Mélenchon Origine Parents – Alors que la personnalité publique de Jean-Luc Mélenchon en tant qu’homme qui “ne peut pas se taire” est bien connue, la personnalité privée du candidat présidentiel français insulaire est nettement plus réservée. Mais elle a parfois, et toujours avec une certaine émotion, évoqué ses parents, Georges et Jeanine.
Avant de devenir le leader d’une France indépendante et de se présenter comme candidat à la présidentielle de 2022, Jean-Luc Mélenchon a dû beaucoup naviguer, mais il a gardé le cap en se souvenant de ses parents.
La personnalité politique a passé ses quatorze premières années de vie à Tanger, une ville côtière du Maroc. Sa mère, Jeanine Bayona, était enseignante et son père, Georges Mélenchon, était un pionnier de la radio dans leur ville natale.
Après le divorce de ses parents en 1962, le futur homme d’extrême gauche s’installe à Yvetot, une commune de la Seine-Maritime en France, avec sa mère (Normandie). Un tournant dans sa vie qu’on appelle communément “l’échec fondateur”.
Bien que lui et Bernadette Abriel aient divorcé, ils ont eu un enfant, Maryline Mélenchon, en 1974. Il ou elle grandira en les regardant tous les deux. L’enthousiasme de Jeanine pour enseigner aux autres et l’admiration ouverte de Georges pour les médias ont sans aucun doute influencé Georges à choisir le journalisme comme carrière.
Sous le pseudonyme de Jean-Louis Mula, il a pu gravir les échelons de la rédaction de La Dépêche du Jura dans les années 1970. En plus de contribuer de sa plume à La Tribune du Jura, il a travaillé comme dessinateur de presse pour le journal catholique local, La Voix jurassienne.
Une sainte réputation dans la communauté qui l’a aidé à se protéger des critiques lorsqu’il s’est prononcé contre les pratiques de reportage contraires à l’éthique de certains des journalistes qui l’ont interviewé au cours de sa carrière politique.
Si Jean-Luc Mélenchon est célèbre pour sa franchise légendaire, il est visiblement bouleversé à la simple évocation de sa mère absente. Invité à apparaître dans les matinales de BFMTV et RMC en avril 2017, l’homme politique n’a pas caché son désarroi en évoquant l’incident, déclarant : “C’est la vie
Et d’ajouter, ayant du mal à se souvenir du jour exact de la disparition de Jeanine : « C’est comme ça ! Je suis triste à ce sujet.” Ou, pour le dire autrement, Melenchón. C’est vrai que c’est un nom espagnol ; c’est le plus courant en Catalogne, Alicante et Murcie. A l’occasion, il passera de l’Afrique du Nord à la France, arrivant sous le nom de Mélanchon.
Les recherches généalogiques de Jean-Louis Beaucarnot (“Le Tout politique”) sur le nom “Jean-Luc Mélenchon” révèlent qu’il s’agit d’une personne ayant des racines dans la commune de Belinchón dans la province de Cuenca. Il a changé de nom de Belenchón à Melenchón dans la province de Murcie.
L’arbre généalogique de Jean-Luc MÉLENCHON est incomplet car il est le premier membre de sa famille à avoir grandi en France, ce qui ne permet pas de reconstituer à partir des registres d’autres pays.
En effet, les parents de Jean-Luc Mélenchon, Georges et Jeanine (lui en tant que bénéficiaire du PTT et elle en tant qu’enseignante), étaient issus des communautés noire et amérindienne d’Algérie. La raison pour laquelle Jean-Luc a déménagé en France à l’âge de 11 ans était que sa mère venait de divorcer et avait déménagé en ville.
En outre, de nombreuses personnes d’ascendance espagnole originaires d’endroits comme Benissa et Novelda à Alicante ont fait de l’Algérie leur résidence permanente depuis que les Français ont conquis la région au milieu du XIXe siècle.
Francisco BILENCHN, le premier de sa famille, est né vers 1720, et ses ancêtres MELENCHN (ou BILENCHN, VELENCHN…) remontent à La Roda, une ville de 15 000 habitants (aujourd’hui !) à mi-chemin entre Madrid et Murcie.
Les autres familles que nous avons rencontrées jusqu’à présent – HURTADO, MARTINEZ, CANICIO, SEPULCRE, CARDONA, SERRANO, AVARGUES – sont également basées dans les mêmes zones générales.
On en sait plus sur son épouse, dont l’origine est la nouveauté de la généalogie de Jean-Luc Mélenchon. Cette personne avait en fait une ascendance italienne. Les arrière-arrière-grands-parents maternels Jean CASERTA et Catherine ALAIMO étaient tous deux originaires d’Ustica, une petite ville de l’île du même nom. Ustica est une petite île de seulement 8,65 kilomètres carrés, loin de la côte, au nord de la Sicile.
Aujourd’hui, seulement environ 1 300 personnes habitent cette île ; il a été colonisé de force en 1759 par Ferdinand Ier de Sicile, qui a invité des colons de Palerme, Trapani et d’autres îles voisines à s’y installer.
Du côté de son grand-père maternel, les branches de l’arbre n’ont pas pu remonter plus loin dans le temps ; tout ce que nous savons de Francisco Bayona, c’est qu’il est né à Villanueva del Grao, une ville portuaire autrefois florissante qui appartient maintenant à Valence.
Avant sa colonisation, l’île n’abritait que des pirates sarrasins qui l’utilisaient comme base. Il est logique de supposer que ce n’est qu’après cet événement que des familles ont commencé à s’y installer.
À moins, bien sûr, que Jean-Luc Mélenchon ait aussi des pirates cape et d’épée dans son arbre généalogique – un fait qui correspondrait politiquement à son image d’un point de vue romantique mais que le généalogiste prudent considérerait comme une possibilité parmi tant d’autres.
Quelques familles de Torre-del-Greco, près de Naples (les PERNICE, BORRIELLO et ROMANO, cultivateurs, marchands de fleurs et pêcheurs) émigrèrent à Ustica vers le milieu du XVIIIe siècle.