
Julie Fuchs Taille – Julie Fuchs est née en juillet 1984 et a grandi en Provence. Même si elle rêve d’une carrière de danseuse, elle est actuellement inscrite aux classes de musique et d’alto du Conservatoire d’Avignon. Elle assiste souvent aux répétitions générales de l’Opéra d’Avignon, et c’est là que le besoin de chanter s’est d’abord imposé.
Vers l’âge de 18 ans, elle s’inscrit dans un cours de chant et poursuit ensuite des études de théâtre. Elle interprète des classiques du jazz, des airs d’opéra baroque, des airs d’opérette et de la musique moderne pour ses débuts sur scène après avoir remporté un concours d’alto. Elle est également chanteuse, ayant fondé le groupe “Il en manque un pour faire un sextuor” avec d’autres amis et servant de choriste pour les performances live de Björk.
En 2006, elle s’inscrit dans les classes de chant de Robert Dumé puis d’Alain Buet au Conservatoire national supérieur de musique, dont elle sort diplômée en 2010 avec un premier prix de chant. La même année, elle se fait remarquer à la fois dans Le Roi Arthur (Purcell) à l’Opéra Royal de Versailles dans une mise en scène de Shirley et Dino et dans le rôle de Suzanne dans Les Noces de Figaro de Mozart.
Elle enregistre un album des premières œuvres de Mahler et Debussy avec le pianiste Alphonse Cemin et est surnommée une “révélation lyrique” pour son rôle dans les triomphes musicaux de cette année-là aux côtés de Ruggiero Raimondi. Sa carrière avance rapidement maintenant.
Elle fait ses débuts en Musetta dans La Bohème de Puccini à l’Opéra de Nantes-Angers, puis en Eliza Doolittle dans My Fair Lady de Loewe à l’Opéra de Metz, et enfin en soprano soliste dans la Grande Messe en ut mineur de Mozart à l’Opéra de Versailles, le tout sous la direction de Laurence Equilbey.
En 2013, elle remporte la deuxième place du concours Operalia organisé par Placido Domingo et chante en Ciboulette de Hahn revitalisée à l’Opéra-Comique de Paris. L’année suivante, la soprano rejoint la Zurich Opera Company, où elle interprète les rôles de Marzelline dans Fidelio de Beethoven, Morgana dans Alcina de Haendel et Melantho dans Le retour d’Ulysse de Monteverdi, ce qui lui vaut le titre d'”Artiste lyrique” de l’année 2014.
Le public français la voit interpréter Mozart en fin d’année au Théâtre des Champs-Elysées dans le rôle de Servilia dans La Clémence de Titus, et l’entend chanter Rameau dans Les Boréades au Festival d’Aix-en-Provence sous la direction de Minkowski.
Julie Fuchs continue de jongler entre de nombreux univers musicaux grâce à ses talents vocaux et musicaux, son flair et son sens de la scène. Elle a travaillé avec des musiciens de jazz renommés tels que Giovanni Mirabassi et Paco Seri.
En 2015, elle interprétera le rôle de La Folie dans l’opéra Platée de Rameau à l’Opéra de Paris. Elle apparaît également dans le rôle de la Comtesse de Folleville dans Le voyage à Reims de Rossini à Zurich. L’actrice française s’envole aussitôt pour Salzbourg en 2016 pour jouer Acis et Galatée de Haendel.
A Lausanne, elle incarne Marie dans La Fille du Régiment de Donizetti. À l’Opéra de Paris en 2017, elle crée le rôle d’Esther dans Trompe-la-mort de Francesconi avant d’incarner Lela dans Les Pêcheurs de Perles de Bizet au Théâtre des Champs-Elysées. Sa carrière l’a menée du Teatro Real de Madrid, où elle a joué Giunia dans Lucio Silla de Mozart, à Falstaff de Verdi, et enfin La Comtesse Adèle de Rossini à l’Opéra Comique.
L’année suivante, elle se rend au Festival de Zurich dans le rôle de Poppée dans Le Couronnement de Poppée de Monteverdi. En 2019, la même année où elle chante Eurydice dans Orphée aux Enfers à Avignon, elle incarnera Fiorilla dans Le Turc de Rossini en Italie dans la même maison. Aussi, elle a chanté le rôle de Michaela dans une performance live de Carmen au Gstaad Menuhin Festival, ainsi qu’Emilie et Fatime dans le répertoire Bastille des Indes galantes.
Elle fait également ses débuts sur scène à Zürich dans le rôle de Norina dans Don Pasquale. Pour ne citer que deux exemples, la crise du Covid-19 l’empêchera de jamais jouer le rôle de Despina dans “Cosi fan tutte” ou d’Adina dans “L’Élixir d’amour” à l’Opéra d’État de Vienne. Personnalité médiatique, elle fera partie du jury de l’émission Prodiges de France 2 à partir de 2020.
Suite à sa performance de Pamina dans La Flûte enchantée dans un Opéra de Paris vacant en janvier 2021, Julie Fuchs reprendra le rôle d’Aspasia dans Mithridate, Roi du Pont pour un enregistrement en lieu et place des premières prévues de l’opéra à Berlin, Barcelone et Valence en novembre 2020.
Elle a une date limite en mars pour retrouver Fiorilla à Naples, en Italie, au nom de Le Turc. La soprano jouera également le rôle de Susanna dans Les Noces de Figaro au Festival d’Aix-en-Provence l’été prochain, et elle devrait déjà interpréter le rôle principal féminin de Roméo et Juliette à l’Opéra Comique en décembre. Quelques jours après l’annonce du premier oratorio pour les mères allaitantes au “Met” de New York, les bébés ne sont plus les bienvenus à l’opéra.
La soprano Julie Fuchs n’a pas pu jouer La Flûte enchantée à l’Opéra de Hambourg depuis quatre mois en raison d’une blessure à la voix. Jeudi, la jeune femme de trente-trois ans a déclaré sur sa page Facebook qu’elle ne participerait pas à la prochaine représentation du célèbre opéra de Mozart.
Il se lit, “Aujourd’hui, j’ai une annonce inattendue à faire”, et il a été écrit par Fuchs. L’Opéra d’État de Hambourg m’a informé que “si la soprano jouant Pamina est enceinte de quatre mois, la production ne peut pas être présentée dans son intégralité”. Il s’agit de La Flûte enchantée de Jette Steckel.
