
Julia Tolofua Poids – La Française Julia Tolofua (+78 kg), sœur des rugbymen Christopher (RC Toulon) et Selevasio (Stade toulousain), a le vent en poupe. Ce mercredi à Tachkent, elle fantasme sur une médaille. Voyagez avec une puissante famille d’hommes et de femmes.
Allez chercher des tatouages du Pacifique, un châssis d’airain, du muscle qui roule et un sourire. C’est la recette secrète transmise de génération en génération par la famille Tolofua. Personne ne sait si elle a déjà commencé à produire en masse des choses comme des champions du monde, mais l’usine n’est pas fermée non plus.
Abraham Tolofua est vice-champion de France avec Clermont, et sa famille est ancrée dans le monde du rugby. Niveaux ravit les boosters Top 14, et Julia, la nièce, se rapproche des podiums mondiaux alors qu’elle se prépare à monter sur scène à la Humo Arena de Tachkent un mercredi. Le rugby est un sport familial unique avec des racines profondes dans un passé ancien.
Jean-père, les “triellis” de la Légion étrangère de Luc, ont été salés sur bien des terrains. Ceux du 2e régiment étranger de parachutistes et de l’unité de ballons ovales. Sur l’Ile de Beauté, il a également pratiqué le rugby à haut niveau. Le patriarche arbore toujours des biceps ondulants.
Le sang italien inhérent coule dans les veines maternelles de Sheila “Selon Julia, sa mère a beaucoup de personnalité mais elle a transmis son calme à son fils. En d’autres termes, il me comprend et sait quand je dois faire exploser ma pile. Ma famille et je suis des âmes sœurs en quelque sorte.” Julia mesure modestement 1,89 mètre.
Environ 130 kilos, selon la balance. Elle fait partie du groupe des poids lourds où le judogi est bourré de muscles, tout comme son amie et coéquipière Romane Dicko en équipe de France.
Cet été, l’équipe de France féminine de judo s’est entraînée à Toulouse avant les championnats du monde. Une chance de régler des comptes avec le cousin de troisième ligne de Julia, Selevasio, et le tristement célèbre Peato Mauvaka au Stade toulousain.
116 kilos et 1,86 mètre de haut, c’est Selevasio. Au-delà de son extérieur attrayant, c’est une personne gentille et généreuse qui aime danser et faire des blagues grivois. Elle était plus jeune que moi et elle m’intimidait totalement. Elle aurait fait un joueur de rugby fantastique si elle ne s’était pas entraînée au judo.”
Julia Tolofua Poids: 78 kg
“Je suis le plus grand d’entre nous, intervient le judoka pour confirmer que l’équipe est effectivement formidable physiquement. Tous les cousins sont des voleurs sournois et méchants. qui contribuent à ce que nous possédions ce petit plus d’avantage.” Cependant, le judo est plus qu’un simple concours de force.
Il s’agit d’un jeu d’équilibres délicats, dans lequel vous semez le chaos dans le camp de votre adversaire juste avant d’attaquer. Autrement dit, Tolofua n’est pas un cairn. Elle est capable d’esquiver les attaques avec ses pieds avant de se lancer dans un harai-goshi ou uchi-mata.
L’année précédente, à Budapest, Julia Tolofua participait pour la première fois aux championnats du monde. Une cinquième place dans une compétition pour ceux pesant plus de 78 kilogrammes. Un moment brillant dans son histoire professionnelle.
Une fin tragique. La flamme de la confiance brûlait vivement dans son âme : « J’ai réalisé que j’avais un potentiel inexploité et j’ai décidé d’arrêter de le gaspiller. J’aimerais diffuser ce biais sur d’autres concours. . Depuis, je me suis dit que je pouvais tout faire. J’ai appris à reconnaître et à apprécier les traits qui me distinguent.
Depuis Budapest, elle a participé à sept épreuves. A chaque fois qu’elle montera sur scène, le public entendra trois fois la Marseillaise. Les proches regardent le judoka au prestigieux club de sport l’Etoile de Blanc-Mesnil.
Depuis, elle ne manque jamais une rencontre de club ou du XV de France sans envoyer un mot à tous les participants. Jamais de bavardages. Il n’y a pas de compétition pour voir qui est le meilleur.”
J’espère qu’ils excellent en équipe de France et qu’ils deviennent champions. Quand je me bats, leurs enfants se cachent derrière la télé. Chacun doit s’entraider pour aller le plus loin possible dans la vie. Je suis fier d’eux, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent”, raconte Tolofua, le numéro quatre mondial des poids lourds.
Rêver d’accueillir la Coupe du monde 2023 à domicile figure en bonne place sur la liste des priorités de Selevasio. Un an plus tard à Paris, Julia et les JO. Détrôner Romane Dicko, ou encore la jeune Léa Fontaine, relève de la gageure.
Il est possible que la margarine Tolofua continue à produire des bébés en bonne santé pendant un certain temps. Les jeunes joueurs de rugby Siale et Fetuufolau-Uhila semblent avoir été bien élevés.
Elle était sur le point de remporter sa première médaille au niveau international. Samedi, la judoka française Julia Tolofua a terminé quatrième dans la division féminine des +78 kilogrammes aux Championnats du monde à Budapest. Je suis très déçu, mais j’ai accompli beaucoup de choses aujourd’hui.
Après avoir perdu contre la Brésilienne Beatriz Souza lors du match pour la médaille de bronze, elle a déclaré : “J’ai les larmes aux yeux parce que je sais que c’était à ma portée.” “J’ai fait une erreur en essayant de la contrer; elle a mis tout son poids sur moi, et puis, pour me relever, j’ai fait tout ce que j’ai pu mais j’étais coincée au fond”, a-t-elle déclaré.
Avant sa défaite contre la numéro 7 mondiale, Julia Tolofua, 24 ans, avait prouvé qu’elle avait sa place aux Jeux olympiques, tandis que Romane Dicko, qui concourt dans la même catégorie de poids, sera la représentante française aux Jeux de Tokyo cette année.
Dans le main event, elle a toujours dominé par ippon, que ce soit face à des adversaires redoutables comme la Bosnienne Ceric ou l’Allemande Grabowski ou lors d’un retour face à la Portoricaine Mojica.
