Jean Louis Trintignant Jeune

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Jean Louis Trintignant Jeune
Jean Louis Trintignant Jeune

Jean Louis Trintignant Jeune – Son père est industriel. Alors qu’il étudie le droit à Aix-en-Provence, le jeune homme est inspiré pour poursuivre une carrière dans le théâtre après avoir vu une représentation de L’Avare. Il décide d’abandonner l’école et de s’inscrire à la place dans des cours de comédie à Paris. C’est ainsi qu’il fait ses débuts à Broadway en 1951 À chacun son appétit.

Dans les années qui suivent, il multiplie les apparitions sur scène et suit des cours de théâtre à l’IDHEC. Ce n’est que lorsqu’il est choisi pour incarner le mari de Brigitte Bardot dans Et Dieu… créa la femme (1956) qu’il devient un nom connu et une star internationale. Cependant, pour remplir ses obligations militaires en Allemagne et en Algérie, il doit s’éloigner des plateaux. A son retour, il décroche un poste de photographe à L’Express et y reste deux ans.

Puis le metteur en scène, Maurice Jacquemont, le persuade de revenir sur scène, où il interprète Hamlet. Puis il s’associe à Roger Vadim dans Les liaisons dangereuses (1960) et revient sur les chemins des plateaux. Après cela, il continue de tourner dans d’autres pays européens comme la France et l’Italie. Un homme et une femme (1966) fait cependant de lui un nom connu en lui valant de multiples récompenses (dont la Palme d’or et l’Oscar du meilleur film étranger).

Après être devenu célèbre, il a refusé des rôles dans des films comme Apocalypse Now et Rencontres de troisième type afin de se concentrer sur sa carrière française. De “Un homme à l’abattoir” à “Z” à “Ma nuit avec Maud” à “Le Conformiste”, il a été un pilier de la scène cinématographique des années 1970. Pendant ce temps, il réalise également les films sans succès A Day Well Spent et Le maître nageur derrière la caméra.

La Banquière, Une affaire d’hommes, Vivement dimanche et Le Bon Plaisir présentent tous l’acteur dans des rôles de premier plan. Pour la suite du film qui a rendu Claude Lelouch célèbre, il est réuni avec lui. Vingt ans plus tard, le même homme et la même femme n’ont pas atteint le même niveau de succès que leur prédécesseur.

Pourtant, l’acteur est moins courant sur grand écran depuis qu’il a été “lassé” par l’industrie cinématographique. Il préfère passer son temps à faire autre chose, comme aller au théâtre. Cela lui permet de contribuer à de multiples travaux.

Il accepte un nombre limité de rôles au cinéma, mais son dernier rôle au cinéma était dans Janis & John en 2002. Dix ans plus tard, avec Amour de Michael Haneke, qui remporte la Palme d’or et lui vaut le César du meilleur acteur, il fait son retour triomphal. Pour Happy Hend (2017), il retrouve le réalisateur du film.

Jean-Louis Trintignant, fils d’un pilote automobile, aspire également à devenir pilote automobile. Pour poursuivre cet intérêt, il s’inscrit en formation de pilote à la fin des années 1970 et met sa vie professionnelle entre parenthèses. De ce fait, il participera à de nombreux rallyes et championnats.

Il est également membre de l’équipe Star Racing, aux côtés de Claude Brasseur, Guy Marchand et Eddy Vartan. Au milieu des années 1990, il s’engage dans une nouvelle voie en rachetant la cave Domaine Rouge Garance et se tourne vers la viticulture.

Le 17 juin 2022, à l’âge de 91 ans, il décède.

Suivant son cœur, il épouse Stéphane Audran en novembre 1954 ; néanmoins, leur mariage fut de courte durée et ils finirent par divorcer en 1956. Puis, en 1961, il rencontre Nadine Marquand, qu’il épousera plus tard. Marie (1962-2003), Pauline (1969-1970) et Vincent (1973) sont les enfants du couple. Il finit par tomber amoureux et épouse la pilote de voiture Marianne Hoepfner en l’an 2000.

BIOGRAPHIE

Inspiré par son père, le pilote automobile Maurice Trintignant, Jean-Louis Trintignant décide d’étudier le droit à l’Université d’Aix-en-Provence. Pourtant, le jour de ses 19 ans, il assiste à une représentation de L’Avare de Charles Dullin qui changera à jamais le cours de sa vie.

En 1951, un jeune interprète fait ses débuts sur scène avec une pièce intitulée Chacun mange ce qu’il veut, mais Responsabilité limitée de Robert Hossein en 1953 permet au comédien d’être rapidement reconnu. Il fréquente brièvement l’IDHEC à cette époque avec l’intention de poursuivre une carrière dans le cinéma; ce rêve, cependant, ne se matérialisera que vingt ans plus tard.

Jean-Louis Trintignant a fait ses débuts au cinéma dans Si tous les gars du monde en 1955, mais il n’a été pleinement révélé qu’à la sortie d’Et Dieu créa la femme de Vadim, un drame teinté de scandale qui a inauguré le mythe de Bardot. Ses deux années de service militaire en Algérie l’ont profondément marqué et l’un de ses premiers grands rôles fut en 1961 Le Combat dans l’ile, œuvre ambitieuse de Cavalier.

