Parents Jean Marie Bigard – Le 6 septembre, Jean-Marie Bigard est apparu dans l’émission Sept à huit de TF1, une émission de portraits désormais animée par Audrey Crespo-Mara. Au cours de cet entretien, l’humoriste aborde avec tristesse le sujet de la mort de ses parents.
Un émouvant Jean-Marie Bigard s’est exprimé devant la caméra. Le 6 septembre, un comédien connu pour son langage fleuri et franc était l’invité de l’émission de portraits de TF1 Sept à huit, désormais dirigée par Audrey Crespo-Mara. Le père jumeau a évoqué la mort de ses parents dans une discussion émouvante au cours de cet entretien.
Sa mère est décédée d’un cancer alors qu’il avait 20 ans; il a dit: “Ma mère a attrapé un cancer du pancréas qui l’a prise au piège en six mois environ.” La chance de Jean-Marie Bigard a tourné quand, un an plus tard, c’est son propre père qui a disparu : “Mon père s’est fait assassin un peu plus d’un
L’humoriste de 66 ans a admis que ses parents lui manquaient terriblement depuis qu’ils sont décédés “Je n’arrête pas d’y penser. Ma mère à faible revenu ne pouvait s’offrir que des vêtements ridicules. (…) Les rideaux, pour pleurer à voix haute.
Parents Jean Marie Bigard : Marcel Bigard
A ce sujet, Jean-Marie Bigard a exprimé un regret : l’incapacité de faire du mal à ceux qui lui ont donné la vie. “Même lorsque j’étais milliardaire, je ne pouvais pas me permettre de la couvrir de cadeaux. Et mon père m’aurait connu au sommet de ma gloire, je pense qu’il aurait été assez fier de moi. Il a dû pleurer tout aussi Je le fais, tout le temps “Les larmes étaient dans ses yeux, m’a-t-il dit.
En fait, Jean-Marie Bigard attribue à ses parents et à sa modeste éducation le mérite de l’avoir “touché” par les manifestations des Gilets jaunes, comme il l’a expliqué à Audrey. Cela me fait plaisir d’être ici, de dire aux gens que je n’ai pas été dupe de leur ruse », comme l’a dit celle qui est déjà enregistrée comme connaissant ses aspirations présidentielles.
Comme beaucoup d’autres familles de Gilets jaunes, le comique a eu du mal à faire le lien entre deux et deux. Tout le monde travaillait ensemble la nuit pour remettre les produits de la journée dans les réfrigérateurs. Le salaire d’usine de ma mère était de trois francs et six centimes.
Après avoir vu à quel point mes parents travaillaient, je peux compatir vraiment au sort de l’homme qui « dirige » sans comptabiliser ses heures, à qui la société n’accorde aucun droit et à qui tout est enlevé. »
Jean-Marie Bigard, que j’ai invité sur le plateau de Touche pas à mon poste du 13 septembre, a partagé une information choquante sur son père assassiné. L’humoriste a révélé, par exemple, qu’il avait pardonné au meurtrier malgré une douleur et des regrets immenses.
Quelle fin tragique de vie. Jeune homme de 20 ans, Jean-Marie Bigard a été témoin du meurtre de son père, un an seulement après la mort de sa mère d’un cancer du pancréas. Un fait inattendu que l’humoriste a accepté d’évoquer dans l’épisode 2016 de Folie Passagère.
Il nous a demandé si cela nous dérangerait s’il quittait sa femme et recommençait, et nous lui avons assuré qu’il ne devrait pas s’en inquiéter. C’est une chose étrange, mais cette femme avait un homme qui est venu chez nous et a tué mon père”, avait-il expliqué comme ça.
Et voilà, le 13 septembre, Jean-Marie Bigard est revenu sur l’histoire tragique du plateau Touche pas à mon poste. A Cyril Hanouna et ses journalistes, le mari de Lola Marois a révélé des détails sur la nuit où son père a été assassiné.
Mon père ne pouvait pas se défendre puisqu’il n’avait qu’un couteau de chasse aussi gros que celui-ci [tend ses mains pour montrer la taille d’un grand couteau, ndlr]. L’assassin “lézardé le corps de mon père d’une dizaine de coups de couteau, très profonds”, a-t-il dit, avant d’ajouter, “quand j’ai vu les mains pleines de sang de mon père qui descendait les escaliers et arrivait à la porte pour essayer de évasion, là il [l’assassin, ndlr] arrive avec une carabine. Pour l’achever, il lui plante le pied dans le dos et lui assène un coup de carabine dans l’entrejambe”. Le tueur s’est rendu aux autorités peu de temps après le meurtre.
Je suis le gars qui dit “mordre, poil, couilles”, pour ainsi dire. L’homme à l’infâme « lâcher de salopes ». Absolument aucune place au doute ici; il s’agit bien de Jean-Marie Bigard. Pourtant, un cœur tendre que la vie n’a pas encore érodé se cache sous cet humour parfois maladroit. C’est à cause de son hantisme que les gens ne l’aiment plus. Ensuite, il vérifie régulièrement, comme l’explique son frère aîné Jean-Pierre à Paris Match.
C’est peut-être lié à la mort de nos parents… Il avait 22 ans et j’en avais 30. C’est bien trop tôt pour… » Leur mère est la première à partir, succombant à un cancer du pancréas. Puis c’est au tour de son père, qui fut “assassiné à coups de hache par l’amant de sa seconde épouse” un an plus tard. Il a recherché la force de surmonter les défis de la vie auprès des thérapeutes, des gourous et des psi, mais ce n’est que dans la foi catholique qu’il trouvera les réponses qu’il cherche.
Vingt ans plus tard, Jean-Marie Bigard découvre qu’il est atteint de diabète, qu’il décrit comme un « cadeau du ciel » : « C’est que Dieu m’a jugé digne de porter son joug ». J’ai du diabète.