
Maskey Origine – Pendant un moment, j’étais convaincu qu’ils me suivaient sur toutes les plateformes de médias sociaux. Sur les chaînes Maskey (The Recipe), Josspace (The Open Space) et Le Rire Jaune (YT). Un style de signature similaire peut être trouvé sur une variété de marchandises, des étuis de téléphone aux t-shirts. Par conséquent, je suis retourné à la source et j’ai créé un compte Instagram.
Trouver le bon créneau a pris plusieurs jours, mais un vendredi après-midi, j’ai de nouveau croisé Hoveh devant le Citadium Saint Lazare. Il est 13 heures quand j’aperçois un grand noir un peu bien habillé qui vient de sortir de son bureau : “Je suis illustrateur indépendant, et je garde mes créations dans une boîte derrière mon bureau.” Il porte l’un de ses propres designs, un t-shirt sur lequel on peut lire “Pablo se sent comme Kanye”, sous son bombardier.
Nous avons bêtement accepté de nous rencontrer, pensant qu’un bar tranquille serait l’endroit idéal pour avoir une conversation (L.O.L). Après avoir marché sans but pendant dix minutes, nous nous sommes installés dans une position confortable sur le coin salon extérieur du café. Je lui dis que j’ai d’abord entendu parler de lui grâce à ses partenariats et au travail d’autres personnes. Il m’a dit qu’il était assez actif sur Instagram depuis un an maintenant (février 2016).
Pour être plus précis, c’est ce réseau qui lui a permis d’entrer dans de nouveaux domaines.Mais Josspace (ndlr : YouTuber qui a eu l’idée d’Open Space, une conversation entre Joss et une célébrité invitée) a vu le travail que j’ai fait. Il a observé ma cohérence et décidé que nous ferions une bonne équipe.
Nous avons eu une conversation sur Instagram et l’accord a été scellé. De même, Seas (dont nous discutons actuellement) et moi avons récemment travaillé ensemble sur un t-shirt. En raison de la nécessité de faire des choses ensemble, nous nous sommes finalement rencontrés et à ce moment-là, il était déjà parti. comme Baloo, pour qui j’ai illustré Joke ; identique au Rire Jaune (le travail de Hoveh est montré dans la vidéo finale par le YouTuber) ; identique à Prime.
“Les collaborations, c’est une blague ; quand je suis arrivé, je ne connaissais personne, mais comme je l’ai dit, les gens m’ont aidé et m’ont donné de la visibilité et du pouvoir. J’ai vraiment apprécié cet esprit de coopération. Je pense que c’est générationnel, car même dans le rap d’aujourd’hui, les gens se trahissent, je vois Gradur par exemple être proche de tout le monde, ça me met mal à l’aise, je pense que tout le monde a compris qu’on progresse tous ensemble, ce n’est vraiment pas si compliqué. concurrence.
Illustration détaillée C’est un échange ; on n’aide pas juste pour aider mais il y a un entraide; nous avançons en équipe. Sans Yanis (CDR), Seas et Rémi (Weyz) (deux des gagnants du Who’s next organisé par Citadium), je n’aurais pas pu sortir mes t-shirts aussi vite. L’objectif est d’atteindre le sommet ensemble et de s’exclamer : “C’était amusant, les gars. Vous avez fait du bon travail.”
Dans le sillage d’Instagram, Hoveh poursuit son intérêt en tant qu’entreprise parallèle. Mes supérieurs m’ont beaucoup soutenu pendant que je travaillais sur des projets pour faire avancer ma carrière. Vendre, par exemple, des objets coquets comme des sacs à main. L’année dernière, je travaillais chez Leclerc, je ramassais des canettes, et je peux honnêtement dire que j’avais renoncé à jamais recouvrer la vue.
Mais mes supérieurs aristocratiques m’ont poussé à « m’exporter ». J’ai rencontré des gens comme Yanis and Seas et Rémi. L’objectif de notre génération est de gagner sa vie en faisant ce que nous aimons; Je dessine depuis que je suis tout petit. Je me rapproche de mon objectif, et c’est moins difficile que de sortir du lit pour aller travailler pour quelqu’un d’autre, dit-on.
Il y aura inévitablement des revers lorsque vous réussirez. Son style artistique est fréquemment imité (en particulier sa technique pour dessiner les yeux). Cependant, Hoveh, qui s’est inspiré du manga Kuroko no Basket, affirme que “On ne créé pas ex nihilo comme un de mes profs” (littéralement, “On ne crée pas à partir de rien”).
J’ai un prêt étudiant qui me trotte dans la tête, mais à part ça, tout va bien. J’ai eu la chance d’éviter toute rencontre significative avec le racisme dans ma vie. J’ai vécu en ville jusqu’à mes 18 ans, mais ce n’était pas la jungle ; J’étais à Bondy, où la vie était paisible. Je n’ai rien rencontré de trop choquant : « La France ça reste un bon pays, la misère on la voit à la télé et c’est pas donné ici ».
Ce n’est pas que du soleil et des arcs-en-ciel quand je plonge dans l’entrepreneuriat français. C’est pénible, c’est difficile, mais si vous le voulez si l’envie est là, il n’y a pas le temps d’hésiter, mais attention si le projet est un gaspillage d’argent, si c’est le cas, gardez votre argent pour vous.
