Patrick Balland Retrouvé – Il y a la fam, l’argent et la rage. Ces trois ingrédients peuvent créer un cocktail mortel, et ils sont au cœur de l’entreprise Pignal.Celle-ci était veuve depuis quatre ans. Son père était l’ancien PDG de la société française d’électronique Hitachi, et il lui avait laissé une fortune colossale, que sa femme gérait avec une précision militaire.
Ils sont arrivés chez l’heureuse demoiselle. Un cri se fait entendre après que Hugues Pignal soit entré seul dans la maison. La femme que Balland et Hardy ont retrouvée au sol a été poignardée à la poitrine.Il s’agit surtout de revendications portées par Jean-Claude Hardy, mais Patrick Balland a disparu et n’est plus disponible pour témoigner.Si Hardy maintient ses propos.
J’ai pleinement conscience de la portée de mes déclarations et je m’y tiens », poursuit-il en citant Jean-Claude Hardy. Il est vrai que Jean-Claude Hardy a porté plainte, mais aucun indice physique ne permet d’identifier Hugues Pignal comme celui qui a tué sa mère adoptive.
En 2002, un juge déclare Hugues Pignal coupable du meurtre de sa mère et le condamne à 20 ans de prison. Jean-Claude Hardy, l’autre suspect, a purgé sa peine d’un an de prison. Le verdict a été contesté par Hugues Pignal. Il a réessayé l’année suivante, mais en vain.
Le village de Brison-Saint-Innocent, perché au-dessus des eaux du lac du Bourget aux portes d’Aix-les-Bains, bouge à l’arrivée de ses hôtes de passage. Le domaine est devenu une villégiature prisée des Citéniens aisés en raison de sa vue imprenable sur le lac rendu célèbre par Lamartine et de la douceur de son climat méditerranéen. Cependant, un mariage heureux n’est pas toujours le cas lorsque deux Savoyards vivent ensemble.
Tout ce côté-là m’a vraiment touché, confie l’un d’eux. Il y a cependant une personne qui se démarque du reste de ce groupe chanceux. 76 ans, Anne-Marie Pignal. La richissime femme d’affaires, PDG d’Hitachi France depuis 1982, vit toujours dans la magnifique villa qu’elle a achetée avec son mari au début des années 60. Personne à Saint-Innocent n’a que des mots gentils à dire sur elle. Anne-Marie Pignal a été retrouvée morte à son domicile le 1er janvier 1996. Son adresse était le 7 rue de la Cure.
Après six jours d’audiences et plus de cinq heures de délibéré, la cour d’appel de Lyon a confirmé la condamnation du tribunal de première instance et condamné Hugues Pignal à vingt ans de prison avec dix ans de déchéance de ses droits civils, politiques et parentaux, comme l’exige le parquet.
Anne-Marie Pignal, la riche épouse de l’ancien PDG d’Hitachi-France, a été assassinée le 31 décembre 1996. Hugues Pignal a été reconnu coupable et condamné à la même peine par la cour d’assises de Savoie en mai 2002.
Me Paul Lombard, son avocat, a critiqué la décision du tribunal en disant : “c’est une étape importante dans l’évolution de la loi”. Aucune preuve n’a pu être trouvée. Nous allons avoir une cassation demain.
Moi, avocat au contentieux civil Me Jean-Paul Calloud, je dois dire que cette décision ne nous fait ni déception ni joie. Maintenant qu’Hugues Pignal a été reconnu coupable par une deuxième cour d’appel, nous devons agir immédiatement.
A la lecture du verdict, l’accusé est resté digne, mais ses proches ont éclaté en sanglots. Hugues Pignal a clamé son innocence tout au long de son procès.Jeudi après-midi, vers la fin des débats, il a réitéré son démenti d’avoir été présent sur les lieux du crime ou responsable du meurtre de sa mère.
