Mort De Nael – Le syndicat France Police a réagi à la mort de la jeune Nahel le 27 juin en défendant le policier impliqué et en qualifiant l’adolescent de “racaille”. Quelques déclarations controversées. Je préfère voir un raton laveur tué qu’un policier. Le vote de chaque électeur compte ! C’est ce qu’a déclaré Bruno Attal, le secrétaire général adjoint du syndicat France Police, en réponse à l’annonce du décès de Nahel hier via Twitter. Depuis, Twitter n’est accessible qu’aux francophones sur cette plateforme.
Ce mardi 27 juin dernier, à Nanterre, une adolescente prénommée Nahel conduisait alors qu’elle était sous le contrôle de la police motocycliste. Lorsque l’adolescent a refusé d’arrêter de résister, l’un des policiers a appuyé sur la gâchette, mettant fin à ses jours. Heureusement, tout ce qu’il a entre les mains est un téléphone ; donc, concrètement, c’est une guerre que vous voulez ?
Tout au long de la journée de mardi, les tweets de Bruno Attal sur l’incident se sont multipliés. Là, il montre ouvertement son soutien à l’officier sous enquête et qualifie à plusieurs reprises le jeune Nahel de voyou, arguant que l’officier a agi en état de légitime défense. Les rappeurs Gradur et Sadek ne sont que deux des nombreuses célébrités qui ont répondu à ces tweets.
Les avocats de la famille ont réagi aux allégations selon lesquelles “[le policier] joue avec le jeune homme” sur le plateau de C à Vous. À l’heure actuelle, on ne sait pas quel type de menace est exercé, mais la volonté du policier de tirer est claire.
C’est incroyablement irresponsable de la part de quelqu’un des forces de l’ordre de permettre à [Bruno Attal] de s’en tirer en écrivant cela. Après que Patrick Cohen l’ait interrompue pour lui rappeler que le syndicat de la police est une infime minorité, l’avocate poursuit : “Il n’en reste pas moins que ce sont des gens qui portent des armes et qui travaillent pour la police, et c’est complètement irresponsable.”
Après la mort d’un jeune homme de 17 ans pour avoir refusé d’obéir aux ordres, un député européen de LR a dénoncé des “émeutes injustifiables”. François-Xavier Bellamy a poursuivi : “Il conduisait sans permis, et son comportement imprudent au volant ne pouvait qu’attirer l’attention des forces de l’ordre”.
En réponse à l’élan de soutien à la famille de Nahel, une personnalité conservatrice s’est exprimée. Selon le récit fourni par les forces chargées du maintien de l’ordre, un jeune homme de 17 ans a été abattu par un policier dans la région des Hauts-de-Seine mardi matin.
Les images de la scène qui ont été partagées sur les plateformes de médias sociaux semblent contredire en partie ce récit, remettant en cause la légitimité de la défense.
François-Xavier Bellamy, député européen des Libéraux démocrates (LR), a fait la déclaration sur Public Sénat mercredi matin : « Si ce jeune homme est mort, qui, rappelons-le, roulait sans permis, qui, certainement par son comportement routier avait attiré l’attention de ces agents de police, c’est d’abord et avant tout parce qu’il a cherché à se soumettre à un contrôle.”
Les répercussions potentielles de ce comportement sont dramatiques.
L’incident s’est produit ce matin à Nanterre lorsque des policiers ont demandé au conducteur d’une Mercedes jaune qui avait commis de multiples infractions au code de la route de s’arrêter pour un contrôle de routine. Selon une source policière, le jeune homme s’est arrêté et a attendu le départ des policiers avant de reprendre son attaque avec une force sauvage. Les flics lui ont ensuite donné une deuxième série de coups de poing.
Ce récit est partiellement contredit par une vidéo. La voiture s’arrête un instant avant de repartir. L’officier poursuivant n’est plus directement face à vous, ce qui remet en cause votre droit à la protection juridique.Le législateur européen a également conclu que “d’autres personnes à proximité et d’autres victimes potentielles” auraient pu faire face à des “conséquences potentiellement dramatiques” à la suite des actions de Nahel.
soulèvements injustifiés”
Les tensions entre les forces de l’ordre et les habitants sont vives depuis la mort de l’adolescent. Si les violences nocturnes ont commencé à Nanterre, elles se sont depuis étendues à d’autres communes des Hauts-de-Seine.Une vingtaine de policiers ont été légèrement blessés lors de leurs interventions. Le dernier décompte de la préfecture de police fait état de 24 interrogatoires.
François-Xavier Bellamy a précisé : « Quand on voit ces émeutes injustifiables, rien ne justifie cette montée de la violence et tout cela est alimenté par un certain discours politique. » L’IGPN a ouvert deux enquêtes, et le policier en question est en garde à vue pour « homicide volontaire ».