Sa préférence pour les personnages ambigus lui vaut des rôles dans plusieurs grands films politiques, dont Z de Costa-Gavras (pour lequel il remporte le Prix de Cannes du meilleur acteur dans un second rôle en 1969) et Le Conformiste de Bertolucci, l’un des temps forts de sa carrière italienne, qui comprenait également The Fanfaron de Risi et The Terrace de Scola.

En 1966, l’acteur accède au statut de vedette grâce au succès d’Un homme et une femme de Lelouch. Dans Ma nuit chez Maud de Rohmer, il incarne un fervent catholique tenté par l’infidélité ; dans Le Mouton enragé par Deville, il joue un escroc sordide ; dans Vivement dimanche ! de Truffaut, il incarne un agent immobilier soupçonné de meurtre.

Prix d’interprétation à Berlin pour “L’Homme qui ment” de Robbe-Grillet, l’acteur apparaît également dans “Polar Flic Story” de Deray et “Bon Plaisir” de Girod, dans lequel il incarne un président de la République sur le modèle de François Mitterrand . Jean-Louis Trintignant, dont la voix veloutée est un atout majeur, est largement considéré comme l’un des plus grands acteurs comiques de sa génération pour ses performances nuancées, nuancées, nuancées.

Après avoir épousé Stéphane Audran puis Nadine Marquand, Jean-Louis Trintignant apparaît dans plusieurs films réalisés par Nadine Marquand, généralement aux côtés de leur fille Marie, qui devient sa partenaire d’acteur préférée.

L’acteur aurait évité les projecteurs depuis la fin des années 1980, lorsqu’il s’est retiré dans sa maison d’Uzès et s’est déclaré “lassé” du cinéma. Et ses performances de vieux misanthrope blasé dans des films comme “Trois couleurs” et “Ceux qui m’aiment prendront le train de Chéreau” n’en sont que plus troublantes pour lui.

Il accepte cependant de jouer aux côtés de sa fille dans le premier long métrage de Samuel Benchetrit, Janis & John, en 2002. Dix ans plus tard, Michael Haneke lui confie le rôle principal de son dernier film, Amour. Dans ce drame récompensé par la Palme d’or, l’acteur incarne Georges, un octogénaire dont la femme vient d’être victime d’un accident vasculaire cérébral et est aujourd’hui paralysée. Cinq ans plus tard, l’acteur retrouve le cinéaste autrichien pour tourner le classique instantané Happy End, sur une famille européenne de la classe moyenne.

Jean Louis Trintignant Jeune

Jean-Louis Trintignant, acteur et cinéaste de renom, s’est éteint à l’âge de 91 ans. Véritable légende du septième art, il a joué parmi les plus grands acteurs de son époque. Des films comme « Le conformiste », « Un homme et une femme », « Et Dieu créa la femme » et « Amour » l’ont présenté dans des rôles emblématiques.

L’acteur était installé à Uzès (Gard) depuis une vingtaine d’années, ne revenant aux studios et à la scène que lorsqu’il était véritablement investi dans un projet. Ce grand passionné de poésie a sillonné la France jusqu’à son dernier souffle, récitant les œuvres de Boris Vian, Alain Leprest et Robert Desnos à guichets fermés. Il a déclaré : «

À la fin du spectacle, je récite un poème du poète canadien Gaston Miron, mis en musique par le compositeur argentin Astor Piazzolla et interprété par l’accordéoniste Daniel Mille, et je le dédie à ma fille Marie, décédée il y a quatorze ans. et avec qui j’ai beaucoup joué.”

Un père défiant

L’acteur est né le 11 décembre 1930, à Piolenc (Vaucluse) d’un père industriel et d’une mère charmante et sensible, très pieuse qui savait réciter par cœur les tragédies de Racine et Corneille. Chaque semaine le dimanche, il se rend à l’église avec son frère malade ainé. L’acteur révélera : “C’était un spectacle qui m’a vraiment enthousiasmé. J’ai été émerveillé par les talents oratoires de l’orateur. Je crois vraiment que c’est grâce à cela que je suis devenu comédien.

Son père rejoint le maquis et monte un réseau de résistance. Les Allemands arrêtent sa compagne pour mener une enquête de la Gestapo et l’interroger.
Tout le monde va être choqué quand elle sera enfin libérée.

En effet, sa mère Claire est devenue la maîtresse du geôlier.

A Libération, l’heure des gros mensonges est l’heure des règles comptables.
Les deux enfants regardent avec horreur leur père revenir du maquis, faisant l’éloge de sa bravoure passée : « Ma mère était dans une charrette, rasée, comme toutes les femmes qui avaient eu des aventures avec les Allemands.

Le garçon de 14 ans n’oubliera jamais la scène, et plus que toute autre chose, il se souviendra de la réaction de son père alors qu’il se tournait vers lui Les années qui suivent sont sombres. et révéler une disposition maussade de sa part.

Il l’avouera au Monde en juin 2004 : « J’avoue que je n’ai jamais été très gai !

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