Maladie De Charcot Rugby – Comme la boxe et le football, le rugby est un sport de contact qui implique de multiples coups. N’épargnant pas la tête, ceux-ci entraînent les conséquences graves sur la santé cérébrale. Une nouvelle étude confirme les dangers des traumatismes crâniens répétés, qui sont liés à un risque considérablement accru de maladies neurodégénératives.
Plaquages ou mêlées… La tête des rugbymen est régulièrement mise en danger par les exigences physiques de ce sport. Des études ont montré que les traumatismes crâniens répétés des athlètes ont un impact négatif sur leur santé mentale.
Des chercheurs ont découvert un lien entre les lésions cérébrales et une maladie spécifique qu’ils appellent l’encéphalopathie traumatique chronique en étudiant le cerveau d’athlètes décédés.
Cependant, des études sont toujours en cours pour cerner les dangers spécifiques pour la santé du cerveau posés par ces secousses. Dans ce contexte, des chercheurs du Canada viennent de publier les résultats d’une étude qui a suivi des participants pendant près de 30 ans.
Maladie de Charcot-Marie-Tooth : un risque multiplié par 15.Leur plan était d’évaluer certains joueurs de rugby à la retraite contre la population générale. Ils l’ont fait en incluant 1 236 non-athlètes et 412 athlètes masculins à la retraite de partout au Canada.
Au cours de la période de suivi, 29 % des vétérans sont décédés, tandis que 31 % des membres du groupe témoin étaient encore en vie. Les joueurs de rugby ont une espérance de vie plus longue que la population générale, ce qui est un premier constat encourageant.
En effet, l’âge moyen de décès dans cette cohorte était de 79 ans pour les athlètes et de 76 ans pour le reste de la population. Cette découverte est cependant moins utile pour les athlètes en termes de santé cérébrale.
En fait, un risque deux fois plus élevé de maladie neurodégénérative a été observé par rapport au groupe témoin. Plus précisément, le risque de développer la maladie de Parkinson était trois fois plus élevé. Cependant, le risque de développer une sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot) ou un autre trouble des motoneurones était 15 fois plus élevé.
Des mesures pendant les matchs et les entraînements.Les tremblements cérébraux ne sont pas la seule cause d’accidents, précisent les auteurs, qui citent une autre étude de chercheurs français de 2021. Des coups moins violents mais plus fréquents, sans séquelles évidentes, sont également à noter.
C’est ce qu’a confirmé le Dr Emmanuel Ellie, neurochirurgien de Bayonne, il y a quelques mois* sur la radio France bleu Pays Basque : “si un choc se produit, le joueur doit agir immédiatement” (car si un second coup à la tête survient dans les minutes qui suivent, les dommages au cerveau pourraient être beaucoup plus graves).
Selon une étude menée en France, 20% des perturbations persisteraient lors des entraînements en plus des matchs. Les auteurs écossais appellent donc à la mise en place de mesures de prévention pour tous les joueurs.porter un protège-dents connectés afin de participer à une grande étude sur les commotions.
Le but ultime de la Fédération est d’incorporer les « protocoles de désordre » émergents. Prochaines étapes : Plaquages ou mêlées… La tête des rugbymen est régulièrement mise en danger par les exigences physiques de ce sport. Des études ont montré que les traumatismes crâniens répétés des athlètes ont un impact négatif sur leur santé mentale.
Des chercheurs ont découvert un lien entre les lésions cérébrales et une maladie spécifique qu’ils appellent l’encéphalopathie traumatique chronique en étudiant le cerveau d’athlètes décédés. Cependant, des études sont toujours en cours pour cerner les dangers spécifiques pour la santé du cerveau posés par ces secousses.
Dans ce contexte, des chercheurs du Canada viennent de publier les résultats d’une étude qui a suivi des participants pendant près de 30 ans.Leur plan était d’évaluer certains joueurs de rugby à la retraite contre la population générale. Ils l’ont fait en incluant 1 236 non-athlètes et 412 athlètes masculins à la retraite de partout au Canada.
Au cours de la période de suivi, 29 % des vétérans sont décédés, tandis que 31 % des membres du groupe témoin étaient encore en vie. Les joueurs de rugby ont une espérance de vie plus longue que la population générale, ce qui est un premier constat encourageant. En effet, l’âge moyen de décès dans cette cohorte était de 79 ans pour les athlètes et de 76 ans pour le reste de la population.
Cette découverte est cependant moins utile pour les athlètes en termes de santé cérébrale.En fait, un risque deux fois plus élevé de maladie neurodégénérative a été observé par rapport au groupe témoin.
Plus précisément, le risque de développer la maladie de Parkinson était trois fois plus élevé. Cependant, le risque de développer une sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot) ou un autre trouble des motoneurones était 15 fois plus élevé.
Les tremblements cérébraux ne sont pas la seule cause d’accidents, précisent les auteurs, qui citent une autre étude de chercheurs français de 2021. Des coups moins violents mais plus fréquents, sans séquelles évidentes, sont également à noter.
C’est ce qu’a confirmé le Dr Emmanuel Ellie, neurochirurgien de Bayonne, il y a quelques mois* sur la radio France bleu Pays Basque : “si un choc se produit, le joueur doit agir immédiatement” (car si un second coup à la tête survient dans les minutes qui suivent, les dommages au cerveau pourraient être beaucoup plus graves). Ce risque a été mentionné comme étant là même “pour les novices”, comme il l’a dit.
