Marie Renoir Maman

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Marie Renoir Maman – Depuis 2015, j’occupe le poste de commissaire-priseur judiciaire et volontaire et, avec Olivier Perrin, je suis responsable du département d’abstraction et d’art contemporain. Nous organisons trois ventes aux enchères d’art par an, avec des peintures, des sculptures, etc. Depuis juin 2018, je fais partie de l’équipe finale d’Affaire chez Warner Bros.

Ce n’est pas vrai que Sophie Davant et Harold Hessel, le chef du bureau des affaires conclues, ne font qu’un. L’animatrice de France 2 est en couple avec une personnalité de la télévision bien connue depuis un certain temps. C’est William Leymergie, pour être précis.

Le commissaire Taker Diem Crenais est un contributeur régulier de l’émission Affaire Conclue. Elle se spécialise en histoire de l’art, obtient un MBA, puis poursuit un deuxième master en droit et fiscalité du marché de l’art. Puis elle obtient enfin sa maîtrise en gestion.

La production réserve et paie vos billets. Si vous ne pouvez pas emporter votre objet à Paris, un transporteur se rendra chez vous quelques jours avant le début du tournage. Le demandeur est responsable de couvrir les frais de transport de tout compagnon potentiel.

Depuis l’été 2018, Marie Renoir prodigue aux téléspectateurs de l’émission à succès de France 2 Affaire conclue, animée par Sophie Davant, de précieux conseils. La procureure-commissaire se confie sur son parcours de Versailles Enchères au plateau des finales d’Affaire.

Marie Renoir entretient depuis son enfance un rapport personnel avec les choses. Enfant, elle aime converser avec ses jouets, invitant ses peluches à des visites privées de la maison où elle explique la signification des différents meubles et œuvres d’art ainsi que leur attrait esthétique.

En vieillissant, la jeune femme n’a qu’un objectif en tête : trouver une carrière dans laquelle elle pourra se consacrer pleinement à sa passion. Marie Renoir, aujourd’hui commissaire-priseur à l’hôtel Versailles des Enchères, revient sur son parcours, son amour de l’art moderne et contemporain, et son passage sur Affaire finale.

Comment avez-vous obtenu votre éducation?

J’ai commencé par des études de droit et j’ai terminé par une formation artistique. M’intéressant à la fois aux affaires et à la finance, j’envisage une carrière de commissaire-prix. J’ai plongé tête la première dans ces livres et articles volumineux et parfois controversés.

Pour devenir expert en art contemporain, j’ai d’abord obtenu une maîtrise en droit du marché de l’art, puis effectué un stage à l’École du musée des Beaux-Arts du Louvre, puis obtenu une licence en histoire de l’art. J’ai finalement accompli ce que j’avais prévu de faire après de nombreuses années de travail acharné.

Vous avez fait beaucoup de stages pendant vos études avant d’intégrer l’équipe commerciale de Versailles Enchères, n’est-ce pas ? Au cours de ma première année de droit, j’ai commencé à faire des stages. J’ai également essayé plusieurs modèles de magasins de détail différents, des grandes chaînes mondiales aux boutiques familiales de banlieue. En conséquence, j’ai appris l’étendue des responsabilités du commissaire-priseur.

Avant d’entrer dans un métier, je crois qu’il est crucial d’en comprendre toutes les facettes. Au cours de mes études, j’ai eu le plaisir de rencontrer deux personnalités vraiment remarquables : Olivier Perrin, commissaire d’art contemporain à Versailles Enchères, et Gilles Frassi, spécialiste du même domaine.

Ils m’ont pris sous leur aile et m’ont appris tout ce qu’il y avait à savoir sur le métier. Grâce à leur expertise et à leur perspicacité, j’ai pu entrer dans le monde de l’art contemporain et moderne. Au-delà de la simple coopération, une véritable amitié s’est épanouie.

Quels types de ventes vous ont vraiment marqué ?

