Lyna Khoudri Taille

Répandez l'amour du partage
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Lyna Khoudri Taille – C’est une histoire de tromperie qui serait difficile à réaliser dans les sociétés hyperconnectées d’aujourd’hui, où nos empreintes numériques et nos comptes de médias sociaux seraient trop faciles à suivre.

Mais nous sommes maintenant en 1914, et le chaos règne sous la forme de guerres fratricides qui ne servent qu’à brouiller les frontières entre les nations. Il fut un temps où le changement de nom était plus simple mais la vérification d’identité nécessitait la consultation de documents officiels.

Loin de l’action, dans une unité médicale compacte, un médecin et son personnel assistent les blessés. Ils s’occupent des personnes mutilées qui se sont échappées d’endroits où il valait peut-être mieux rester et leur offrent réconfort, réconfort et compréhension. Cela parait insoutenable. Selon Nélie, ce n’est pas le cas.

Être aide-soignante vient de lui rendre la vie plus misérable, sans espoir pour l’avenir. C’est ici qu’elle sent qu’elle fait une différence et qu’elle est à l’abri de la faim et de l’oppression qu’elle subit depuis si longtemps.

Ceux qui la trouvent charmante et d’accord avec sa morale et ses valeurs ne peuvent pas commencer à imaginer les difficultés auxquelles elle a été confrontée et que nous avons vues dans les scènes d’ouverture du film. Personne ne peut imaginer la terreur irrationnelle qui l’étreint à la perspective d’un après-guerre qui ne peut être retardé.

Quel étrange sentiment de sécurité c’est d’être près d’un hôpital rural quand le meurtre et le chaos se déroulent à proximité. Les bombardements se rapprochent, les hommes armés aussi.

Vous êtes seul lorsqu’il s’agit de conclure des accords avec des spoilers potentiels. Elle ne gâchera pas une opportunité qui lui a été offerte par le destin. Profitant de la débandade générale, elle se change en tenue civile et cache son identité.

Lorsqu’elle sort de la gare vêtue d’une tenue bourgeoise et d’un air assuré, aucun officier ne peut douter que Rose Juillet est la fille d’un diplomate suisse et qu’elle est en route pour se réfugier chez la chère amie de son défunt père, Eléonore de Lengwil.

Maintenant qu’elle a sauvé la face, la supervilaine pourrait aussi bien s’arrêter là. Mais comme elle n’a rien à perdre, Nélie se faisant passer pour Rose utilise la lettre de recommandation et d’autres objets qu’elle a récupérés pour approcher la mystérieuse Eléonore et lui demander de l’aide.

Cette rencontre improbable entre des êtres si radicalement dissemblables, issus de classes sociales si diamétralement opposées, est mise à table et revivifiée par ce beau couple.

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Entre leurs lèvres, tout est nuancé, chargé de sens et non-dit. L’image classique menace constamment de se transformer en film de genre, jouant sur les conventions des films d’horreur sans jamais tout à fait atteindre son objectif. Nous avons été tenus en haleine par un mélange de thrillers pleins de suspense, de documentaires stimulants et de drames déchirants. Jusqu’à quand Nélie parviendra-t-elle à donner le change Qu’est-ce qui l’obtiendra exactement ? Survivra-t-il ou elle ?

Notre héroïne, une jeune fille, s’accroche à son exemplaire du Bossu de Notre-Dame de Victor Hugo comme un talisman. Elle est une lectrice vorace et une accro de l’information, et elle devient bientôt la lectrice personnelle d’Eleanore. Eleanore l’aime de plus en plus, et son neveu, pasteur d’une église protestante, s’intéresse vivement à cette remarquable nouvelle venue.

Jusqu’au jour où cet équilibre précaire est menacé… Alors notre demoiselle qui a si chèrement conquis sa place dans la bonne société devra se montrer dure. Mais la classe supérieure n’est pas aussi charitable ou morale qu’elle le prétend.

C’est déjà fini ! Le 75e Festival de Cannes, qui a débuté le 17 mai avec « Coutez ! » de Michel Hazanavicius, s’est conclu le 28 mai par la cérémonie des Palmarès du Jury, présidée par Vincent Lindon et présentée avec classe et élégance par Virginie Efira plus rayonnante que jamais. Cinq ans après avoir remporté la Palme d’or pour son film The Square, le réalisateur suédois Ruben stlund récidive avec “Triangle de la douleur” (ou “Sans filtre” en VF).

Le Grand Prix a été partagé entre “Stars at Noon” de la réalisatrice française Claire Denis et “Clos” du jeune scénographe belge Lukas Dhont, tandis que “Park Chan-wook” de Corée du Sud a remporté le prix de la meilleure réalisation. Pour le Prix du scénario, le réalisateur égyptien Tarik Saleh a été choisi pour « Boy from Heaven » et les longs métrages « Eo » de Jerzy Skolimowski et « Les huit montagnes » du tandem Charlotte Vandermeersch et Félix Van Groenningen ont été primés à égalité pour le Prix du Jury.

Les frères Dardenne ont remporté le prix du 75e anniversaire pour leur film “Tori et Lokita”. Enfin, le Prix d’interprétation féminine a été attribué à la comédienne iranienne Zar Amir Ebrahimi pour sa prestation dans « Holy Spider » et celui du meilleur acteur au comédien sud-coréen Song Kang-ho pour son rôle dans » Broker » du cinéaste japonais Kore-Eda Hirokazu.

Même si “La Femme de Tchaïkovski”, “Le temps d’Armageddon” et “Les Amandiers” n’étaient pas inclus, le Palmarès est cohérent et assez alléchant. Même le Jury doit trancher chaque année à Cannes. Cette 75e édition restera dans l’histoire comme un succès retentissant, et on attend avec impatience le 76e Festival de Cannes, qu’Iris Knobloch, première femme à occuper ce poste, présidera à partir du 1er juillet.

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