
Marian Marinescu – L’année dernière, lorsque la nouvelle a annoncé que ce double meurtre avait finalement été résolu, cela a choqué les proches des victimes. Lorsque le mari et père de Michèle Marinescu et sa fille Christine ont été arrêtés vingt-huit ans après leurs meurtres à Grenoble, le procureur de la République, Éric Vaillant, a déclaré que le « cold case » avait enfin été éclairci.
Cependant, les avocats de l’accusé affirment dans Le Parisien que les preuves accumulées ne prouvent pas que l’affaire a été résolue. Me Solange Doumic, l’une d’entre elles, a déclaré vendredi à BFMTV.com qu’elle ne pense pas qu’il faille bousculer l’enquête du fait qu’elle a été mal menée il y a 28 ans.
Michèle Marinescu et sa fille Christine, âgée de 13 ans, ont été retrouvées mortes à leur domicile de Sassenage, en Isère, en janvier 1993. Elles avaient été brutalement assassinées avec de multiples coups de couteau au torse et au gésier.
La piste menant au patriarche de la famille, Marian Marinescu, disparaît rapidement lorsque de multiples témoins affirment qu’il se trouvait en Roumanie avec son fils adolescent au moment du meurtre.
Les chercheurs diffusent largement les appels de témoins dans le but de retrouver le tueur. Me Solange Doumic explique sur BFMTV.com que la famille commence à soupçonner le petit ami de la femme de ménage, avec qui la mère avait un différend, et le frère du garçon d’être impliqués dans l’incident. Mais la piste a été très vite abandonnée, poursuit-elle.
L’enquête a duré vingt-huit ans jusqu’à présent sans résultat. L’affaire est transmise à environ cinq juges d’instruction différents avant que les enquêteurs ne puissent mettre la main sur un suspect crédible.
Le 16 juin 2021, coup de théâtre, le Procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant annonce publiquement qu’il a interrogé et détenu provisoirement Marian Marinescu, père de Christine et époux de Michèle, pour les meurtres de sa femme et de sa fille et l’abus de ce dernier.
La preuve en main est une petite quantité de sperme de Marian Marinescu qui a été retrouvée sur le pantalon de sa fille Christine. Les avocats de la défense de la personne qui est immédiatement placée en garde à vue après cette découverte ne sont pas convaincus par les preuves.
Pour eux, la petite quantité de sperme trouvée suggère que la trace pourrait provenir d’avant le meurtre et que le pantalon de la fille a été lavé entre-temps. Le fait que le suspect se trouvait physiquement en Roumanie au moment des faits est toujours d’actualité. Les enquêteurs concluent qu’il disposait d’une fenêtre de 48 heures au cours de laquelle il aurait pu retourner en France, commettre le meurtre, puis retourner en Roumanie.
Marian Marinescu est détenu à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas depuis son interrogatoire, bien qu’il n’ait jamais rétracté les faits dont il est tenu responsable. Me Solange Doumic, accompagnée de ses amis Me Antoine Vey et Me Eric Andrieu, a déposé plusieurs demandes de mise en liberté infructueuses auprès du juge. Il y a eu une nouvelle enquête.
L’année dernière, lorsque la nouvelle a annoncé que ce double meurtre avait finalement été résolu, cela a choqué les proches des victimes. Vingt-huit ans après les meurtres de Michèle Marinescu et de sa fille Christine à Grenoble, le procureur de la République Éric Vaillant a déclaré que le « cold case » avait enfin été éclairci avec l’arrestation d’un suspect qui n’était ni quelqu’un d’autre ni le mari ou le père de la deux victimes.
Cependant, les avocats de l’accusé affirment dans Le Parisien que les preuves accumulées ne prouvent pas que l’affaire a été résolue. Me Solange Doumic, l’une d’entre elles, a déclaré vendredi à BFMTV.com qu’elle ne pense pas qu’il faille bousculer l’enquête du fait qu’elle a été mal menée il y a 28 ans.
Michèle Marinescu et sa fille Christine, âgée de 13 ans, ont été retrouvées mortes à leur domicile de Sassenage, en Isère, en janvier 1993. Elles avaient été brutalement assassinées avec de multiples coups de couteau au torse et au gésier.
La piste menant au patriarche de la famille, Marian Marinescu, disparaît rapidement lorsque de multiples témoins affirment qu’il se trouvait en Roumanie avec son fils adolescent au moment du meurtre.
Les chercheurs diffusent largement les appels de témoins dans le but de retrouver le tueur. À un moment donné, ils commencent à soupçonner le frère de Me Solange et le petit fils de la gouvernante de la famille, avec qui la mère avait un différend, d’être impliqués dans l’incident. L’enquête a duré vingt-huit ans jusqu’à présent sans résultat. L’affaire est transmise à environ cinq juges d’instruction différents avant que les enquêteurs ne puissent mettre la main sur un suspect crédible.
Le 16 juin 2021, coup de théâtre, le Procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant annonce publiquement qu’il a interrogé et détenu provisoirement Marian Marinescu, père de Christine et époux de Michèle, pour les meurtres de sa femme et de sa fille et l’abus de ce dernier.
Le 7 janvier 1993, dans leur bureau de Meylan, près de Grenoble, le patron d’une petite société d’informatique ne sait pas où a disparu sa collègue, Michèle Marinescu. Sa femme, ingénieure de l’entreprise, est partie en Roumanie il y a quelques jours mais ne répond plus à ses appels. La police a été prévenue à l’avance. Une fois à l’intérieur du pavillon familial, ils auront droit à l’un des spectacles les plus cool de tous les temps.
Le corps mutilé de Michèle Marinescu a été découvert dans la première chambre. Elle est allongée sur le dos, les genoux ramenés contre sa poitrine. La victime a reçu de nombreux coups de couteau à l’estomac. Christine, sa fille de 13 ans, a subi le même sort dans une pièce voisine. Il semble que les deux victimes aient été agressées la nuit précédente. Tous deux avaient été complètement dévorés.
