
Laurent Hattab Wikipédia – L’affaire Hattab-Sarraud-Subra ou Bait est une affaire criminelle qui s’est déroulée en France en 1984. Elle implique un trio composé de Valérie Subra, 18 ans, Laurent Hattab, 19 ans, et Jean-Rémi Sarraud, 21 ans. Valérie Subra est né le 8 avril 1966 à Paris.
Elle était vendeuse dans le quartier commerçant du Sentier à Paris et vivait encore chez sa mère au moment des événements du . En septembre 1984, elle rencontre les deux hommes qui vont à jamais changer le cours de sa vie : son futur mari, Laurent Hattab (né le 19 octobre 1965 à Bondy 1 ), un « fils à papa » de 19 ans qui tient une commerce de sweat-shirts et conduit une Alfa Romeo grâce à l’argent de son père, confectionneur dans le Sentier 3, et qui rêve de mener la belle vie et d’aller en Amérique avec elle ; et Jean-Rémi Sarraud (né le 20 novembre
Ils proposent un stratagème où Subra devra courtiser des gars riches dans des clubs afin de gagner 10 millions de francs et de déménager aux États-Unis. À ce moment-là, elle amènera ses deux acolytes et le trio fera chanter la victime pour de l’argent avant de la tuer.
L’avocat Gérard Le Laidier, 50 ans, est victime le 7 décembre 1984. Il est poignardé à mort par Laurent Hattab et Jean-Rémi Sarraud alors qu’il est ligoté et bâillonné avec une éponge dans la bouche juste avant que lui et Valérie Subra ne se rencontrent. amis pour le souper. Pourtant, le trio ne s’est emparé que « d’une modeste liasse de billets », d’un montant de 1 200 francs.
Valérie Subra avait tenté de se faufiler à l’intérieur de Laurent Zarade, le directeur d’une entreprise de prêt-à-porter de 29 ans, à plusieurs reprises auparavant sans succès. Cela a changé le 16 décembre 1984. Mais un mécanisme de sécurité l’empêche de laisser entrer ses deux complices. Le lendemain, elle reçoit une nouvelle invitation, et à cette occasion, Hattab et Sarraud font irruption dans l’appartement.
De nouveau l’homme a été ligoté et étouffé avant que ses compagnons n’exécutent leur victime avec un ouvre-lettre planté en plein cœur, la jeune fille s’est réfugiée dans une pièce où elle a regardé un film. Ils prévoient de repartir avec 13 000 francs suisses en plus d’une montre de marque et d’une bague.
. Paul Taiclet, qui travaille dans les relations publiques pour le restaurant Jardin de La Botie, est leur nouvelle cible. Heureusement, l’adresse de Valérie Subra a été retrouvée dans les carnets d’adresses de deux de ses précédentes victimes, elle a donc été appréhendée sur son lieu de travail dans la journée, juste avant ses deux complices.
L’affaire a fait grand bruit, mais l’attention des médias s’est focalisée sur le personnage féminin du “trio infernal” (comme le dit Paris Match) qui a avoué en garde à vue son implication en tant que “simple complice” dans deux meurtres et d’autres bâclés.
Immature, elle demande honnêtement suite à ses aveux si elle peut passer Noël en famille 6. En couverture du numéro du 29 janvier 1988 de Paris Match, un portrait de Valérie Subra apparaît sous la légende « beauté diabolique ». Leur procès à la cour d’assises de Paris débutera le 8 janvier 1988, compte à rebours .
Valérie Subra est un monstre diabolique dont le devoir n’est pas moindre que ses collaborateurs, selon Francis Szpiner, l’avocat des parties civiles. Bien qu’elle n’ait peut-être pas commis le meurtre elle-même, à ses yeux, elle est toujours la partie la plus importante de la triade. ” de la partie civile.
Jean-Louis Pelletier, l’avocat de Valérie Subra, s’oppose à ce dénigrement : “C’est toujours par la dame que le scandale passe.” Le péché lui-même personnifié en Valérie Subra, la sorcière. La tentation vient sous la forme du serpent à Eve.
Il s’agit d’une jeune femme qui a du mal à distinguer le bien du mal à cause de l’absence de son père, mais qui n’a commis aucun crime. Le jury réalisera les voeux de l’avocat général Gérard Guilloux et la vision de Maître Szpiner (Guilloux fut particulièrement sévère dans sa critique de “l’appât”, lui souhaitant une vie de prostitution à Barbès).
Les trois d’entre eux ont finalement été libérés. L’établissement pénitentiaire de Rennes a hébergé Valérie Subra. La jeune femme qui avait suspendu ses études en quatrième a passé son bac, puis un BTS en communication d’entreprise et s’est inscrite pour préparer un DEUG d’anglais. Maître Jean-Louis Pelletier, son avocat, continue de visiter et témoigner de son évolution morale.
A la prison de Rennes, Valérie Subra s’est liée d’amitié avec un surveillant. Alors que le gardien de la femme qui s’est vu refuser la libération conditionnelle s’inquiétait de sa santé mentale en novembre 1998, il lui a prêté un ordinateur portable pour l’aider à faire face : « Je lui ai prêté un ordinateur portable pour la soutenir parce qu’elle était démoralisée, renfermée, elle n’allait pas encore plus dans le sport, elle refusait de nous parler, elle ne voyait plus l’avenir, quoi.” Un mois plus tard, l’ordinateur portable apparaîtra.