La vente d’un tableau de Nicolas De Stal à Versailles Enchères a été l’expérience professionnelle la plus satisfaisante que j’ai eue à ce jour. Une étude de paysage de La Ciotat, peinte en 1952 et vendue plus d’un million d’euros en décembre 2018. Ce fut un grand honneur de suivre l’évolution de cette superbe peinture à l’huile sur carton de 38 x 55 centimètres, qui provient d’un distingué famille.

Plus récemment, Versailles Enchères a établi un nouveau record du monde avec une œuvre de Ladislas Kijno. C’était vraiment une belle époque. L’acheteur possédait le tableau depuis près de deux décennies, mais il n’avait jamais pu l’accrocher chez lui en raison de sa taille énorme (environ deux mètres sur un mètre et quarante-six pouces de hauteur).

L’œuvre a été oubliée après avoir été laissée dans un placard de rangement. Nous avons travaillé avec le propriétaire pour l’enlever, le nettoyer et le mettre sur le marché. La vente du tableau aux enchères pour plus de 91 000 € a permis de faire connaître ce chef-d’œuvre au grand public.

Vous avez repris là où vous vous étiez arrêté avec “Affaire conclue” l’été dernier. Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire partie de cette émission ? Les producteurs de la série m’ont contacté et je suis heureux de dire que j’ai rejoint leur équipe soudée. Le spectacle fait un excellent travail pour capturer l’ambiance du plateau.

De plus, Affaire Conclue montre notre travail sous sa forme traditionnelle et courante, c’est-à-dire estimer et guider les vendeurs sur la juste valeur de leurs marchandises et permettre aux Français de redécouvrir le goût de l’artisanat d’art.

Ceci est particulièrement important pendant la grossesse et l’accouchement. En tant que spectateurs confinés chez eux, ils peuvent désormais apprécier leurs collections de timbres, leurs meubles, leurs vases et leurs céramiques. Ils ont, dans un sens très réel, redécouvert leurs maisons. Les records d’audience sont une preuve supplémentaire de leur enthousiasme.

Vous souvenez-vous d’un lieu de tournage précis ?

Je me souviens d’un beau bijou Art nouveau qu’une jeune femme m’avait offert, complété par des émaux plique-à-jour et des perles baroques. Un bijou authentique que j’ai estimé à 10 000 $. Elle a été achetée lors d’une vente aux enchères publique par l’un des enchérisseurs (bien qu’il s’agisse plutôt d’une vente privée, soyons clairs). Des œuvres de ce calibre ne manqueront pas de laisser une impression.

Avez-vous remarqué un changement dans la fréquentation de votre magasin à la suite du salon ? Les fans du spectacle fréquentent de plus en plus nos lieux pour partager l’excitation ressentie par ceux qui paient pour voir le numéro. C’est pourquoi j’aime tant le programme. Cela rend le monde magique plus accessible.

Les collections publiques au Royaume-Uni détiennent 34 œuvres de Vuillard. L’exposition du Barber Institute of Fine Art est la première à se concentrer uniquement sur la représentation de Vuillard de sa mère, Madame Marie Vuillard (1839-1928), et présente plusieurs de ces œuvres, ainsi que des lithographies et des photographies. Ici, Francesca Berry (Université de Birmingham), commissaire de l’exposition, choisit cinq pièces de ce fascinant moderniste français qui a peint sa mère plus de cinq cents fois comme des incontournables.

Il n’y a que deux personnes dans le titre de ce magnifique tableau. Une troisième femme vêtue de jaune à gauche est cependant très probablement Madame Vuillard. L’éclairage artificiel est suggéré par le riche mur orangé et la présence d’ombres. Vuillard a peint des scènes de sa mère et de deux jeunes apprentis travaillant jusque tard dans la nuit dans la salle à manger de leur appartement de la rue Saint-Honoré, au centre de l’industrie de la mode à Paris.

