Maladie Marc Lavoine – Force est de constater que Marc Lavoine est un romantique, d’après ses nombreuses chansons d’amour. Mais il y a aussi une profonde tristesse à cela ! Il affirme souffrir de lypémanie, une sorte de mélancolie, voire de désespoir, héritée de sa mère, qui prend beaucoup de place dans sa vie.
Le terme « lypémanie » a été inventé en 1820 par Jean-Etienne Esquirol, psychiatre français, dans son livre De la lypémanie ou mélancolie.Elle ne pouvait même plus dire à ses enfants à quel point elle les aimait.
Ma mère a passé sa vie à attendre quelqu’un qui ne s’est jamais présenté. Marc Lavoine a fait remarquer sur le plateau d’On n’est pas couché le samedi 2 juin : “Et son chagrin, elle me l’a remis.”
Selon Jean-Etienne Esquirol, la lypémanie est “un délire sur un objet ou un petit nombre d’objets avec prédominance d’un désir triste et sombre”.Selon lui, les personnes atteintes de la maladie “ont peur de tout, leur vie est remplie d’anxiété constante, tandis que d’autres sont horrifiées par un sens nébuleux qui n’a aucun fondement”.
Même si le nom de « lypémanie » n’est plus utilisé, le mal peut s’exprimer de deux manières différentes, selon le médecin : ceux qui souffrent de ce trouble peuvent devenir excessivement irritables et anxieux.
Ensuite, tout devient une raison de s’alarmer et de s’inquiéter. Il est cependant possible qu’ils restent complètement silencieux et indifférents.Des chansons comme « Alone absolument », « Le temps perdu » et « Un chagrin n’arrive jamais seul » sur son dernier album, « Un chagrin n’arrive jamais seul », montrent que le chanteur de 55 ans voit des paradoxes en lui-même.
C C’était une façon plus douce de nous faire savoir que notre mère avait des épisodes de dépression. Comme le mot grec “lype” se traduit par “tristesse”, le terme lypemanie a été inventé.Jean-Etienne Esquirol, psychiatre français et père de plusieurs notions psychiatriques, a inventé le nom de la maladie en 1820.
“De la lypémanie ou melancholie” est le titre d’une pièce qu’il a écrite. Il appelle cela une “maladie psychologique” qui rend le patient terrifié et incapable de faire face au moindre événement quotidien.
Il est important de ne pas mélanger la lypémanie avec la dépression réactive, qui survient à la suite d’une expérience traumatisante.Les lypémanes sont plus vulnérables, sont obsédés par les concepts sombres, affichent constamment une énorme mélancolie, voient leurs émotions s’activer extrêmement rapidement et ont la sensation qu’il n’y a pas d’issue. Elle aurait une propension à créer perméable à tout.
Esquirol a également parlé d’un “délire triste” souvent localisé et ayant un thème central, selon l’encyclopédie Universalis.Il n’y a plus de mot médical pour la lypémanie.
Le terme « dépression chronique » a gagné en popularité ces dernières années. L’Inserm décrit la dépression comme étant caractérisée par : une tristesse pathologique intense et quasi permanente, une perte de l’élan vital, une perte d’intérêt et de plaisir, des pensées de mort ou de suicide à répétition, un fort sentiment d’anxiété, un épuisement, une perte d’appétit et un retard psychomoteur, toutes qui sont repris dans cette description.
Environ 15 à 20 % de la population française serait concernée par cela.Pour le dire autrement, Marc Lavoine décrit sa mère comme une femme qui a perdu la capacité d’exprimer son amour pour ses enfants parce qu’elle est tellement déprimée.
Les mêmes symptômes chez elle qu’il a vus dans son enfance sont ce qu’il éprouve maintenant, dit-il.Le transporteur de la sérotonine (un neurotransmetteur) et un facteur de neuroprolifération, de neurodifférenciation et de survie sont donc impliqués.Les variables neurobiologiques, en particulier le dysfonctionnement de la sérotonine, peuvent être à l’origine de nombreuses maladies.