Matthias Savignac Epouse – Récemment, la relation entre Matthias Savignac, président de la mutuelle MGEN, et le fonctionnaire de l’État en charge de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative a été rendue publique. Elle ne peut plus traiter les dossiers impliquant des groupes mutualistes car cela créerait un conflit d’intérêts. Comme vous pouvez le voir, elle n’est pas la seule ministre impliquée.
Le 27 février, Marlène Schiappa, récemment célibataire, a été aperçue dans les rues de Paris avec Matthias Savignac, président de la MGEN (Mutuelle générale de l’Éducation nationale). Des photographies des jeunes mariés ont été publiées dans le dernier numéro de Paris Match.
Selon Libération, un décret portant attributions du secrétaire d’Etat à l’économie sociale et solidaire et du ministre de la vie civique a été publié au journal officiel le lendemain. Marlène Schiappa « ne connaît pas les actes de toute nature concernant le groupe VYV, le groupe MGEN, l’Union mutualiste retraite, l’association internationale de la mutualité et l’association réseau éducation et solidarité », indique ce texte. En d’autres termes, le secrétaire d’État est interdit de discuter des questions relatives aux grandes organisations mutualistes mentionnées ci-dessus.
Objectif : éviter un potentiel conflit d’intérêts entre Matthias Savignac et Marlène Schiappa, qui partagent une liaison amoureuse. Le décret précise que les responsabilités de l’ancien secrétaire d’Etat reviennent au Premier ministre, Elisabeth Borne.
Un total de 16 ministres
Ces mesures préventives n’ont rien d’étonnant. et le ministre auprès auquel il est placé en précisant la teneur des questions pour il convient estime ne pas devoir exercer ses attributions ». Le chef du gouvernement devrait être chargé de les attribuer plus tard.
Rien de nouveau là non plus; le registre de prévention des conflits d’intérêts montre que 16 membres du gouvernement ont un mandat d’expulsion à leur encontre. Plusieurs d’entre eux se sont manifestés pour soulever des préoccupations au sujet d’un conflit d’intérêts personnel.
A titre d’illustration, prenons le cas de Stanislas Guérini, le ministre de la transformation et des fonctions publiques, dont le conjoint est employé par Google. Ou Amélie Oudéa-Castéra, ministre des sports, dont le mari Frédéric Oudéa a dirigé la Société générale et pourrait bientôt présider Sanofi.
Son ancienne collègue ayant rejoint une firme militaire privée, la ministre de l’Energie Agnès Pannier-Runacher est interdite de travailler sur les dossiers liés à DCI. Notamment, à la suite des révélations faites par Reveal fin 2022, le ministre a été vu se retirer des affaires impliquant la compagnie pétrolière Perenco, qui était jusque-là dirigée par son père.
Une étude de cas : Dupond-Moretti
Alors que sa sœur travaille comme directrice de la communication d’entreprise d’Uber, le ministre chargé de la transition numérique de l’entreprise, Jean-Nol Barrot, a été tenu à l’écart des questions sur le service de covoiturage. Néanmoins, la plupart du temps, les activités des ministres avant leur entrée en fonction peuvent être utilisées pour justifier les peines prononcées par décret.
Amélie Oudéa-Castéra est désormais légalement interdite de parler de ses anciens employeurs Carrefour, AXA et de la Fédération française de tennis. Le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, avait un profil public similaire auprès de l’organisation française d’extrême gauche Croix-Rouge, qu’il dirigeait avant de revenir au gouvernement.
Naturellement, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a dû déléguer le plus de responsabilités en raison de son double rôle de gardien des sceaux et d’ancien avocat. Par exemple, il ne peut modifier les conditions d’exécution des peines de ses anciens clients en tant qu’avocat. Non seulement il n’a rien dit de sa carrière ni de sa qualité de “juge participant à la procédure dans laquelle il est défendeur en sa qualité de ministre”, mais il n’a également rien dit de la procédure à son encontre.
Pour cette raison même, il ne pourra pas nommer le prochain procureur du pourtour de la Cour de cassation : cette juridiction représente l’accusation devant la Cour de justice de la République (CJR), où Éric Dupond-Moretti a été rejugé dans un procès pour avoir obtenu illégalement un avantage financier d’une fonction publique.
Le garde de Sceaux n’a pas été en mesure de nommer de manière défendable son futur accusateur. Du fait des responsabilités de sa nouvelle collègue, Marlène Schiappa ne traitera plus seule certains dossiers impliquant cinq grands organismes d’entraide.Selon un décret publié au Journal officiel, ces fonds seront restitués à la Première ministre Elisabeth Borne.
Le ministre d’Etat chargé de l’Economie sociale et solidaire et le ministre chargé de la Vie associative apparaissent tous les deux dans le numéro du 2 mars de Paris Match. Cet individu, Matthias Savignac, est âgé de 49 ans. Pourtant, le fait qu’il soit également président de la Mutuelle MGEN rend hautement improbable que cette information soit a priori anodine.Marlène Schiappa ne pourra pas non plus superviser personnellement les dossiers de cinq grands groupes de fonds communs de placement en raison du potentiel de conflit d’intérêts.
Incidents gouvernementaux similaires
Selon un arrêté publié le 28 février au Journal Officiel, « le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative n’a connaissance d’aucun acte de quelque nature que ce soit impliquant le groupe VYV, le groupe MGEN, le Union des Retraités Mutualistes, l’Association Internationale des Mutualités, ou l’Association Réseau Éducation et Solidarité.”
Aussi, “les attributions correspondantes sont attribuées par la Première ministre”. Ce n’est pas la première fois que la cheffe du gouvernement voit revenir l’escarcelle des avantages accordés aux ministres et secrétaires d’Etat. La ministre de l’Energie Agnès Pannier-Runacher n’est plus en mesure de gérer les dossiers de la compagnie pétrolière Perenco, autrefois dirigée par son père ; Le ministre des Travaux publics, Stanislas Guerini, n’est plus en mesure de gérer les dossiers de Google, qui emploie sa femme ; et le ministre de la Transition numérique.