L’image fonctionne dans le contexte immédiat de la loi française qui a réduit à onze heures la durée du travail des femmes (et à dix pour celles âgées de treize à seize ans) en novembre 1892. Sauf pour les ateliers familiaux comme celui de Madame Vuillard, totalement libérés de la nouvelle législation, et les soixante nuits de travail supplémentaire autorisées par la loi au plus fort de la saison de couture.

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Marie Roussel (1861-1948), la sœur de Vuillard, est assise seule à une table et pose manifestement pour le tableau ; derrière elle, Madame Vuillard, vêtue d’une chemise blanche et d’une jupe noire, est visible par une porte ouverte. Marie est actuellement en équilibre sur une tasse de café et un balai qui sont tous deux appuyés contre un mur de la maison.

La décision de Marie de faire une pause dans ses corvées a permis à Vuillard de capturer l’effet dramatique de la lumière naturelle sur le visage de sa sœur. Même si Madame Vuillard est très peu présente, la scène a toutes les caractéristiques d’un moment volé, et son autorité en tant que matriarche de la maison Vuillard et chef-patronne de l’atelier de couture où Marie a travaillé transparaît.

A l’occasion du mariage de sa sœur Marie avec son bon ami et confrère artiste nabi Ker-Xavier Roussel (1867-1944), Vuillard la représente en robe de mariée blanche et corsage. Ainsi, la conversation entre maman et sa fille avant le mariage n’est pas n’importe quelle vieille conversation, mais la conversation – sur le sexe, la procréation et les devoirs de l’épouse.

Une discussion privée qui se déroulait généralement à huis clos et qui risquait tout autant d’être trompeuse qu’embarrassante voire terrifiante pour le destinataire. Les postures contrastées des personnages – l’un fier, l’autre honteux – et la forme noire anthropomorphique (une cape, peut-être ?) qui enjambe le lit conjugal témoignent de la représentation dramatique de ces émotions par Vuillard.

Madame Vuillard, la mère de l’artiste, est représentée ici dans un tableau intimiste et humoristique, vêtue d’une robe de chambre et se coiffant les bras croisés sur la poitrine. Vu de dos, le personnage ne fait qu’un avec la scène de la chambre à coucher grâce à la combinaison harmonieuse de tons marron, violet, vert et crème dans le motif.

Dans trois configurations différentes, elle se reflète dans une armoire à glace. La première est une image statique devant le placard. Deuxièmement, comme une image miroir sur la porte de l’armoire. Enfin, comme une personnification des éléments contenus dans la garde-robe.

Outre la machine à coudre, cette armoire à glace est le meuble le plus étroitement associé dans l’œuvre de Vuillard à sa mère. En revanche, l’armoire à glace et le reflet de Madame Vuillard prennent pour la première fois une forme visuelle dans un tableau du Barber Institute en 1900.

Malgré la pertinence émotionnelle de la peinture pour Vuillard, la composition est plus que probablement influencée par les estampes japonaises ukiyo-e (dont il était collectionneur) et l’estampe de Mary Cassatt de 1890-1891 représentant une femme à moitié nue devant une armoire à glace, intitulée The Coiffure.

Ce pastel représente Madame Vuillard, lisant un livre épais, dans son appartement de la rue de Calais. Sa forme dodue dans une robe de chambre rose poussiéreuse fournit un point focal, contrastant fortement avec la silhouette imposante de sa petite-fille Annette (née en 1898) et la silhouette planante, peut-être mélancolique, de son petit-fils Jacques (né en 1901).

Sa composition intergénérationnelle tripartite est renforcée par le portrait encadré de Vuillard de Félix Vallotton, qui figure en bonne place au centre du tableau. Bien qu’ils partagent le même espace physique, chaque personne semble être absorbée par ses propres pensées, qu’elle soit en train de lire, d’étudier ou de regarder par la fenêtre.

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