Jean-Yves Halimi Avocat – A l’occasion de la Journée internationale de la femme (8 mars), un hommage national a été rendu à la regrettée avocate et militante féministe Gisèle Halimi, décédée en juillet 2020. Le président Emmanuel Macron a fait l’annonce depuis le Palais de justice de Paris à l’occasion de cet hommage qu’il entend déposer une loi pour constitutionnaliser l’IVG.
Suite aux propos introductifs du fils majeur de Gisèle Halimi, le chef de l’Etat Jean-Yves a retracé le parcours de la militante “chrétienne born-again” et rendu hommage à sa phase “révoltante”.Emmanuel Macron a annoncé qu’il rédigerait une proposition de réforme constitutionnelle “dans les prochains mois”, s’éloignant de son histoire d’activisme féministe allant du “Manifeste des 343” de 1971 appelant à la légalisation de l’avortement au “Rapport minoritaire” de 1972 sur l’acquittement de une mineure qui avait avorté à cause des brutalités policières.
Pour s’assurer que rien ne puisse arrêter ou défaire ce qui sera définitivement changé, il envisage d’inscrire l’IVG dans la loi fondamentale. «L’avancée des débats parlementaires, initiée par l’Assemblée nationale et précisée par le Sénat, permettra, je l’espère, d’inscrire cette liberté dans notre document fondateur, comme il l’a dit.Liberté au lieu de droit.
Le 1er février, le Sénat a adopté un projet de loi similaire à une majorité conservatrice. Cependant, le Sénat a rejeté la proposition de l’irascible législatrice Mathilde Panot et a plutôt voté l’inclusion d’une référence à la “liberté” des femmes dans l’article II de la Constitution (une formulation qui supprime la notion de “droit”).
À ce titre, le gouvernement devrait proposer une révision de la loi qui conserve le libellé du Sénat. Le Congrès de Versailles pourrait être convoqué dans les mois à venir pour se prononcer sur ce projet de loi constitutionnelle. La sénatrice écologiste Melanie Vogel l’a qualifié de “victoire du mouvement féministe”, mais elle a critiqué la formulation du président. « L’interruption volontaire de grossesse est un droit que l’État doit garantir et pas une simple liberté », écrit-elle dans un communiqué.
Alors que l’autre fils vivant de Gisèle Halimi, le journaliste Serge Halimi, et Violaine Lucas, présidente de l’association Choisir la cause des femmes, étaient tous les deux absents, la cérémonie a été critiquée pour s’être déroulée sans eux.
Une personne a exprimé son opposition au projet de réforme des retraites, le qualifiant de “très injuste”, ce que sa mère n’aurait jamais défendu. L’autre personne a dénoncé « une instrumentalisation politique.
A partir d’aujourd’hui, 8 mars, le monde célèbre la Journée internationale de la femme. Le président Macron a choisi une date importante pour rendre hommage à la défunte militante féministe et ancienne avocate Gisèle Halimi, décédée en juillet 2020 à l’âge de 93 ans. Jean-Yves Halimi, avocat et fils majeur d’un autre avocat, a donné un discours émouvant sur sa relation avec sa mère et figurait parmi les personnalités les plus en vue présentes.
Mais, le ciel mercuriel de notre relation n’a jamais été obscurci par les nuages sombres de l’indifférence, qui étaient la seule chose qui aurait pu affaiblir notre lien “, a annoncé.
Cet individu a accusé l’Elysée de chercher une rédemption politique, tout en notant que le moment est mal choisi étant donné que la nation est actuellement unie contre ce qu’il appelle “une réforme incroyablement injuste des retraites” à laquelle sa défunte mère serait “farouchement opposée à ” si elle était encore en vie.
Dans sa jeunesse, il annonçait fièrement à sa mère : « Je suis membre du MLF, le Parti freudien marxiste-léniniste ». Avec l’aide de la psychanalyse, Jean-Yves Halimi a pu surmonter les désaccords tendus qu’il avait avec sa défunte mère, la célèbre avocate Gisèle Halimi.
En plus de se lamenter publiquement à qui voulait l’entendre qu’elle souhaitait avoir des filles au lieu de ses trois fils, elle a aussi profondément blessé son fils aîné, Jean-Yves, à travers une série d’épisodes qu’il préférerait garder pour lui. Plusieurs passants innocents ont été tués.
Alors ils se tournent vers Freud (et le gauchisme, autre béquille utile, sans doute). Mais la psychanalyse n’était pas quelque chose qui intéressait du tout ma mère. Elle a fait remarquer: “Tout est une question de choix.” En la regardant, on peut se dire qu’on peut déplacer des montagnes sans avoir recours à la psychanalyse.
Jean-Yves Halimi, le fils et également avocat, était ce soir sur la scène “C à vous” pour évoquer la situation. “Je pense que tous les mouvements féministes vont être satisfaits, et je vais décevoir quelques personnes énervées sur les réseaux sociaux, mais elle aurait dit “Bravo Macron””, dit-il après avoir vu des images de son discours au mémorial. service pour sa mère.
Elle n’était pas radicale, comme on dit.Pour dissiper tout doute persistant sur son orientation politique, il rappelle que Gisèle Halimi a « dit « Bravo Jacques Chirac » lors du vote de la loi sur l’avortement, « Bravo Raymond Barre » lors du vote de la loi définissant mieux la violence, et « Bravo Dominique De Villepin » lors du vote de la loi sur la parité politique.
Jean-Yves Halimi se souvient d’une « personnalité libre, chez qui le sectarisme était totalement étranger ». Il ajoute : « Elle avait cette faculté de défendre avec beaucoup d’énergie ses conventions, mais elle n’était pas radicale ».
