime sa “compassion” pour les victimes.
Ils espéraient trouver de la compassion, du désintérêt, de l’attention et des conseils auprès de l’abbé. C’est pourquoi ils ont été encore plus choqués et consternés au fur et à mesure que le drame se déroulait. Les témoignages des chrétiens, des prêtres et de l’évêque nous ont aussi profondément troublés”, écrit-il.
Selon lui, ce procès “est une invitation à reprendre le chemin de nos vies avec une conscience plus aiguë des enjeux humains de nos vies sociales, avec une plus grande attention aux individus et une véritable humilité dans nos actions”. Je remets ma foi en vous, prêtres et diacres et tous les autres ouvriers de l’Église.
L’indignation a été généralisée dans la vallée de la Maurienne à la suite de l’arrestation mercredi du vicaire épiscopal de Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie, accusé d’agressions sexuelles contre deux adultes vulnérables.
Même si des rumeurs incontrôlables circulaient à son sujet depuis un certain temps, ses activités pastorales révélaient une capacité de conversation exceptionnelle et un sens spirituel profond. L’homme d’Église était tout aussi efficace pour susciter l’engagement et le rejet.
Au lieu d’être fermé, comme le rapporte le journal provincial le Dauphiné Libéré, il a montré des signes d’ouverture. Il « n’a jamais refusé d’associer une messe à des fêtes profanes », comme la « fête du pain » en août à Saint-Jean-de-Maurienne… Autour d’Aiguebelle, une communauté de jeunes s’était constituée ; ils n’étaient pas tous croyants, mais ils partageaient un intérêt commun à trouver leur chemin spirituel.
L’abbé Pierre Dufour, âgé de 68 ans, est né à Modane, en Maurienne, et a passé tout son ministère au service de la région, d’abord à Saint-Jean-de-Maurienne de 1961 à 1978, puis de 1995 à 2003, puis à Aiguebelle de 1978 à 1995.
Le P. Dufour avait été mis en cause suite aux plaintes de la mère d’un jeune homme. Ce jeune homme s’était engagé en janvier 1997, à la suite de trois tentatives antérieures, dont la première avait eu lieu en 1991. Elle avait également écrit à l’archevêque de l’époque, mais celui-ci n’avait pas cru ses accusations et l’enquête était toujours en cours.
Afin d’identifier les victimes potentielles d’actes ecclésiastiques, le président du tribunal a émis une citation à comparaître. Aucun autre effort n’a été fait par la police pour interroger les associés professionnels du prêtre.
L’abbé Dufour a reconnu des actes de violence et d’agression sexuelle et a affirmé avoir eu des attouchements inappropriés depuis 1960. Il fait l’objet d’une enquête pour “violences et agressions sexuelles sur personnes vulnérables par quelqu’un abusant de sa position”.
L’archevêque de Chambéry, Mgr. Laurent Ulrich, a qualifié l’arrestation de son bras droit de “véritable épreuve” pour la communauté dans un communiqué publié le 11 décembre. Mes premières pensées vont à ceux qui seront touchés par ces actions d’une manière ou d’une autre, que ce soit directement ou indirectement. Je suis désolé pour leur perte; je ressens leur douleur; J’entends leur plaidoyer pour la justice ; Je sais qu’ils recherchent la restitution et le confort.
Il était recherché pour “viols et agressions” contre au moins une dizaine de femmes.Cinq d’entre eux ont été impliqués dans des troubles civils.Le témoignage d’un prêtre s’est fait remarquer au vingtième jour du procès de l’éparchie du vicariat de Saint-Jean-de-Maurienne, âgé de 71 ans, l’abbé Pierre Dufour, accusé de violences et d’agressions sexuelles.A 23…
Le témoignage d’un prêtre s’est fait remarquer au vingtième jour du procès de l’éparchie du vicariat de Saint-Jean-de-Maurienne, âgé de 71 ans, l’abbé Pierre Dufour, accusé de violences et d’agressions sexuelles.
A 23 ans, il est séminariste au service de son pays dans la vallée de la Maurienne.Dites au tribunal : « Vous m’avez tout de suite donné l’impression d’être un homme intelligent et attentionné.Les Français respectaient Pierre Dufour.