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a publié ce matin un communiqué appelant au calme et à la vérité sur l’enquête en cours. Dans son travail de porte-parole, Olivier Véran a fait allusion à “la vive émotion” du président français Emmanuel Macron. Mardi 27 juin, à Nanterre, un policier a ouvert le feu sur un jeune de 17 ans qui refusait d’obtempérer aux ordres . Un policier a été posté comme moyen de dissuasion visible après qu’une nuit de violence a éclaté entre les habitants et les forces de l’ordre. Voici ce que nous savons.
Mardi matin à Nanterre (Hauts-de-Seine), un policier a abattu par balle un automobiliste soupçonné d’avoir refusé d’entraver l’enquête d’un officier. Nal, une mineure de 17 ans, a été abattue et est décédée peu de temps après, malgré tous les efforts du Samu pour la sauver.Il y avait deux autres personnes dans la voiture à ce moment-là; l’un d’eux s’est enfui, tandis que l’autre a été arrêté.
LE dénouement des événements
Les premières informations de l’enquête, telles que rapportées par les forces de l’ordre, suggèrent que la voiture de location a enfreint plusieurs codes de la route.Voyant la police, le conducteur s’est d’abord arrêté avant d’appuyer sur l’accélérateur et de repartir à toute vitesse. Puis un fonctionnaire a tiré sur le conducteur dans la poitrine.
La version du département de police est mauvaise, il y a deux enquêtes ouvertesUne vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux a montré que l’un des deux policiers tenait le conducteur dans une prise d’étranglement puis a sorti une arme lorsque la voiture a redémarré.Vous pouvez entendre l’énoncé “tu vas te prendre une balle dans la tête” à un moment de la vidéo sans pouvoir nommer l’orateur.
Une enquête a été ouverte sur le refus d’obtempérer et la tentative d’assassinat d’un fonctionnaire en position de confiance. Un autre pour meurtre commis par un agent public dont l’enquête a été confiée à la police nationale, l’Inspection générale de la police de France (IGPN).
ATTAQUES DE RÉSIDENTIELS ET ACTIONS DES APPLICATIONS DE LA LOI
L’émotion et la colère ont été attisées par la mort de l’adolescent et ses circonstances à Nanterre, une banlieue très appréciée de Paris. Plusieurs heures après l’incident, des combats ont éclaté entre les forces de l’ordre et les habitants après la tombée de la nuit.
L’invité de CNEWS mercredi matin, le préfet de police Laurent Nuez, a indiqué que 24 personnes avaient été convoquées. De nombreux hommages ont été rendus à Nahel, 17 ans, depuis sa mort, mardi 27 juin, lorsqu’il a été abattu par un policier à Nanterre. Le témoignage de sa mère a changé la donne. Voici tout ce que nous savons sur la victime en ce moment.
La mort de Nahel, 17 ans, qui a été tuée pour avoir refusé de se soumettre à l’autorité, a déclenché des troubles généralisés dans tout le pays aux premières heures du 28 juin. Le conducteur décédé était un mineur qui avait déjà été en contact avec la police pour des infractions. comme conduire sans permis et refuser de s’arrêter pour un policier, mais les avocats de sa famille ont déclaré qu’il n’avait pas de casier judiciaire.
Le policier présent a utilisé son arme à feu et a tiré une fois au cours de la rencontre. La balle du fusil a touché le jeune homme au bassin, et malgré tous les efforts du personnel médical, il n’a pas pu être sauvé de ses blessures.
Souvenir de sa mère
Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré, tué lors d’un interrogatoire en 2016, a eu une session Instagram en direct au cours de laquelle la mère de la victime a témoigné de son côté. La mère de Nahel raconte : « J’ai perdu un enfant de 17 ans, j’étais complètement seule avec lui, et ils m’ont pris un bébé.
Dans son témoignage bouleversant, elle décrit le matin du drame. Un gros bisou et un doux “Maman, je t’aime” sont venus de ses lèvres aux miennes. Elle dit: “Je lui ai dit que je l’aimais et de faire attention à toi.” Lorsqu’on lui a demandé de décrire sa relation avec lui, elle a dit:
Dans une vidéo partagée par le compte Cerveaux non disponibles et largement diffusée sur Twitter, on peut notamment entendre celle d’Alma Dufour, députée à l’Assemblée nationale française représentant la 4e circonscription parlementaire de Seine-Maritime, hurler dans un accès de rage : ” Sa mère il l’a élevée seule, son père il l’a quitté” et “moi je l’ai vu grandir petit”.
“C’était quelqu’un qui avait la volonté de s’insérer socialement et professionnellement, pas un gamin qui vivait du deal ou se complaisait dans la petite délinquance”, a déclaré au Parisien Jeff Puech, président du club de rugby du XIII en que Nahel a évolué. Sur Twitter, le groupe anti-discrimination Ovale Citizen a mentionné un jeune homme qui “allait se construire un nouvel avenir” parce qu’ils l’ont aidé dans son parcours d’insertion par le sport.