Mort De Florence Arthaud – Là, Florence Arthaud et la nageuse niçoise Camille Muffat ont toutes deux péri. De nombreuses personnes ont été tuées dans un accident d’hélicoptère en 2015 lors du tournage de “Dropped” en Argentine. ALP Productions a été condamnée à verser des dommages et intérêts à la famille d’un caméraman décédé “pour négligence impardonnable” lors d’une audience en appel.
Il y a eu une nouvelle condamnation dans cet événement tragique survenu en Argentine en 2015. La société de production ALP a été reconnue coupable en appel pour “négligence inexcusable”.
pour indemniser la famille d’un caméraman décédé dans un accident d’hélicoptère lors du tournage de “Dropped”. Cette décision confirme le verdict rendu contre SAS Aventure par le tribunal des affaires sociales des Hauts-de-Seine le 20 avril 2018.
A l’épouse, la mère et les deux jeunes enfants du caméraman Laurent Sbasnik, A. Line Productions (ALP) paiera des dommages et intérêts d’un montant de 120 000. En 2018, le TASS rapportait que la mort de Laurent Sbasnik, 40 ans, chargé de filmer deux hélicoptères “évoluant en formation rapprochée”, avait été qualifiée d’accident.
Le tribunal a saisi la justice car cette manœuvre était totalement inutile et risquée”, Par ailleurs, ALP est chargée de rembourser près de 400 000 € de loyers majoritaires à la Caisse primaire d’assurance maladie des Hauts-de-Seine.
Le drame avait entraîné la mort de dix personnes, dont plusieurs salariés de la société de production ALP et trois sportifs professionnels français (la navigatrice Florence Arthaud, le boxeur Alexis Vastine, et la nageuse Camille Muffat). En ce jour de 2015, le 9 mars, dix personnes ont été tuées dans un accident d’hélicoptère lors du tournage d’un jeu télévisé de TF1 en Argentine.
L’action s’est déroulée dans le nord-ouest de l’Argentine. Huit acteurs français de la production Dropped sont décédés, dont la nageuse Camille Muffat, le boxeur Alexis Vastine et la navigatrice Florence Arthaud. Les deux pilotes d’hélicoptère sont également comptés parmi les morts.
Philippe Candelero, qui était en Argentine pour le tournage de la série télévisée, était un figurant de scène. L’attaché de presse a expliqué sur Europe 1 que le joggeur était allongé par terre les yeux fermés quand soudain, ils ont entendu un “boum” sonore.
En conséquence, ils se sont précipités sur les lieux de l’accident et ont trouvé deux hélicoptères en feu. Lorsque les deux pilotes sont entrés en collision en vol, cela a fait tomber les deux avions.
Florence Arthaud, qui avait 57 ans lorsqu’elle est décédée, était connue dans le monde entier comme la “Petite fiancée de l’Atlantique” lorsqu’elle a reçu le titre pour sa victoire dans l’édition 1990 de la Route du Rhum.
Alexis Vastine avait 28 ans et Camille Muffat en avait 25. Laurent Sbasnik, Lucie Mei-Dalby, Volodia Guinard, Brice Guilbert et Édouard Gilles sont les cinq autres membres de l’équipe qui sont employés par la société de production.
Selon des informations obtenues par l’Agence France-Presse (AFP) le 8 mars auprès de sources proches du dossier, la société de production à l’origine de l’émission de téléréalité “Dropped”, ALP, a été mise en examen en février 2021 pour “morts involontaires” à la suite de morts de dix personnes, dont plusieurs personnalités sportives françaises, dans le crash de deux hélicoptères en Argentine en 2015.
Ce tragique incident s’est produit le 9 mars 2015, lors du tournage d’un épisode d’une émission programmée en diffusion sur TF1. Il avait coûté la vie à plusieurs personnalités, dont la navigatrice Florence Arthaud, la nageuse Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine, qui avait remporté une médaille olympique.
La justice française a ouvert une information judiciaire un mois après l’accident et désigné dans un premier temps le directeur de production Nicolas Roussel et la société qui l’employait, Adventure Line Productions (ALP), comme témoins intermédiaires.
ALP est une société spécialisée dans la création de jeux vidéo d’aventure. Ce flou juridique a rendu les parties civiles nerveuses à l’idée que leur client ne soit pas renvoyé au tribunal correctionnel.
Mais Peter Högberg, un chef de la sécurité suédois sur le plateau, a fait l’objet d’une enquête pour “homicides involontaires” en février 2019. Le tribunal a alors programmé un interrogatoire de M. Roussel, ce procureur général, le 7 octobre 2020, ouvrant la voie à une plainte ALP .
Les avocats d’ALP soulignent que leur client “reste présumé innocent” et qu'”il ne s’agit en aucun cas d’un aveu de culpabilité”. Et de poursuivre : « Les équipes d’ALP sont encore profondément ébranlées par l’accident qui a coûté la vie à leurs collègues, pilotes et plusieurs participants. Elles sont néanmoins déterminées à prouver que toutes les précautions technologiques et humaines possibles ont été prises.
Gisèle Gilles, présidente de l’Association des proches des victimes du crash de l’hélicoptère largué, a exprimé sa tristesse face au « lâcheté » et à la « toute-puissance de l’argent » de l’entreprise en déclarant : « Cela fait six ans que cette société nie ses responsabilités .”
Des preuves tirées de vidéos et de témoignages ont rapidement mis en évidence une erreur du pilote, qui a été confirmée fin 2015 par l’équivalent argentin du FBI, la Direction des enquêtes sur les accidents de l’aviation civile (Jiaac) (BEA).
Le Jiaac a toutefois attiré l’attention sur certains autres défauts, notamment des “lacunes dans la planification” du vol, l’utilisation d’hélicoptères publics dans un cadre commercial et des vols imprudents pour réaliser des séquences spectaculaires.
Désormais, les juges français soupçonnent une “faute caractérisée” par les affaires examinées : sous-estimer les sommes allouées au transport aérien et accorder plus de poids aux considérations financières qu’à celles liées à la sécurité des passagers lors de la sélection des pilotes et des hélicoptères.