La vie du jeune étudiant du séminaire est sur le point de prendre une tournure dramatique pour le pire. Pierre Dufour l’a invité à dîner. J’ai eu une crise de tétanos. Une autre fois, il m’a doigté les organes génitaux et m’a fait une fellation. Il m’a également demandé une fellation, mais j’étais trop malade pour obéir.
Après une longue pause, le jeune prêtre dit : « Je ne comprenais pas » (je n’ai pas compris). Pierre Dufour était pour moi une figure paternelle spirituelle. Pierre Dufour a utilisé mon adoration pour lui à son avantage et s’est comporté comme un prédateur. Je me sentais comme une marionnette entre ses mains, comme une proie.
J’étais un idiot complet interroge le chef de l’Etat. J’avais 23 ans, mais je me sentais toujours comme un adolescent. J’étais plutôt naïve et ne connaissais rien aux relations sexuelles. C’est vrai que j’ai développé des sentiments pour Pierre Dufour. Je lui ai dit en deux lettres. Il a profité de moi, et j’appellerais notre relation abusive, et je n’ai pas pu me libérer pendant longtemps. Malgré cela, j’ai beaucoup souffert; en fait, je suis devenu déprimé.
Il me dit : « Va parler au prêtre supérieur du séminaire ; tu ne dis à personne ce qui se passe.” Tu lui dis simplement : “Je veux quitter Saint-Jean-de-Maurienne pour des raisons très sérieuses.”Ainsi, plusieurs personnes à l’intérieur de l’Église étaient au courant des déviations de l’abbé bien avant son arrestation en 2003, mais personne ne l’a signalé. J’étais trop faible pour le faire moi-même. Le prêtre explique : « Et si j’étais allé dire cela à l’évêque, il m’aurait pris pour un petit rigolo.
La foi est ce qui m’a permis de continuer. Je suis passé de la mort à l’au-delà. Ce genre de personne n’est pas l’image de l’Église, s’en prend-il à Pierre Dufour. Un homme obtus qui ne comprend rien. S’il vous plaît, pardonnez-moi et pardonnez aux victimes ! Soudain, l’abbé Dufour se lève et avoue son erreur : « Je lui pardonne.
Colère dans la salle de conférence. L’accusé retrouve son sang-froid et dit : « Je vous demande pardon de vous avoir causé de la peine. Ça va ?» Selon le rapport du coroner sur la mort du plongeur Pierre Dufour le 14 juin 2015, Sylvain Truchon a constaté que Dufour avait tenté de dissimuler son suicide en le faisant passer pour un accident.
Afin de faire de la plongée sous-marine au Saguenay, l’ancien directeur des affaires étudiantes et communautaires du Cégep de Jonquière s’est rendu à Sainte-Rose-du-Nord. Il avait essayé de contacter un ami pour voir s’ils étaient intéressés à plonger ensemble, mais ils étaient tous occupés. Le lendemain, des informations faisant état de sa disparition ont commencé à faire surface.
Sylvain Truchon remarque que l’homme de 45 ans a enfreint une règle fondamentale de la plongée sous-marine en allant sous l’eau sans binôme. Le roi fait remarquer qu’en tant que maître plongeur, il devait suivre cette règle.
Dans son rapport, il ajoute que Pierre Dufour avait menti en lui disant qu’il avait besoin de quelqu’un d’autre avec lui pour aller plonger alors qu’il savait très bien que personne d’autre n’était disponible. Il a également menti au responsable de l’équipement lorsqu’il a loué plusieurs outils.
De plus, le coroner Truchon rapporte que l’équipement de plongée de Pierre Dufour était en bon état de fonctionnement.Cependant, les plongeurs de la Sûreté du Québec qui ont récupéré le corps de Pierre Dufour près du quai de Sainte-Rose-du-Nord ont déterminé qu’il avait été sévèrement lésé pour un homme de son poids.
De plus, le tube d’alimentation en air de son gilet de sauvetage a été coupé, rendant impossible une récupération rapide.Le rapport du coroner confirme que l’ancien directeur des affaires étudiantes et communautaires du Cégep de Jonquière vivait de graves difficultés professionnelles et personnelles au moment même où son employeur menait une enquête pour fraude.
L’ancien vicaire de l’évêque de Savoie condamné à 15 ans de prison.28 mai 2006, Chambéry (Apic) L’ancien évêque de Savoie Pierre Dufour, aujourd’hui âgé de 71 ans, a été condamné vendredi à 15 ans de prison par la cour d’appel de Chambéry.
