
Jean Luc Godard Jeune – Entre Paris et la Suisse, il est élevé dans un milieu cultivé et raffiné. Il suit une scolarité classique et sportive au collège de Nyon, puis son baccalauréat à la troisième tentative en 1949 à Lausanne. Ses parents ont finalement divorcé en 1952, après avoir été séparés pendant plusieurs années. En 1954, sa mère décède, bouleversant la dynamique familiale. Le jeune homme à tendance cleptomane est boudé par sa famille et se lance dans une vie de bohème.
La jeunesse de Jean-Luc Godard a été profondément marquée par le cinéma ; il écrit son premier scénario, Aline, pendant sa terminale et est un habitué de la Cinémathèque de Paris. En 1949, il fait ses débuts dans la revue de critique cinématographique Gazette du cinéma, et à partir de 1952, il collabore aux Cahiers du Cinéma. Alors désormais, André Bazin, François Truffaut, Eric Rohmer et Claude Chabrol se côtoient…
En 1960, il réalise son premier film, A bout de souffle, avec Jean-Paul Belmondo et devient un pionnier de ce qui deviendra plus tard la Nouvelle Vague. Le film fondateur de l’époque de Jean-Luc Godard marque une rupture radicale avec les pratiques cinématographiques conventionnelles ; il a revitalisé le cinéma français et a influencé les cinéastes du monde entier. Il enchaîne les tournages, et en 1965, ses efforts sont récompensés par les Ours d’Or au Festival de Berlin pour son film Alphaville.
Suite aux événements de mai 1968, il se tourne vers un cinéma politiquement chargé. Puis, à la fin des années 70, il rompt avec le circuit de tournée après avoir été victime d’un accident de moto en 1971. Dans les années 80, il réapparaît à la pointe de l’industrie du cinéma avec trois films – Sauve Qui Peut, Détective et Prenom Carmen – qui ont tous été primés au Festival de Cannes.
Comment aimez-vous mes films? Si vous deviez interroger un réalisateur en activité, comme David Lynch, Pedro Almodovar, David Cronenberg ou Lars von Trier, ils conviendraient tous qu’il y a des films français et le cinéma de Jean-Luc Godard.
Quand il ne faisait pas de films, cet ancien critique des Cahiers du cinéma en écrivait. Que reste-t-il de son écriture.Images de plus de 150 films et vidéos qui resteront avec vous pour toujours : Belmondo dans Breathless driving alors qu’il dit à la caméra de « se faire foutre » s’ils n’aiment pas la montagne ou la mer ; Anna Karina en Louise Brooks, vêtue d’un peignoir bleu ou d’une robe décolletée rayée dans Pierrot le fou (1965), sublime dans cette scène où, sur la plage de Porquerolles, elle chantait : « Qu’est-ce que je peux faire.
Par exemple, lorsque le moi transcendant de Bardot demande à Piccoli s’il trouve que ses fesses sont attirantes dans Le Mépris, il y en a plusieurs autres dans ce groupe.En 2022, nous pourrions être surpris d’apprendre que “JLG” était le plus grand nom du cinéma indépendant dans les années 1960. Il est là-haut dans le panthéon des peintres les plus célèbres du monde aux côtés de Picasso et Bob Dylan.
Ce choc est ce qui l’a propulsé vers la célébrité; il était haletant et incroyablement avant-gardiste, incarnation ambulante de la Nouvelle Vague qui balayait le cinéma français à l’époque (scénario improvisé, tournage en plein air, prise de son live, etc. ). Un défi à l’autorité établie du cinéma français. Jeunes cinéastes inexpérimentés, Jean-Paul Belmondo et Jean-Luc Godard ont bouleversé le “cinéma de papa”.
Bébel, qui joue un criminel recherché sur cette image, a avoué sa naïveté sur les perspectives du film au festival TCM Classic en 2010. avec un jeune américain qu’elle aime (le sublime Jean Seberg). Et Godard m’a demandé d’être dans un film avec lui un jour pendant que je jouais au football, et j’ai dit oui.
Le 15 août sur les Champs-Élysées, Godard l’a forcé à “entrer dans une cabine téléphonique. Je l’ai interrogé Qu’est-ce que je dis.Il a répondu : Qu’est-ce que tu veux ? Alors j’ai dit n’importe quoi.” Dans le même film, Jean Seberg s’est intelligemment demandé s’il s’agissait ou non d’un exemple de son génie “Dieu”.
Godard et Bébel ont travaillé ensemble sur Pierrot le fou, un classique de 1965 qui s’inspirait de l’humour musical et de la bande dessinée et a été décrit par Louis Aragon comme ayant une “beauté surhumaine”.
Si le mouvement Nouvelle Vague s’est éteint tout au long de cette décennie, Godard s’est complètement refait. Il est impossible de parler de ce réalisateur sans mentionner le classique instantané Le Mépris (1963), tourné en Technicolor dans la spectaculaire maison de Malaparte à Capri et avec Bardot, Piccoli, Jack Palance et Fritz Lang (dans un caméo) comme réalisateur .
Il y a des problèmes humains qui sont exaltés par la grande musique de Georges Delerue, et l’icône blonde est sublimée en une brune qui finit par perdre sa passion.Bande à part (1964) est un thriller plein de suspense dans lequel le sourire aux grands yeux d’Anna Karina rend fous Sami Frey et Claude Brasseur, les faisant soudainement courir pieds nus dans la boue des bords de Seine en plein hiver.
Alphaville (1965) est un film de science-fiction aux accents de film noir sur une métropole Big Brother dirigée par un superordinateur et mettant en vedette Eddie Constantine en tant qu’espion résident de la ville. Il faut d’ailleurs saluer sa volonté de briser les tabous, comme dans Le Petit Soldat (1960), qui traite du conflit algérien, et dans Masculin féminin (1966), dans lequel la future Bécassine Chantal Goya, qui tient le rôle principal, évoque Avortement.
