Olivier Rousteing Bruno-Jean – Le numéro de mars du magazine Têtu se charge de l’événement. Depuis sa sortie le 18 février, le mensuel met en vedette Olivier Rousteing, le créateur du magazine. Comprend également le chapeau de rédacteur en chef et sa belle couverture. En noir et blanc, le directeur artistique de Balmain se pavane.
Alors qu’il interviewait ses amis pour le magazine (dont Kim Kardashian), le prodige de la mode de 25 ans en charge de la maison s’est confié sur sa vie personnelle, son travail et son orientation sexuelle.
“Au lycée, j’ai dû accepter d’être appelé” Olivier queer “ou” Olivier gamin des riches “dans les toilettes. Cependant, j’étais le garçon” spécial “(comme on m’appelait) et certains désiraient se rapprocher de moi dans les moments difficiles “Le créateur le revendique. Continuer avec son adolescence et son orientation sexuelle; il avait les deux en abondance.
En regardant des matchs avec mon père, j’avais un motif différent. « David Charvet et moi étions fans. Pamela Anderson n’était pas ce que j’avais hâte de voir dans Alerte à Malibu, mais plutôt les magnifiques gosses en arrière-plan. », lâche-t-il.
En réponse à la question de savoir comment il est né, le créateur a eu une réponse quelque peu inhabituelle. Je suis tombée amoureuse d’un garçon italien alors que je n’avais que 18 ans. C’est ce que j’ai fait, aucune explication nécessaire.
Tout dans son appartement a été détruit quand j’ai découvert qu’il m’avait trompé. A mes parents, il a appelé pour leur dire que mes actions étaient inappropriées. Ils ont appris que j’avais un passé avec un homme, et que ça n’allait pas du tout en un seul coup de fil.”
On apprend qu’il ne veut pas se marier, mais qu’il aimerait être père, qu’il ait ou non une compagne.
Olivier Rousteing, le jeune “né sous X” qui est devenu une célébrité de la mode comme une forme de vengeance sur la vie, est portraituré par Anissa Bonnefont. C’est un travail puissant.
C’était un bébé de césarienne qui n’avait jamais été tenu par sa mère. C’est arrivé dans un hôpital de Bordeaux en septembre 1985. Sa mère, qui vient de lui donner naissance, n’a que 15 ans et n’est pas encore majeure. Quand elle a vu le petit garçon, elle a été repoussée.
Olivier Rousteing, 34 ans aujourd’hui, prépare une tasse de thé dans sa cuisine, pieds nus. “Je pense souvent à elle”, avoue-t-il. Un feu crépitant accompagne le chant de Gainsbourg depuis les haut-parleurs.
Nous sommes accueillis avec une grande photo de Cindy Crawford et une autre de Kim Kardashian, deux femmes éminentes qui nous rappellent que nous sommes dans la maison d’une personne riche et puissante. Alors qu’il n’a que 26 ans, il devient le plus jeune directeur artistique de Balmain depuis Yves Saint Laurent chez Dior.
Il y a une jeune femme en jean qui marche au bord de la route. Olivier a été enregistré pendant plus d’un an par la réalisatrice Anissa Bonnefont dans sa maison et son entreprise, ainsi que lors de son parcours personnel pour retrouver ses parents biologiques.
Anissa connaît bien le sujet, car elle cherche son père biologique depuis dix ans. Lorsque Jennifer Lopez et les responsables du Ddass sont présentés côte à côte dans son film documentaire, qu’il a tourné pour le grand écran avec un budget d’un million d’euros, cela crée de puissants contrastes.
La crèche d’Olivier a reçu la visite d’un couple alors qu’il avait 7 mois. Opticienne de 23 ans, Lilou est devenue stérile à cause d’un cancer de l’ovaire. Son mari, Bruno, travaille au port autonome de Bordeaux, et ils aimeraient fonder une famille en se faisant adopter.
Olivier le bébé leur sourit depuis l’un des berceaux. Es-tu sûr de vouloir élever un enfant noir ? leur a demandé le réalisateur. » Le créateur affirme qu’il y en a « tellement de blancs ». Pourtant, ils n’étaient pas inquiets !
Même enfant, Olivier a appris dès le début qu’il était adopté; rien de sa naissance ne lui a été caché; pourtant, seul le gouvernement sait qui sont ses parents biologiques.
Tant qu’ils s’occupaient de moi et qu’ils m’aimaient, j’étais d’accord avec le fait que mes parents n’étaient pas mes parents biologiques. Au début, j’avais peur qu’ils me renvoient au Ddass, alors je suis resté silencieux. » Un élève sans méfiance lui lance quelque chose.
Cet oiseau nouveau-né aux plumes noires qui a été rejeté parce qu’il était différent a bercé son enfance ; cet oisillon s’est finalement imposé et s’est avéré être un cygne. Il n’arrête pas d’y penser. Son conte de fées sera celui de la haute couture.
Avant de devenir styliste pour la maison de couture de Roberto Cavalli à Rome après avoir été diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts et Techniques de la Mode, son ascension dans la maison de couture italienne, puis chez Balmain à Paris, a été fulgurante.
Personne à la maison ne sait à quel point il est difficile pour moi de concilier travail et famille. » Me voir épuisée et stressée est difficile pour eux, car ils assistent à des événements de mode. Comme l’explique l’artiste à ses 5,7 millions de followers sur Instagram, « je préfèrent qu’ils s’en éloignent, pour les protéger de la pression et avoir la simplicité à la maison.”
Ses idées font sensation parmi les riches et les bien connectés. Ses parents et le PDG de Balmain le soutiennent lorsqu’il révèle son ambition d’en savoir plus sur son histoire familiale et de tourner un documentaire à ce sujet.
Lors d’un de ses shootings photos en Eure-et-Loir en 2017, il est interrompu par un coup de téléphone. En attendant leur tour chez Balmain, les mannequins On dirait qu’Olivier fume.
