Marie Christine Barrault Jeune – Marie-Christine Barrault est venue au monde le 21 mars 1944, dans le 8e arrondissement de Paris. Elle débute comme étudiante spécialisée en Lettres, puis en 1963, elle s’inscrit à Simon, et l’année suivante, elle entre au Conservatoire d’Art Dramatique. Marie-Christine passe les quatre années suivantes plongée dans le théâtre avec son oncle Jean-Louis Barrault et Maurice Béjart.
En 1969, à la demande d’Éric Rohmer, la jeune femme fait ses débuts au cinéma aux côtés de Jean-Louis Trintignant dans Me nuit chez Maud. Sa carrière sur grand écran a officiellement commencé. Le film Le Distrait de 1970 la met en compagnie de Pierre Richard.
Après le succès de Cousin, cousine de Jean-Charles Tacchella de ce côté-ci de l’Atlantique en 1975, Marie-Christine Barrault est nominée à l’Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation de Marthe. Son personnage, Isobel, a été créé pour elle et elle est partie s’y installer en 1979. Elle y a ensuite tourné avec Stardust Memories de Woody Allen.
Le 8 avril 2012, Marie-Christine Barrault a reçu la Légion d’honneur. Elle s’est mariée deux fois, d’abord avec le producteur Daniel Toscan du Plantier, avec qui elle a eu deux enfants, puis avec l’acteur et réalisateur Roger Vadim, avec qui elle a été ensemble de 1990 jusqu’à sa mort en 2000.
La fille de Marthe et Max-Henri Barrault et l’actrice Marie-Christine
Affiliations. Trois générations de grands-mères passionnées de théâtre, un oncle bien connu et une lignée paternelle tragique. L’actrice qui a charmé à la fois Rohmer et Woody Allen donne désormais la priorité à sa famille après une éducation difficile.
C’est le genre de sourire qui fait briller votre peau et vos yeux brillent comme de la porcelaine. Marie-Christine Barrault dégage le genre de gaieté naturelle qui captivait Woody Allen et que Rohmer aspirait à Ma nuit chez Maud.
Les baies vitrées de son appartement parisien donnent sur le jardin des Tuileries pendant qu’elle prépare une tasse de café. Il y a des peintures de son grand-père artiste ornant les murs. Une mer de livres.
Là, Marie-Christine Barrault devient de plus en plus tranquille. Son autobiographie a été publiée récemment, il reçoit donc beaucoup d’appels. Famille et amis proches qui sont heureux pour elle. Lorsqu’un photographe l’appelle pour faire quelque chose de people , elle les salue tous d’un ton chaleureux et leur apporte des roses.
Elle cède et prend place. C’est vrai que je n’ai jamais rencontré la famille de mon père. Avant ma naissance, ma grand-mère Marcelle est décédée. Nous partageons le même anniversaire : le 21 mars 1884. Ma seule connaissance d’elle vient des histoires que m’a racontées mon oncle, Jean-Louis Barrault.
Je le respecte pour m’avoir parlé de son décès. Elle soupira profondément et s’exclama C’est incroyable ! Sortir de cette façon serait approprié. Bien que Marcelle ait eu ses fils à Paris, elle était originaire de Bourgogne. J’ai entendu dire qu’elle est une colocataire dynamique parce qu’elle est toujours souriante et prête à passer un bon moment.
Mon grand-oncle Jean-Louis le chérissait. Il a remarqué qu’il voyait un peu sa mère dans mon enthousiasme pour la vie. Elle avait les cheveux blonds, les yeux bleus et un beau visage rond. Physiquement, je pourrais lui ressembler.
Ma seule connaissance de mon grand-père est qu’il était pharmacien au Vésinet, une petite ville non loin de Paris. À l’âge de 35 ans, vers la fin de la Première Guerre mondiale, il est décédé. Max-Henri, mon père, est né en 1906, tandis que mon oncle Jean-Louis est né en 1910. Lorsque leur père est décédé, ils n’avaient que 8 et 12 ans.
Ils n’avaient pas passé beaucoup de temps ensemble au cours des quatre années précédentes. Mon image mentale de leur mode de vie est celle de petits propriétaires et commerçants bourgeois. Il n’y a jamais eu d’artiste dans la famille jusqu’à Jean-Louis.
Ma grand-mère est revenue en Bourgogne et a fondé une nouvelle famille après le décès de mon grand-père. Elle semblait avoir eu une passion pour la scène. Elle a fait des spectacles en amateur pendant son temps libre. Quand Jean-Louis a commencé à jouer, elle était aux anges.
Mon père est décédé en 1958, cinq ans après son diagnostic de SP. J’avais alors 14 ans. Je le connaissais à peine et nous communiquions à peine. Il commençait à oublier des choses. Il n’a pas partagé beaucoup de détails sur sa jeunesse avec moi. Je ne pense pas qu’il ait jamais eu une vraie carrière, juste une série de petits boulots.
Jean-Louis est probablement entré dans ce monde comme administrateur de théâtre. Mon père n’était pas du genre bourgeois ; il avait une imagination débridée. Oui, j’ai probablement une vision romancée de lui, mais c’est comme ça qu’il m’a toujours été décrit. Je ne pense pas que le succès de Jean-ami Louis et de son collègue Jean-Louis ait affecté son beau caractère. Il avait beaucoup d’amour pour son frère. Oui absolument.
J’avais l’impression que Jean-Louis l’avait abandonné pendant sa maladie, mais je ne me souviens pas avoir entendu une seule fois mon père envisager cette possibilité. Mon père avait 31 ans quand il s’est marié, alors voilà.
Ma mère, Martine (Marthe), jouait du piano. Il l’a rencontrée pour la première fois dans un cours de chant. Sa grand-mère maternelle était d’origine algérienne, née vers 1880. Ayant vécu avec elle jusqu’à l’âge de huit ans, j’ai appris à la connaître assez bien.
Elle s’appelait Félicité, et son cou d’ascendanceld remonterait aux régions du nord de l’Italie et de la Suisse italienne. Ce sont des pionniers qui ont établi de vastes exploitations viticoles dans l’Oranais.
Félicité, la plus jeune d’une douzaine d’enfants, a grandi comme toutes les autres petites filles de ces familles extrêmement aisées, avec un grand nombre de personnes pour s’occuper d’elle et aucune scolarité formelle. Ma grand-mère a rencontré mon grand-père lors d’une visite à Paris avec sa mère. Georges Valmier était son nom ; il avait un an ou deux de moins qu’elle lorsqu’il est décédé en 1937.