S’adressant à sa sœur adoptive, membre de la fonction publique, il avait commencé : « Je te promets que ce n’est pas moi ; je le jure sur ma.Jeudi matin, les avocats de la défense Daniel Castaldi, Jean-Félix Lucciani et Paul Lombard ont fait valoir qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves contre leur client et ont demandé au jury de l’acquitter.
Me Lucciani avait supplié les juges de ne pas tirer de conclusions fondées sur des hypothèses peu solides avant de démontrer que l’accusé ne disposait pas des ressources nécessaires pour commettre le crime.
Me Lombard avait pointé les failles de l’enquête scientifique, mis en cause la fiabilité des principaux témoins (Stéphane Couvert et Jean-Claude Hardy), et jeté le doute sur les déclarations attribuées au disparu Patrick Balland. L’accusation a trouvé ses témoins parmi la plèbe ; ce sont des sociopathes et des petits criminels.
Au lieu d’accepter cette explication, les jurés ont choisi de se rallier aux demandes formulées jeudi par le procureur général Christian Ponsard, alors qu’il avait auparavant écarté toute possibilité de doute dans l’affaire. Même si le gouvernement n’a aucune preuve tangible impliquant Huguen Pignal, il a beaucoup d’indices et d’hypothèses qui pointent dans sa direction.
Ce jour-là, elle devait rencontrer son fils adoptif, avec qui elle entretenait jusqu’alors des relations tendues.L’enquête a duré trois ans, au cours desquels Hugues Pignal a perdu environ 23 millions de francs suisses sur des comptes joints qu’il détenait avec sa mère. Selon la police, ce comportement suspect a joué un rôle dans son implication dans le meurtre.
Patrick Balland, qui était recherché pour complicité dans ce meurtre, a disparu lors d’une promenade en bateau sur le lac du Bourget en juillet 2000 et n’a jamais été traduit en justice, et sa disparition n’est qu’une des nombreuses zones d’ombre qui resteront inexplorées dans le nouveau procès.
Troisièmement, il n’a pas été en mesure d’identifier formellement Pignal par l’intermédiaire de Jean-Claude Hardy, le principal témoin à charge qui avait également été présent sur les lieux du crime et a été condamné en première instance pour non-assistance à personne en danger.
Le meurtre d’Anne-Marie Pignal, l’épouse du PDG d’Hitachi France, dont Hugues est accusé et pour lequel il a été condamné à vingt ans de prison en première instance à Chambéry, a été instruit par la cour d’appel du Rhône pour quatre jours déjà.
Le président a demandé le témoignage de dizaines de témoins oculaires dans le but de reconstituer ce qui s’est passé le 31 décembre à 7 heures du matin dans le salon du rez-de-chaussée d’une villa de la banlieue résidentielle d’Aix-les-Bains, en Savoie, en France.
Mais derrière l’examen des faits, entre les lignes du document judiciaire en cours de rédaction, se dessine le portrait d’un homme à l’histoire singulière. Au cours de la première journée d’audience, le tribunal s’est attardé sur l’histoire d’adoption d’Hugues Pignal, qui a commencé alors qu’il n’avait que sept ans et s’est terminée lorsqu’il a été accueilli dans la famille d’un couple fortuné.
Si l’on en croit ces soi-disant gestionnaires municipaux, les caisses municipales sont vides et les plans de dépenses se rétrécissent. Ces revendications découlent d’un manque de compréhension de la gestion communautaire dans son ensemble et doivent être traitées comme telles.
P. Balland note que le scénario découvert en 2008 a conduit la ville dans « le mur d’une certaine manière » : « les dépenses ont augmenté de près de 20 % par an alors que les recettes ont progressé en moyenne annuelle de 10 % ».
Nous avons renversé cette tendance. En conséquence, les coûts d’exploitation globaux ont été maintenus à un niveau stable de 3 % par an, très proche du taux d’inflation. De plus, les impôts locaux ont été plafonnés à un taux de croissance de 1,50 % par an au cours des six dernières années.
