
Mona Ozouf Enfants – Après quelques études de philosophie, Mona Annig Sohier, née le 24 février 1931 à Plourivo (Côtes-du-Sud), passe à l’histoire. Tout en poursuivant une carrière, elle rejoint le Parti communiste français, qu’elle quitte après le soulèvement hongrois de 19567, comme de nombreux autres étudiants de sa génération.
Elle a signé la pétition “Avec Washington et Londres, pour le soutien du peuple iranien”10 en 2003, soutenant l’intervention de la coalition anglo-américaine contre Saddam Hussein.2005 la voit lancer la pétition « Liberté pour l’Histoire ». Elle siège également au conseil d’administration de l’organisation qu’elle a fondée, l’Association éponyme.
Denis Richet, Emmanuel Le Roy Ladurie et François Furet font partie des historiens qu’elle a rencontrés.Plusieurs livres ont vu le jour grâce à ce partenariat. Elle a été membre du Centre de recherches politiques Raymond-Aron à l’EHESS et a été directrice de recherche au CNRS jusqu’à sa retraite en 1997.
Elle écrit pour le Nouvel Observateur3 et collabore à la revue Le Débat. L’essentiel de son travail porte sur les questions liées au système scolaire public et à la révolution des années folles en France.
Elle s’intéresse particulièrement aux liens entre pédagogie, idéologie et politique.Nord ou Lannilis (Finistère), est un historien et philosophe français.Elle est professeure d’éducation et de la Révolution française à la prestigieuse École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Elle est la fille de Yann Sohier et Anne Le Den, deux bretonnants et sympathisants de la cause bretonne qui l’élèvent dans la langue de la région. Alors qu’elle n’avait que quatre ans, son père est mort d’une broncho-pneumonie.
Anne, sa mère, est dévastée par la disparition soudaine de son fils. L’enfance de Mona Sohier a été décrite par elle comme “claustrale” et “recluse” par elle. La jeune femme se réfugie alors dans le milieu universitaire.
Elle commence sa scolarité à l’école primaire de Plouha, puis passe au lycée de Saint-Brieuc, où elle se lie d’amitié avec l’écrivain Louis Guilloux et sa femme, Renée Guilloux, qui lui est professeur de lettres.
Intuitivement, l’un et l’autre auront un impact significatif sur elle. C’est durant son passage à Ernest-Renan qu’elle remporte le premier prix de français au concours général de 1947 et qu’elle raconte comment la Seconde Guerre mondiale l’oblige, elle et ses camarades de classe, à déménager dans la classe de leur professeur afin de poursuivre leurs études. études en raison de la demande de l’occupant pour les briochins de l’école.
Elle poursuit sa scolarité dans une classe hyperkhâgne au lycée Chateaubriand de Rennes, France, puis effectue une khágne à Versailles, où sa mère et sa grand-mère avaient auparavant étudié.
Elle ne reste que quelques jours dans cette classe de khâgne où elle pense que ses camarades sont plus forts qu’elle, ce qui l’amène à postuler pour une licence de philosophie à la Sorbonne.
L’année suivante, Mona Sohier revient à Khâgne5 et est admise à l’École Normale Supérieure des Jeunes Filles (promotion 1952)6 : elle en sort licenciée en philosophie, obtenant la 6e en 1955.Cette année, Mona Sohier rencontre Jacques Ozouf, avec qui elle a deux enfants9.
Dans le premier chapitre de son livre Composition française, elle critique ouvertement le livre de Françoise Morvan, Le Monde comme si, qu’elle décrit comme “un pamphlet injuste et talentueux” qui s’inspire des choix politiques de Yann Sohier ainsi que du mouvement breton. et la langue bretonne.
Elle dénonce aussi le chauvinisme qui étouffe la diversité culturelle et promeut un universalisme abstrait.En ce qui concerne la contraception moderne, Mona Ozouf la considère comme la plus grande révolution moderne, et “la raison pour laquelle [elle] ne dira jamais que” c’était mieux avant “”.
Mona Ozouf, dans son livre Les Mots des Femmes : essai sur la singularité française, critique le féminisme assimilé « à l’américaine » en comparant un sain commerce intersexe à la judiciarisation à outrance de leurs relations telles qu’elles existent aux États-Unis.Selon elle, ce féminisme serait un ajout étranger, en rupture avec la singularité des tempéraments français issus du modèle aristocratique de la galanterie française.
Mona Ozouf, historienne et philosophe française, est née Mona Annig Sohier en 1931.Elle a obtenu son diplôme d’enseignante à l’École normale supérieure de jeunes filles, où ses parents étaient passionnés par la préservation de la langue et de la culture bretonnes.
Elle a travaillé comme historienne au CNRS après avoir pris sa retraite de l’enseignement de la philosophie.Ses recherches et ses écrits portent sur la Révolution française et le système éducatif laïc français.
Un exemple de publication remarquable est la traduction en anglais de French Revolutionary Festivals and Education: 1871-1914 (1963) et de French Revolutionary Festivals and the Church: 1789–1799 (1976).
