Lori Saint Martin Décès – Le natif de Kitchener, en Ontario, a attrapé la fièvre de la langue française et s’est installé à Montréal. En plus d’enseigner à l’UQAM, elle a mené une brillante carrière dans ce domaine. L’auteure a remporté quatre fois le Prix littéraire du Gouverneur général pour ses traductions françaises de romans comme « Un parfum de cèdre » d’Ann-Marie Macdonald, « Dernière notes » de Tamas Dobzy, « Solomon Gursky » de Mordechai Richler et « Le monde selon Barney” de Richler.
Avec son mari Paul Gagné, la traductrice de Gabrielle Roy a cosigné plus d’une centaine de livres. L’auteur de Pour qui je me prends en 2020 était un nouveau membre de l’Académie canadienne des arts et des lettres et membre de la prestigieuse Société royale du Canada.
Samedi matin, il a été annoncé par Lori Saint-éditeur, Martin’s Éditions du Boréal, que l’écrivain et traducteur était décédé subitement à Paris la veille au soir. À l’intersection des cultures anglo et francophone, elle avait une place à part.
Née Lori Farnham de parents anglo-ontariens à Kitchener en 1959, elle a depuis adopté la langue et la culture françaises du Québec. C’est en 1984, à l’Université Laval, qu’elle a choisi au hasard le nom de Saint-Martin dans un annuaire téléphonique. Elle était enfin assez âgée pour commencer à vivre après ses 25 ans.
J’ai déjà paraphrasé son autobiographie à quelques reprises. Pour qui je prends fait et cause, et à sa tentative de traduction Un bien absolument nécessaire. Toutes mes critiques des romans de Louise Penny ont inclus une brève mention d’elle, car elle et son mari, Paul Gagné, ont fait les traductions.
Après cette dernière victoire, Lori Saint-Martin aura remporté quatre fois le Prix littéraire du Gouverneur général pour la traduction. Elle venait d’être admise à l’Académie des lettres du Québec et était membre de la prestigieuse Société royale du Canada. Sa co-traduction la plus récente, la nouvelle de Louise Penny “Le pendu”, devrait sortir le mois prochain.
Les expressions suivantes, selon Lori Saint-Martin, caractérisent le mieux son travail : « traduction énergétique », « traduction incandescente », « échange », « conversation » et « rapprochement ». Elle croyait que la traduction, comme la littérature, était un miracle.
Lori Saint Martin Décès: 22 octobre 2022
Lectrice et écrivaine spécialisée dans les arts, l’histoire, la culture, les voyages et l’actualité. Auteur d’une trentaine de romans et de plusieurs essais, dont une grande partie porte sur l’histoire canadienne-française de l’Ontario. Son site Web canadien, jaipourmonlire.ca, publie souvent des critiques de livres en français.
Les Éditions du Boréal, la maison d’édition où Lori Saint-Martin a fait publier plusieurs ouvrages littéraires et études critiques, ont annoncé samedi que Saint-Martin était décédé subitement dans la nuit de vendredi à samedi à Paris. L’écrivaine, alors âgée de 70 ans, a également été reconnue à de nombreuses reprises tout au long de sa carrière pour son travail de traduction pro bono.
Dans un communiqué publié samedi, la maison d’édition a déclaré: “C’est avec un grand choc et une profonde tristesse que nous avons appris ce matin que Lori Saint-Martin est décédée subitement à Paris dans les dernières heures.” Nous avons confirmé la triste nouvelle, mais pour le moment nous n’avons pas plus de détails.
Lori Saint-Martin, née en 1959 dans une famille entièrement anglophone de Kitchener, en Ontario, a décidé d’élever sa famille et de mener sa vie professionnelle en français. Il y a des gens nés au mauvais endroit, dans la mauvaise langue et dans la mauvaise identité, et c’était moi, a-t-elle déclaré en entrevue à Radio-Canada en 2020 à l’occasion de la publication de son autobiographie. Ceux qui me prennent pour eux.
Elle a cosigné plus d’une centaine de traductions avec son mari, Paul Gagné, qui leur ont valu des éloges à l’échelle mondiale et de nombreux prix, dont quatre Prix littéraires du Gouverneur général. Encore plus récemment, il y a quelques mois à peine, le livre de Lori Saint, Un bien nécessaire de Martin, a été publié et célébré la traduction littéraire.
De nombreuses personnes ont rendu hommage à l’auteur sur les réseaux sociaux avant qu’elle ne doive assister à une réunion d’auteurs canadiens à Paris mardi pour discuter de leurs œuvres de fiction américaine.
Lori, ma chérie, je t’aime et je te chérirai toujours dans mon cœur. À tous dans le monde, je veux proclamer l’individu unique que vous étiez. La traductrice et auteure française Flavia Garcia s’est extasié sur l’intelligence, la sensibilité, l’amour et la générosité de son amie Facebook.
Je n’en peux plus. Dans le même esprit que toi, j’en suis sûr. Je la lis depuis un moment, donc je la connais bien; elle a été votre amie et votre mentor, a déclaré l’auteure et directrice générale du CQT Catherine Voyer-Léger sur la même tribune.
Lori Saint-Martin a enseigné à l’Université du Québec à Montréal et a mené des études sur les enjeux féministes en littérature. Elle a appartenu aux Académies des lettres du Canada et du Québec et a été reconnue comme une spécialiste de Gabrielle Roy.
Lori Saint-Martin, professeur au département de français, est décédée subitement samedi à Paris. La perte d’un chercheur, essayiste, romancier, critique et traducteur laisse un vide à l’UQAM et dans le milieu littéraire.
Écrivains, journalistes, amis et anciens élèves ont partagé leurs souvenirs de lui sur les réseaux sociaux samedi, rendant hommage à son intelligence, sa sensibilité, son dévouement et son amour pour la langue française.
Lori Saint-Martin mène une brillante carrière à l’UQAM depuis qu’elle s’est jointe à la faculté en 1991. Elle a reçu de nombreux prix pour son travail en études littéraires féministes, dont le prix André-Laurendeau en sciences humaines de l’Association francophone pour l’avancement of Science (Acfas) et le Prix Carrière d’excellence en recherche et création de l’Université du Québec à Montréal. Elle venait d’être intronisée à l’Académie des lettres de Québec.