Jordan Bardella Femme – Avec 84,84% des voix, une jeune femme de 27 ans a été élue à la tête du parti d’extrême droite, ouvrant la voie à la candidature de Marine Le Pen à la présidence pour la quatrième fois en cinq ans après qu’elle ne représentait auparavant que le National. Assemblée.
Arrêtez l’intrusion. Nous avons ici le président officiellement (et largement) élu du Rassemblement national : Jordan Bardella. Le député européen a remporté une écrasante majorité des voix samedi matin lors de la convention de la Mutualité à Paris, obtenant 84,84 % des voix contre 15,16 % pour son adversaire.
L’élection du jeune marin est propre et impartiale, et elle arrive à un moment charnière pour le RN. Deux jours après que l’un des leurs, le délégué Grégoire de Fournas, ait tenu des propos racistes puis ait été expulsé de l’Assemblée nationale avec la peine maximale, les tensions restent vives dans le pays.
De quoi faire remonter les vieux démons d’un parti qui tente depuis des années de s’institutionnaliser.Quoi qu’il en soit, l’élection de Bardella met fin au drame bidon. Personne n’aurait pu prédire que le président sortant perdrait face à son adversaire du Sud après trois mois de campagne.
Un responsable du parti a résumé le problème en disant : « La question est la portée de sa victoire ». Bardella s’était fixé un objectif d’au moins 67,65% des voix, soit le pourcentage remporté par Marine Le Pen sur Bruno Gollnisch dans sa tentative de succéder à son père, Jean-Marie Le Pen, lors d’une élection similaire il y a dix ans.
Cette tâche est maintenant terminée. Avec l’élection de Bardella, Marine Le Pen est libérée de tâches internes fastidieuses, et l’épicentre du RN s’est déplacé à l’Assemblée nationale, où la députée du Pas-de-Calais est à la tête d’un caucus de 89 députés et est plus que jamais ancrée au pouvoir. auparavant dans les médias français.
Personne dans son parti n’ose remettre en question ses chances de se présenter à la présidence pour la quatrième fois en cinq ans après avoir été démis de ses fonctions en tant que RN en charge et sa situation financière s’est révélée précaire.
Alors que le parti a souvent réservé un mauvais sort à son numéro deux — « le destin d’un dauphin est parfois d’échouer », comme l’a un jour résumé Jean-Marie Le Pen — Jordan Bardella devra trouver sa place.
Il a connu une ascension fulgurante au pouvoir, à partir de 2019 lorsqu’il était en tête de la liste RN en Europe et culminant avec son élection à la présidence du parti par acclamation l’année précédente.
Il est né en Seine-Saint-Denis et a eu 27 ans à la mi-septembre. Il a attiré l’attention nationale pour la première fois lors de la campagne présidentielle de 2016, lorsque son esprit et ses compétences ont parfois rendu insensés même les débatteurs les plus chevronnés.
Populaire parmi les sympathisants militants, Bardella ne se lasse pas de louer sa “relation unique d’une confiance inestimable” avec Marine Le Pen. Il lui promet régulièrement son allégeance.
Bonne raison d’être dépeint comme “la créature” des mécènes français d’extrême droite par certains.Au-delà de ses propres objectifs, c’est sa ligne, sinon ses amitiés politiques, qui a mis ses détracteurs à l’offensive.
Le député européen a été accusé de faire affaire avec des “identitaires” et de montrer trop d’hostilité envers ceux qui étaient mécontents de l’administration d’Eric Zemmour.Son audace à la mi-octobre de vouloir participer à une manifestation lancée par Reconquest ! après le meurtre de la jeune Lola à Paris, auquel il ne renonça qu’à contrecœur, aggrava la situation.
Louis Aliot, seul édile RN dans une ville de plus de 100 000 habitants, s’est vite retrouvé au-dessus de sa tête après avoir fustigé en tribune « les dérives pratiquées par le Front national d’un autre temps », « les identitaires » et, plus de tous, “les partisans du grand remplacement”. En août 2021, alors que Marine Le Pen était toujours fermement opposée à un tel examen, la phrase a été relancée par une personne : Jordan Bardella.
Aliot, qui a dirigé le Front national de la jeunesse dans les années 90, est candidat à la présidence. Il met l’accent sur son expérience locale et les responsabilités liées à l’élection, ainsi qu’une forme d’ouverture politique ; il recruta un ancien collaborateur de l’instigateur socialiste Georges Frêche.
Le défi pour lui était de maximiser ses points et ainsi faire avancer le parti d’extrême droite dans une nouvelle direction.Le candidat à la présidence nationale du Rassemblement Jordan Bardella a été interrogé dimanche sur les cas d’Adrien Quatennens et Julien Bayou, tous deux accusés de violences psychologiques et physiques à l’égard des femmes. Bardella a depuis accusé la gauche de “naufrage moral” sur le sujet. «
Il a fait la remarque sarcastique dans l’émission politique sur Europe 1, Les Echos et CNEWS, en disant : “Cette gauchiste a passé son temps à être une apologiste des malfaiteurs, essayant de faire en sorte que tout le monde se sente mieux dans sa peau depuis 30 ans.
Quand il s’agit de quelqu’un qui n’est pas de gauche, “au moindre soupçon, tu es taré au pilori, il est temps de démissionner, de rendre tes mandats et d’aller dans ta tombe”, comme disent les Français.
Suite à des allégations d’agressions psychologiques contre son ex-compagne, qu’il nie, Julien Bayou a démissionné de son poste de secrétaire national des Verts. Dans un développement connexe, le délégué LFI Adrien Quatennens a démissionné de son poste de coordinateur de La France insoumise après avoir reconnu des violences conjugales contre sa femme.