
Michel Polnareff Fils Lucas – Chaque été, Zinedine Zidane et sa famille se réunissent pour célébrer la saison près des îles Baléares, où ils ont élu domicile et établi des traditions. La légende du football, qui vient d’avoir 50 ans, profite actuellement d’un peu de temps libre. Même s’il a été annoncé en toute urgence par le camp du Paris Saint-Germain – où son binôme avec Lionel Messi et Kylian Mbappé a fait rêver tout le monde -, il a finalement été rejeté par le club et semble préférer remplacer Didier Deschamps au poste d’entraîneur de l’équipe de France.
En attendant de reprendre le travail, Zinedine Zidane a passé son année sabbatique auprès des siens. Récemment, il a été repéré près de Marseille pour le lancement du projet de son neveu, mais on le retrouve aujourd’hui en Espagne, plus précisément aux Baléares, où il a une maison.
Dans la mort, lui et sa femme Véronique et leurs quatre fils retournent dans la région dont ils sont tombés amoureux étant enfants. Le patriarche de la famille a posté il y a quelques jours sur Instagram la preuve que le rituel annuel avait été effectué selon la tradition.
Le chanteur de 71 ans a publié une autobiographie le 24 mars ; nous en avons publié des extraits avant la sortie de son nouvel album le 8 avril. Il a eu une éducation dure avec un père tyrannique et un début difficile. L’artiste est plus ouvert que jamais. D’accord, c’est un titre mystérieux. Etrange combinaison des mots “sperme” et “père”, elle résume le thème fondamental de la première autobiographie de Michel Polnareff : la paternité.
Son éducation traumatisante par un père strict, et sa relation ultérieure, tardive mais joyeuse, avec son jeune fils, Louka (alors âgé de 4 ans). Le mot “valise” peut aussi être utilisé pour exprimer une appréciation ardente pour les jeux de mots et un penchant pour le second degré, comme en témoigne la citation suivante de l’homme aux lunettes noires : “Mon père devait être sténodactylo, jamais une erreur de frappant.
Le 8 avril, l’icône aux tresses blondes sortira son premier nouvel album depuis plus de deux décennies. Ces 250 pages sont comme les premières mesures d’une symphonie célébrant son retour. Les concerts seront suivis par le public. Il est indéniable que les retours ne sont pas nouveaux : 30 millions d’albums vendus au cours d’une carrière de 50 ans marquée par de nombreuses interruptions en sont la preuve.
Il avait pris un bon départ. Androgyne et mystérieux, Michel Polnareff met les voiles au milieu des années 1960, accompagne la France bourgeoise, et compose ses plus grandes œuvres en seulement six ans : La Poupée qui fait non (1966) ; Aime-moi, aime-moi s’il te plaît (1966); On ira tous au paradis (1968). (1972).
Puis en 1973 il s’enfuit aux Etats-Unis pour recommencer après avoir été victime d’une escroquerie. Le premier retour date de 1981. ( Bulles, 800 000 exemplaires). Ensuite, en 1990, Kama Sutra (1 million). Après avoir attendu encore neuf ans, il sort discrètement un livre intitulé Je rêve d’un monde. Une tournée triomphale en 2007 au lieu d’un album a suivi une interruption de trente-quatre ans du marché français.
Maintenant, à 71 ans, Polnareff connaît une sorte de renaissance. Cette autobiographie sert de (ré)introduction de l’artiste au public français. Le livre retrace ses nombreuses vies, de son éducation surdouée cloîtrée à la maison à sa jeunesse troublée et ses succès ultérieurs, tout en alternant confession et profession de foi. Il dépeint surtout une figure paternelle stricte qui exige la perfection de son fils, le chanteur/compositeur, une norme pour laquelle il a toujours lutté.
Même au sommet de la gloire et de la fortune, l’éternel enfant battu par la vie se révèle profondément émouvant. Polnareff semble retrouver le respect que son père ne lui a jamais accordé aux yeux de ses millions de fans, tout en profitant de l’occasion pour leur lancer des fleurs. Ce livre a l’impact émotionnel qu’il mérite. Extraits.
Je voulais désespérément un fils. C’est pourquoi nous nous sommes tournés vers la fécondation in vitro (FIV) comme solution. Les efforts que nous avons déployés pour accueillir un fils dans le monde dépassent l’entendement. Comme c’est choquant, Danyellah ! J’apprécie sa capacité à se sacrifier pendant trois années complètes. La folie était inévitable entre la douleur physique des traitements de fécondité et l’angoisse émotionnelle de voir vos efforts tomber à plat, échec après échec.
Tous nos tests sont revenus normaux, mais elle n’a jamais gardé les embryons que j’ai surnommés “alpinistes” parce qu’ils n’ont jamais cessé de perdre leur coquille. (…) En date du : 28 décembre 2011 Alors que les contractions devenaient de plus en plus douloureuses, nous avons réalisé que le travail avait commencé. J’ai fait couler un bain pour Danyellah afin qu’elle puisse se préparer à accoucher.
Je n’arrêtais pas d’appeler la sage femme qui ne décrochait jamais le téléphone. Il était peut-être bien plus de trois heures du matin, mais une femme sage n’a pas fixé d’heures de bureau. Sa femme en était finalement arrivée au point de rejeter mon insistance et de se moquer de moi pour l’avoir réveillée si tôt. La femme sage n’était jamais là quand la tête du nouveau-né est apparue pour la première fois. Je ne pouvais pas me résoudre à croire que j’étais sur le point de mettre un bébé au monde.
Mon fils. Tout s’est passé si vite, mais je m’en souviens comme si c’était toute une vie. J’avais initialement prévu de rater l’accouchement. Ne pas vouloir « tout » voir est un sentiment que les futurs pères comprendront. Le désir de se souvenir de cette scène n’est pas universel.
Mais je me suis retrouvé au mauvais endroit ! Pour être honnête, je n’avais pas grand-chose à dire sur la question. Je ne peux pas dire que je suis fier de moi pour ne pas paniquer. Je n’oublierai jamais la magie et la guérison de ce moment.
