Nadia Benmokhtar Mari – Voici ce que Nadia Benmokhtar a accompli au fil des années en jonglant entre sa vie professionnelle et sa carrière de footballeuse à Juvisy. Le milieu de terrain hyperactif de 29 ans vient de recracher ses crampons. Quelle pourrait en être la raison ? Récemment, elle a été promue au poste de responsable du parrainage de KFC.
Cette femme travailleuse et impliquée, qui a toujours mis son bonheur au premier plan, a relevé un nouveau défi de front. Elle réfléchit à son parcours non conventionnel et discute de ses responsabilités élargies pour Foot Mercato.
J’ai rejoint le reste des enfants dans la cour de l’école pour quelques jeux amicaux de chat. De plus, mon père a joué au football professionnel en Algérie. Il était à peu près au milieu du terrain. Je pense que j’ai peut-être attrapé un peu du virus de lui. Ensuite, j’ai commencé à copier ma sœur, qui voulait aussi jouer au football dans un club.
Je les ai donc rejoints aussi. Lorsque j’ai obtenu mon premier permis de conduire, je n’avais que sept ans. Étant donné que je suis née et que j’ai grandi à Paris, je me suis naturellement tournée vers un endroit où les athlètes féminines pouvaient participer à des équipes mixtes.
De tout temps; toujours; en permanence. Même jusqu’à ce moment précis, sur les matchs les plus récents auxquels il a assisté. Avoir un père avec une tête froide était une bénédiction. Il était également capable d’exprimer quand les choses allaient bien et quand elles n’allaient pas.
En d’autres termes, ses conseils étaient excellents. De 7 à 17 ans, j’ai fréquenté Saint-VGA. Maur’s A l’époque, le club était un peu l’endroit où tout le monde traînait à cause de Juvisy. Après, je suis retourné à Compiègne, où j’ai joué en Division 2 puis en Division 1.
Une équipe montante entre les deux divisions. J’y suis resté cinq ans. Récemment, je me suis lié d’amitié avec Gatane Thiney, dont j’ai croisé le chemin. Les gens regardaient Juvisy. Mais j’ai d’abord fait un détour par Bagneux, où j’ai joué en Division 2. C’était pendant mon passage en école de commerce, quand j’étais par ailleurs plutôt occupé par mes études.
Il y avait trop de choses que je devais faire en même temps. Après deux ans à Bagneux, j’ai finalement décidé de franchir le pas et de m’installer à Juvisy. C’était un pari risqué car je n’étais pas un joueur connu sur la scène mondiale et n’avais jamais joué dans des grands clubs.
Arriver à Juvisy est un peu impressionnant. Au final, je ne regrette rien car tout s’est bien passé. Un championnat ou la Ligue des champions a été fixé comme objectif de pré-saison. L’élimination malheureuse de la Coupe de France signifiait que le titre était perdu. L’objectif de l’équipe était de se classer parmi les deux premiers de la ligue et de progresser dans les séries éliminatoires. À ce stade, nos résultats sont au mieux mitigés.
L’objectif est désormais de terminer la saison en force et de conserver la troisième place, car il est symbolique pour Juvisy de terminer dans le top 3 des clubs professionnels. Pour la saison prochaine, il faudra maintenir le même niveau d’effort, car la conquête de la Coupe d’Europe et d’autres titres restera l’objectif premier. Il y a deux problèmes ici. D’un point de vue purement footballistique, l’expérience d’avoir joué avec certaines des meilleures joueuses de France et du monde.
C’est remarquable de pouvoir s’entraîner presque professionnellement aux côtés d’athlètes de classe mondiale comme Gatane Thiney et Sandrine Soubeyrand au quotidien. Les expériences humaines sont ce dont je me souviendrai le plus.
Au cours de ces cinq années, nous avons partagé de nombreuses expériences inoubliables. J’ai disputé deux fois les demi-finales de l’UEFA Champions League et deux fois les quarts de finale de la compétition.
Comme je n’avais jamais eu d’aventures internationales auparavant, celle-ci se démarque. Merveilleux souvenirs, en effet. Mon placement défensif et mes capacités de mouvement étaient mes points forts. J’étais une personne de la classe moyenne en convalescence.
Ce qui me manquait pour lui donner un solide cinq étoiles, c’était cette injection supplémentaire de créativité qui permet aux gros chiffres six d’avoir enfin un impact sur le jeu. (…) Sur le terrain, je n’ai pas toujours été leader technique car je n’ai pas toujours été aux commandes.
J’ai occupé le poste à l’occasion. Mon temps passé à jouer à Juvisy au fil des saisons a été réduit en raison du nombre de remplacements que j’ai effectués. Je ne peux pas me présenter comme un leader sur le terrain parce que ce n’est pas comme ça.
Cependant, il est vrai que j’ai joué un rôle dans la garde-robe en termes de mentorat pour les jeunes femmes qui y travaillaient. Je suis quelqu’un qui peut communiquer efficacement avec n’importe qui. Cela a permis d’établir une sorte de connexion, de créer une atmosphère. Juvisy est un club familial où tous les joueurs, quel que soit leur âge ou leur statut, sont les bienvenus et encouragés à participer. J’avais un taux d’alcoolémie de +5.
J’ai fréquenté une école de marketing et me suis concentré sur le marketing sportif. Je viens d’un groupe d’athlètes féminines qui jouaient de façon récréative; même les meilleures athlètes féminines de ma génération n’étaient pas des professionnelles. Concernant le pied, même si j’avais un niveau d’attente maximum, je ne l’ai jamais eu comme objectif de carrière car le métier n’existait tout simplement pas dans ma tête.
Ma mère est une femme au foyer et mon père est un intellectuel, donc j’ai toujours su que mon éducation et ma carrière passeraient en premier, avec ou sans pied. J’ai mis un pied dans la porte du marketing sportif grâce à un stage. Je travaillais à la FFF depuis près de deux ans. Après cela, j’ai quitté la FFF et j’ai commencé à travailler comme responsable du mécénat chez Carrefour.